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Stade de Reims : une hiérarchie se dégage
Aïssa Mandi et les Stadistes sont passés à côté de leur sujet avant de se reprendre en seconde période.


Reims a remporté (5-1), hier à Vannes, son premier succès de la saison en affichant deux visages. Tout porte à croire que l'effectif de la seconde période a un profil d'équipe-type.


LE Stade aime Vannes en été. L'an passé, il avait battu le Voc 2-1 en préparation. Cette fois-ci, la note a été plus salée (5-1). Pour sa première sur sa pelouse de la Rabine, l'équipe du National ne s'attendait pas à ça.
On ne l'aurait pas parié non plus après quarante-cinq minutes, synonymes de brouillon pour les Rouge et Blanc. « On n'était jamais dans le bon tempo. On est passé à côté », constatait Hubert Fournier.

« Certains ont marqué des points »
Le staff avait aligné une équipe jeune (Pereira, Bénédick) mais quand même ! « J'ai été surpris par la léthargie de certains. Je n'ai pas vu le comportement souhaité. Les jeunes sont avec nous. Ce n'est pas un cadeau. A eux de s'accrocher même si la marche est haute », poursuivait le coach rémois.
Battu dans les duels et dominé dans la circulation de balle, le Stade « laissait trop d'opportunités à Vannes », dixit Fournier. « On ne les pressait pas assez haut. On manquait d'agressivité », confirmait Mohamed Fofana, déçu individuellement de ses premières minutes en Rouge et Blanc.
En difficulté collectivement avant la pause, le Stade allait ensuite survoler son sujet au retour des vestiaires. Plus expérimentée (avec neuf changements opérés), l'équipe a pu s'appuyer sur un Courtet en jambes pour prendre la mesure de Morbihannais émoussés. Les Bretons disputaient leur avant-dernier match de préparation et le temps de jeu n'était pas réparti comme à Reims. Physiquement entamés et surtout avec le moral touché par trois buts stadistes en huit minutes, les Vannetais subissaient.
L'apathie générale d'un « collectif déséquilibré » et les mauvais choix de la première période avaient laissé la place à la justesse technique, au jeu en mouvement et à la détermination. « Certains ont marqué des points et d'autres doivent se poser des questions », analysait Hubert Fournier qui se refusait pourtant à parler de hiérarchie. « Ce sont les matches contre les équipes de L1 (Valenciennes samedi dans le Nord et Nancy le 4 août à Delaune) qui vont écrémer. Certains ont donné ce qu'on attendait d'eux, d'autres ont affiché des carences mais il reste du temps avant Marseille. »

« Un match contrasté »
Stéphane LE MIGNAN (Vannes) : « Nous n'avons pas réussi à enchaîner après le repos. La première période était dans la lignée de ce qu'on produit depuis la reprise. L'avantage était logique mais on était peut-être trop content de nous. A la reprise, on a manqué d'agressivité, notamment sur les coups de pied arrêtés. »
Hubert FOURNIER (Reims) : « Le match est contrasté. Le onze de la première mi-temps a été en difficulté. Il n'était pas dans le bon tempo. En seconde période, l'équipe était plus engagée, plus mobile, plus mature techniquement aussi. Certains ont marqué beaucoup de points. D'autres doivent se remettre en question. Et vite car les échéances arrivent. »

nous au moins on gagne nos match amical par comme l'OM

Sebastiien86 a écrit :c 'est quoi cet arnaque ? je croyait qu'il y avait un stade a reims

M. Fofana : On a joué en véritable équipe
Tu as fait ton premier match au Stade de Reims, raconte nous comment ça s'est passé et quelles sont tes premières impressions...
J'ai un sentiment mitigé. Celui qui domine est forcément la satisfaction car c'est une première victoire et c'était mon premier match. C'est important pour la confiance du groupe d'avoir gagné après la défaite contre Dijon. Mais j'ai joué les deux périodes et elles ont été complètement différentes.
La première fut difficile. Vannes a montré qu'ils étaient très bien préparés physiquement et collectivement. On s'y attendait et ça a été compliqué surtout dans les vingt premières minutes où ils nous ont mis une grosse pression et où on a eu du mal à gérer le problème tactique.
J'ai aussi eu le bonheur de jouer la seconde période où la physionomie a totalement changé. On leur a mis plus de pression, on est allé les chercher plus haut, on a été plus présent collectivement. On a égalisé rapidement et surtout marqué le deuxième but juste derrière. Ensuite on a déroulé en étant sérieux et déterminé. On a senti qu'on jouait en véritable équipe et on a peaufiné les automatismes.

Plus généralement comment se passe ton intégration au club ?
Très bien ! Je me sens hyper bien intégré. J'adhère complètement au projet groupe et à la vie de groupe. Les copains ont été hyper sympas avec moi et je n'ai même pas l'impression d'être une recrue, ce qui est bizarre. J'appréhendais un peu car c'est la première fois que je quittais un club et ce n'est pas évident de se refaire des amis. A mon grand étonnement ça s'est très bien passé et très rapidement. On est une équipe qui vit très bien. On a fait deux stages qui se sont très bien passés et j'en suis heureux.

Quel regard portes-tu sur ces stages par rapport à ce que tu avais l'habitude de faire à Toulouse ?
C'est très différent. A Toulouse on n'en faisait qu'un à dominante athlétique et beaucoup de matches amicaux. L'effectif était assez conséquent car en général il y avait une dizaine de joueurs de l'équipe réserve qui venait avec nous et on jouait huit matches en faisant tourner les quatre premières rencontres.Avec les deux stages et les deux matches amicaux c'est une autre manière de travailler.

Justement, comment te sens-tu physiquement ?
Très bien ! J'ai fait mon premier match, j'ai joué jusqu'à la 87ème minute. Je pensais que ça allait être très difficile mais on voulait voir comment ça aller se passer physiquement et à mon grand étonnement j'ai tenu et je me suis senti très bien. Tout va pour le mieux

David Guion, nouveau Directeur de la formation
David Guion est le nouveau Directeur du centre de formation du Stade de Reims. Ancien Directeur de la formation à Saint Etienne, et entraîneur de Chambery, ce dernier, à 44 ans, prend donc la tête de la formation du Stade de Reims et entraînera l’équipe réserve en DH.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai été joueur professionnel pendant 14 ans. J’ai fait ma formation à Lille. Puis j’ai joué en Ligue 1 et Ligue 2 à Sedan, Mulhouse, au Red Star et Istres. A Istres j’ai basculé en tant que responsable de formation, où je suis resté deux ans, avant de prendre en charge, pendant 4 ans, la Direction du centre de formation de l’AS Saint-Etienne. Je suis devenu entraîneur adjoint de l’ASSE puis j’ai pris la direction, en 2010/2011, de Chambéry où je suis devenir entraîneur (NDLR : Sous la direction de David Guion, Chambéry, alors en CFA2, s’est hissé en quart de finale de la Coupe de France, éliminant au passage, 3 clubs de Ligue1). L’an passé j’ai débuté la saison à Cannes avant de la terminer à Boulogne en tant qu’entraîneur adjoint.

Comment s’est déroulée votre arrivée au Stade de Reims ?
Je connais Olivier Letang depuis longtemps, car il est, comme moi, originaire du Mans. A la fin de ma mission avec Boulogne, il m’a appelé pour me dire qu’il recherchait un Directeur du centre de formation. Le projet m’a tout de suite intéressé.

La formation, c’est un domaine de prédilection pour vous ?
Ce qui m’intéresse c’est l’accompagnement et le suivi des jeunes. Voir leurs progrès, grâce au travail de longue haleine de tous les éducateurs. L’idée est évidemment d’emmener ces jeunes vers la réussite sportive et de leur permettre d’intégrer l’effectif professionnel. C’est toujours une immense satisfaction quand on y parvient. Mais c’est tout aussi satisfaisant d’accompagner des joueurs à un moment de leur vie et de leur formation et de leur inculquer des valeurs qui leur seront utiles dans la vie, même si on ne les retrouve pas au niveau professionnel.

Didier Perrin, Président du Stade de Reims, au côté du Directeur Général du club, Olivier Letang, lors de la présentation de David Guion à la presse, s'est exprimé sur l'arrivée du nouveau Directeur de la formation :

« Il était très important que l’on démarre la saison avec un Directeur de la formation. Nous sommes très content d’accueillir David qui de l’expérience à la fois à la formation mais aussi en tant qu’entraîneur. Je pense qu’il va nous apporter beaucoup, notamment au niveau de l’un de nos objectifs prioritaires qui est de faire remonter la réserve en CFA 2. Nous avons un centre de formation à reconstruire, il va effectivement nous aider dans cette tâche. Il y a un chantier très important dans ce secteur. Donc bienvenue à lui »

STADE DE REIMS / Ils attendent Ibrahimovic...
Le « buzz » Ibrahimovic n'inquiète pas les Stadistes qui s'apprêtent sereinement à croiser la route du buteur suédois du Paris Saint-Germain.

STADE DE REIMS (Ligue 1). Le Stade est revenu en élite pour en prendre plein les yeux. Avec Zlatan Ibrahimovic, il est servi. De la classe mondiale que les Rouge et Blanc respectent mais ne craignent pas.

MODIBO MAÏGA (Sochaux) est parti dans la plus grande discrétion. Il a filé en Premier League (West Ham) sans faire de bruit. Les 6 millions d'euros anglais ont pourtant sonné et trébuché dans les caisses de Sochaux mais la nouvelle a été étouffée par une affaire conclue le même jour.
Elle porte un nom : Zlatan Ibrahimovic ou comment Paris peut « claquer » en une seule transaction plus que le budget annuel du Stade de Reims… Avec les 20 millions de paiement au Milan AC et la prime à la signature (estimée à 9 millions), le PSG a donc dépensé en une journée l'enveloppe annuelle d'un promu. Le tout pour faire plaisir à tout le monde ! En tout cas au Stade de Reims où personne ne boude son plaisir.
« J'aurais rêvé de jouer contre un adversaire comme celui-là », regrette Hubert Fournier qui aura l'occasion de plancher sur le cas offensif à priori le plus difficile à résoudre en Ligue 1 cette saison…

Une équation
Pour le Stade comme pour les 18 autres adversaires du Paris Saint-Germain, le casse-tête s'annonce insoluble. Comment s'opposer à l'armada parisienne, promise au titre avec une avance comparable à celle de Lyon du temps de sa splendeur ? En 2007, l'OL avait relégué Marseille à 17 points.
Ces calculs n'intéressent pas les Rouge et Blanc. A Reims, le recrutement du Suédois fait l'unanimité. Il tombe bien, l'année du retour en L1 ! Sur sport.fr, Franck Signorino le trouve « hyperbénéfique. C'est un coup de projecteur sur la L1 ».
Même tonalité du côté du coach, Hubert Fournier : « C'est positif pour la Ligue 1, pour notre équipe et pour nos supporters. Pour les joueurs, c'est super d'être confrontés au très très haut niveau. C'est un challenge de montrer que l'on peut rivaliser, au moins sur un match ».
Voilà toute la difficulté qui se présentera à l'aller : au Parc vers le 20 octobre et à Delaune week-end des 2 et 3 mars (*). Anthony Weber résume l'immensité de l'équation à résoudre : « Même si on sait que le PSG ne se résumera pas à un seul danger, il faudra défendre sur un bonhomme qui a gagné dans tous les championnats, un des meilleurs attaquants en activité. C'est une bonne manière de se jauger, de savoir si on peut aller plus haut. »
« Pour moi, c'est du calibre de Messi ou Cristiano Ronaldo », exagère à peine Mohamed Fofana qui a déjà défendu sur du « gros poisson » : Karime Benzema par exemple.

Deux inconnues
Pour autant, d'ici la première manche contre le club de la capitale, beaucoup de choses vont se passer. Un bon démarrage et la pression - qui sera « positive », dixit Tacalfred - sera peut-être moindre. Et puis, « il faut voir comment Ibrahimovic va s'intégrer dans le Paris SG. Comment va-t-il s'adapter au championnat ? » L'interrogation vient aussi du capitaine qui a son idée pour résoudre le problème.

La solution
Pour « Tacal », la clé sera dans la capacité à rivaliser physiquement. Le gabarit de l'ancien Rossonero impressionne. Respect donc ? Oui mais pas trop jure Grzegorz Krychowiak : « Il faudra être dur d'entrée. »
Un discours qui fera plaisir à Hubert Fournier. Joueur, il était un défenseur central qui a croisé la route de quelques grands : Jean-Pierre Papin, Giovane Elber… « Il faut être hyper-concentré. Il faut jouer l'intox, l'agressivité. C'est là-dessus que l'on peut faire la différence parce que garçon ne va pas jouer sa carrière contre Reims. »
Il faut en imposer donc, être viril mais correct. « On sait que ce n'est pas un joueur comme les autres mais il faudra l'oublier dès le premier ballon », rappelle Mohamed Fofana. « La préparation mentale du duel sera importante. »
C'est au prix d'une réussite dans ce domaine que la prophétie de Mandi se réalisera : « Il ne marquera pas contre nous. »

(*) Cette rencontre pourrait devancer un éventuel 8es de finale retour de Champions League (5 et 6 mars).

Le Stade en Ligue 1 : le fruit d’un énorme travail
ement populairea été énorme pour la montée, démontrant que Reims est une vraie ville de foot, même après 30 ans de disette de haut niveau.

REIMS (Marne) À quelques jours des jeux Olympiques, avec des possibilités de médailles, gros plan sur la réussite du sport rémois. Vélo, athlétisme, aviron : les clubs de Reims ont brillé et seront représentés à Londres.

Et les sports collectifs ne sont pas en reste, avec le basket, le water-polo ou le hockey. Mais place au sport roi et au club qui a fait vibrer toute une ville et même au-delà en avril-mai : le Stade de Reims bien sûr. Son président, Jean-Pierre Caillot, nous explique tout ce qu’il a fallu réunir pour monter en Ligue 1. Le président du CCRB, Michel Gobillot, présente, lui, sa stratégie pour imiter les Stadistes.

MONTE en Ligue 1 en mai dernier, le Stade de Reims a vite tourné la page des festivités, et se prépare à faire son grand retour dans l’élite contre Marseille, le dimanche 12 août, en match décalé à la télé qui plus est. Voilà une pression assez énorme sur les épaules des Rémois, des entraîneurs et du président. Mais Jean-Pierre Caillot en a vu d’autres, entre la descente en National, les problèmes financiers, les railleries… Pour finalement être sur la ligne de départ avec le PSG, Lyon, Montpellier, et donc l’OM.

Quelle est la recette pour monter en Ligue 1 ?
Jean-Pierre Caillot : « Il n’y a pas de hasard, c’est le fruit d’un travail depuis des années. Ce mois de mai exceptionnel, il est dû aussi au travail de ceux qui nous ont précédés. N’oublions pas qu’il y a 20 ans, nous étions en DH !
Depuis 10 ans, on préparait le club. Cela a porté ses fruits cette année, cela aurait pu être avant, après… C’est la fameuse incertitude du sport. Il y avait eu des signes tout de même, comme la coupe de la Ligue, la coupe de France, et la bonne fin de saison 2010-2011. Mais il y a 4 ans, nous avions mis les moyens pour monter, et finalement, cela a été la descente en National ! »

Vous attendiez-vous à un tel engouement ?
« On imaginait que cela allait faire un grand buzz, mais cela a été bien au-delà ! C’est un engouement populaire incroyable : des gens dans la rue nous disent merci ! C’est une grande fierté pour nous, les dirigeants. On voit des maillots du Stade partout. J’espère qu’il y aura autant de ferveur en septembre… »

C’est aussi le résultat de vos investissements financiers ?
« Je ne vois pas ça en tant qu’investisseur. Le Stade est le club de mon cœur. Et il y avait une telle attente ! Combien de fois m’a-t-on posé la question : alors, c’est pour quand ? Maintenant, tout le monde est ravi, on a parlé et on parle de Reims partout, notamment à la Fédération ».


« Challenge n° 1 : se maintenir »
La réussite dans un sport, c’est aussi de rester au plus haut niveau ?
« Bien sûr ! L’accession n’est pas une fin en soi. C’est un bonheur éphémère. Et à l’image de l’accession en pro en Ligue 2, il faudra savoir rester là. Le challenge numéro 1, c’est de se maintenir ».

Ça passe aussi par la formation. Où en êtes-vous de votre projet à la BA 112 ?
« On se désole, car rien n’avance mais il nous faut des structures dignes d’un club de L1. Et là-dessus, nous sommes très en retard. »

Le foot est le sport n° 1 en France, êtes-vous à la fois une locomotive mais aussi un frein pour les autres sports ?
« Oui, nous sommes une locomotive, sans faire injure aux autres clubs. Mais nous avons pas mal de partenariats, avec le basket et autres. Et puis, cette présence en Ligue 1 répare une anomalie : nous sommes la 12e ville de France, et nous n’avions aucune équipe en première division, la seule dans ce cas-là ! En revanche, nous ne prenons aucune subvention aux clubs, notamment amateurs : nous sommes un partenaire privilégié certes, mais c’est tout, notamment les conseils général et régional ne donnent pratiquement rien. De toute façon, il y a de la place, économiquement notamment, pour plusieurs disciplines de haut niveau. Nous ne sommes pas un frein, il faut juste que la mayonnaise prenne… »
Demain, tour d’horizon du sport rémois avec l’adjointe aux sports, Christine Michel.

Stade de Reims / Courtet : « Je suis là pour ça »
Gaétan Courtet prêt a démarré la saison en trombe.

REIMS (Marne) Auteur de trois buts et demi contre Vannes, l'attaquant breton a démontré que le Stade pouvait compter sur son punch.

FINALEMENT, il fera cadeau de l'égalisation à Grzegorz Krychowiak. À la 49e, l'ancien Bordelais (à la lutte avec Mohamed Fofana) prolonge dans les filets une tête de Gaëtan Courtet sur un corner. Le ballon avait peut-être déjà franchi la ligne. « Krycho » est, du coup, peut-être le premier buteur de la saison par défaut.

L'ancien Lorientais n'en fera pas une affaire. Le hat-trick qui a suivi (50e, 57e, 68e) a montré son degré de compétitivité et a fait pour beaucoup dans le large succès au stade de La Rabine (5-1) samedi.
« Il est à l'aube d'une grande saison s'il persévère dans cet état d'esprit », assure Hubert Fournier. Le retour en Bretagne a fait le plus grand bien à l'ex-Merlu !

« J'avais du jus »
Gaëtan, que retenez-vous de ce match contre Vannes ?
« On a montré deux visages très différents. On s'était dit qu'il fallait finir ce stage en beauté. On l'a fait même s'il y a eu du bon et du moins bon. On a joué pour gagner et, dans l'ensemble, il n'y a pas mal de bonnes choses à retenir. Comme on le voulait, on a terminé cette grosse semaine par un succès. »

À titre personnel, vous réalisez votre premier triplé avec Reims ?
« Il y en a peut-être quatre mais j'en fais cadeau à Grzegorz. Marquer, c'est ce qu'on me demande. C'est mon rôle. Je suis là pour ça. C'est bien de marquer avant de commencer la saison. »

Vous sentiez-vous à ce point en forme ?
« Je suis content. J'avais de bonnes jambes. Je sentais que j'avais dû jus. J'ai quasiment cadré toutes mes frappes. »

Qu'avait de plus le Stade de samedi par rapport à celui qui a été battu le 13 juillet contre Dijon (0-1 à Langres) ?
« Déjà, nous sommes un peu mieux car nous avons une semaine de travail supplémentaire. En plus, ce n'était pas le même adversaire. Dijon descend de Ligue 1. Il est plus physique. Il nous a empêchés de jouer. »

Vous n'aviez pas vécu la préparation à l'été 2011 pour raisons de maladie (tumeur cancéreuse). Comment vivez-vous celle-ci ?
« Je n'ai été arrêté que deux jours pour une petite gêne. Tout le reste est passé et on voit que ça porte ses fruits. »

Aubey à Chypre
Sa résiliation à Reims à peine enregistrée, Lucien Aubey s’est engagé avec les Chypriotes de l’Olympiakos Nicosie. Selon le site du club, l’ancien Rémois doit rejoindre ses nouveaux coéquipiers rassemblés pour un stage de préparation en Pologne

Bastia-Reims, le 18/08 à 20h !
La rencontre Bastia-Stade de Reims, pour le compte de la deuxième journée de championnat de Ligue 1, se déroulera le samedi 18 août à 20h00 et sera diffusée sur beIN Sport.

Journée des abonnés : Entraînement décalé

L’état de la pelouse du Stade Delaune - pas totalement opérationnelle – ne permet pas un entraînement intensif de l’effectif professionnel. Pour cette raison, la séance prévue à l’occasion de la journée des abonnés, ce mercredi 25 juillet, sera plus courte et décalée de 30 mn.

Le programme pour de la journée est donc le suivant :

17h15 : Début de la manifestation : Présentation des joueurs et du staff par le speaker officiel

17h30 : début de l’entraînement

18h : Fin de l’entraînement. Un pot de l’amitié sera offert aux abonnés. Un « ticket boisson » sera distribué à chacun dès l'entrée au stade. Ce ticket sera à utiliser côté Jonquet à l'issue de l'entrainement.

18h45 : A l’issue de leurs soins, les joueurs rejoindront les abonnés sur le promenoir Jonquet : Au programme, séance dédicaces et photos.

L'ouverture des portes aux abonnés est maintenue à 16h00.

Reims - Nancy : infos locations

La billetterie pour le match amical Stade de Reims - AS Nancy Lorraine (horaire à confirmer), programmé le samedi 4 août, se déroulera le jour du match aux guichets du stade de 14h00 à 19h00.

Les tarifs du match sont les suivants :

Tribune Germain : 10 €

Tribune Batteux : 5 €

L’entrée est gratuite pour les abonnés sur présentation de la carte d’abonnement.

Reims-Marseille : infos locations

Les locations concernant le match Stade de Reims – Olympique de Marseille, qui se jouera le dimanche 12 août à 21h00, se dérouleront aux guichets du stade du mardi 7 août au samedi 11 août de 14h à 18h et le dimanche 12 août de 14h à 21h45 (sous réserve des places disponibles)

Vous pourrez également acheter vos places dans les réseaux Ticketnet (magasins Leclerc, Cora) et Francebillet (magasins Carrefour et Fnac) et sur http://www.ticketnet.com" onclick="window.open(this.href);return false; , http://www.francebillet.com" onclick="window.open(this.href);return false; à partir du 31 juillet 2012.

Les ventes en ligne sur le site http://www.stadedereimsbillet.fr" onclick="window.open(this.href);return false; ne seront pas opérationnelles pour le 2 premiers matchs la saison. Un nouveau système devrait être mis en service pour le match Reims-Montpellier du 15 septembre.

Nous tenons également à informer nos supporters que l’accès E (Méano nord) sera fermé toute la saison sur demande de la préfecture.

Stade de Reims / Le cap des 5 000 fidèles allègrement franchi
5 450 abonnés à la veille de la reprise pour accompagner les jouers du Stade de Reims. Une progression nette par rapport à la saison dernière.

FOOTBALL (Ligue 1). Plus de 2 000 abonnés de plus pour cette saison de Ligue 1 que l'année. Les dirigeants du Stade visent aujourd'hui les 6 000.

A moins d'un mois de la reprise de la saison, le chiffre à retenir est 25, 25 % plus précisément. En effet, depuis le début de la campagne d'abonnements, un quart des places de Delaune sont désormais réservées à l'année aux abonnés. Une première satisfaction avec plus de 2 000 abonnés de plus que la saison passée.
Aujourd'hui, il y a officiellement 5 450 abonnés pour cette saison. Et il reste encore quelques jours. Ce chiffre est donc susceptible d'évoluer. « L'idéal serait d'arriver aux 6 000 abonnés, ce serait magnifique. Mais on ne boude pas notre plaisir quand on voit l'engouement autour du club » commente Steeve Cupaïolo, responsable de la communication du Stade.
Cette vague d'abonnement est une première victoire certes mais ces chiffres sont à relativiser par rapport à la moyenne des 19 autres membres de l'élite du football français qui eux présentent un taux d'abonnement moyen de près de 40 %.

Après la grogne, le réabonnement
S'il reste encore quelques jours aux particuliers pour décrocher le fameux sésame (les locations s'arrêteront officiellement le 30 juillet), les chiffres ne devraient plus changer de manière radicale. Des données qui font dire aux dirigeants du Stade qu'une marge de progression est possible, et ce, même si le stade Delaune compte à peine 22 000 places.
On se rappelle qu'au début du mois de juin, plusieurs dizaines de supporters historiques n'avaient pas hésité à monter au créneau pour dénoncer « les augmentations exponentielles » de la grille tarifaire.
De gré ou de force, ces abonnés fidèles aux Rouge et Blanc depuis des années ont renouvelé leurs abonnements de façon massive, à plus de 94 % ! Et de nombreux petits nouveaux sont donc venus se mêler à l'aventure. Ce n'est pas un raz-de-marée certes mais quiconque est passé à proximité du stade Delaune les jours de mises en vente des abonnements ne peut nier un engouement certain pour ce stade version Ligue1.
L'aventure sur le terrain s'accompagnera d'une aventure des tribunes. Pour débuter contre Marseille, le dimanche 12 août, il y a fort à parier que les travées de Delaune seront archi-pleines

Football (L1) / Le Stade investit sur Guion
David Guion, frère de l'ex-Stadiste Pascal, nouveau directeur centre de formation du Stade de Reims .

Sur son compte Twitter, Dominique Rocheteau, le conseiller et coordinateur sportif de Saint-Etienne, a annoncé hier que l'ASSE compterait dix joueurs formés au club dans son effectif de L1 (*). Un chiffre qui doit faire pâlir d'envie le Stade. Cet été, il n'a fait signer aucun jeune du cru et n'a plus que Mandi comme « made in Reims ».
Pour remédier à cela, les clés de la formation ont été confiées à David Guion. Clin d'œil de cette histoire, il a été directeur du centre de formation de Saint-Etienne (2003-2005). « Il y avait du travail », confie-t-il. Certainement moins qu'à Reims où beaucoup - sinon tout - reste à faire.

« Le discours doit être le même à tous les niveaux »
Lundi, il a pris contact avec sa nouvelle réalité en coiffant sa seconde casquette, celle de coach de l'équipe réserve qui évoluera en Division d'Honneur.
Une première approche pour celui qui connaît un peu le club (son frère Pascal a joué à Reims), la région (une saison à Sedan) et les hommes. Il est né au Mans comme Olivier Létang, a passé ses diplômes avec Hubert Fournier et a joué au Sco d'Angers avec Olivier Guégan (1991-1994).


David Guion, vous savez à quel point il y a du travail ici…
« J'en ai eu beaucoup à Saint-Etienne. Pendant ma carrière de joueur, j'ai su que je voulais former. J'ai passé mes diplômes et Arnaud Dos Santos m'a donné ma chance à Istres en 2001. A la fin de ma carrière, j'avais le Certificat de formateur (exigé pour diriger un centre de formation). En dix ans, j'ai balayé toutes les divisions : U14, CFA2, CFA, L1, L2… La DH, jamais ! C'est une première mais, avec l'expérience du haut niveau, il y a quelque chose à faire partager, à inculquer aux jeunes joueurs. Et il y a des valeurs de convivialité et d'humilité dans le monde amateur. La réserve sera aussi là pour remettre en forme les pros. Ce sera une mission. Ils préféreraient le CFA ou le CFA2. C'est pourquoi il faut remonter. »


Et au niveau des jeunes ?
« Je superviserai les U19 et U17 qui doivent impérativement se maintenir au niveau national. Mais, j'aurai aussi un regard sur la préformation et même les tout petits. Il est important que le discours soit le même à tous les niveaux. »


Vous savez aussi l'urgence pour le Stade de se développer. Le maintien de son agrément centre de formation est à ce prix…
« C'est un chantier. Il y a une année pour connaître les hommes, apporter une pierre à l'édifice. Un centre de vie serait quelque chose de magnifique pour l'identité du club. »

(*) Kevin Mayi a signé pour trois ans.

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Centre de vie : l'ultimatum
Le Stade de Reims souhaite implanter son centre de vie sur le site de l'ancienne BA112, délaissée par les militaires le mois dernier. Le club a d'ailleurs dévoilé son dossier mi-juin (bâtiment de pros, celui de la formation, terrains…) Mais, le projet de reconversion du site étant au point mort, le Stade a exigé une réponse pour le 10 septembre. Si de nouveaux éléments « tangibles » ne lui sont pas adressés à cette date, « on activera notre plan B », confiait Didier Perrin, sans dire en quoi constituait cette solution de rechange.
« L'arrivée de David Guion est une avancée pour le club, renchérissait Olivier Létang. La concrétisation de notre centre de vie doit être une seconde étape.

Anthony Weber : On sent que ça approche
Comment se passe ta préparation ?
Bien même si j'ai dû l'adapter les deux premières semaines car en fin de saison j'avais un petit souci avec mes adducteurs et un début de pubalgie. On pensait qu'avec les vacances ça s'améliorerait mais ça n'a pas été le cas. Depuis une semaine et demi tout va pour le mieux. On a de nouveau bien travaillé à Port-Crouesty où cela a été dur mais on en est sorti prêt physiquement.
Trois semaines avant Marseille on est déjà pas mal et j'espère que ça va se confirmer contre Valenciennes.

Tu n'as donc pas ressenti de douleur contre Vannes ?
Non car on a rencontré un vendeur de shorts spéciaux qui soulagent les adducteurs et le pubis. Momo Fofana, Gaëtan Courtet et Alexi Peuget le portent aussi. Depuis les douleurs disparaissent petit à petit et ça nous permet d'enchainer les séances sans problèmes.

Tu parlais de Port-Crouesty, y a-t-il eu des discussions individuelles avec le coach ?
Non. Elles sont prévues en fin de semaine. On est resté sur la vie de groupe là-bas.

Tu as fait ton premier match à côté de Mohamed Fofana, comment ça s'est passé ?
Bien. On n'avait pas eu beaucoup l'occasion d'évoluer ensemble à l'entrainement dans les petits jeux proposés. On a beaucoup communiqué. On s'est aussi rendu la tâche facile en marquant trois fois consécutivement. Les Vannetais étaient asphyxiés par notre pressing donc on a eu peu de choses à faire. On s'est juste parlé "droite, gauche, ça vient", les choses habituelles et ça s'est bien passé.

Comment as-tu vécu la journée des abonnés ?
C'était sympa. Je suis toujours ravi d'aller à la rencontre des supporters. C'est une journée très agréable. On discute beaucoup et les gens sont heureux de nous voir. On ne s'était pas vu depuis deux mois donc on était heureux de se revoir.

On joue Valenciennes vendredi, c'est la configuration Ligue 1, ça se rapproche !
Oui car il ne reste que trois matches amicaux. Le coach aura peut-être envie de dégager une petite équipe de titulaires. On va donc rentrer dans le vif du sujet. Il faudra être concentré et on va voir si on est prêt pour affronter Marseille.

L'OM donc, quel est ton sentiment à trois semaines du match ?
On y pense, c'est clair. On ne se prend pas la tête avec mais on sent que ça approche. On a à coeur de faire deux gros matches contre Valenciennes et Nancy pour être prêt. Contre l'OM ce sera un match comme un autre mais c'est de la Ligue 1 donc il va tous falloir élever notre niveau de jeu. Avec l'état d'esprit qu'on a affiché l'an dernier, si on le garde, tout devrait bien se passer.

Justement, à ton niveau, que penses-tu devoir améliorer ?
Il faut que je travaille sur mon impact physique et sur mon agresssivité, c'est ce que l'on me dit depuis des années. Je sais que techniquement ça devrait aller car c'est mon point fort. Il faut donc que je sois concentré dans ces domaines pour élever mon niveau de jeu. La Ligue 1 m'y oblige.

Tu vas y croiser des sacrés adversaires, Ibrahimovic, Rémy, Gomis, etc...
C'est clair ! Il y a beaucoup de très grands attaquants. Rémy j'ai joué contre lui en jeunes, c'est très fort, et il faudra être prêt pour que ça se passe bien.

H. Fournier : Valenciennes, un test important
Hubert Fournier était présent devant les médias, ce jeudi, au centre d'entraînement des Thiolettes. Extraits.

Le match contre Valenciennes, samedi :
Nous ne sommes pas encore dans l’optique d’une équipe type. Nous allons disputer trois matches en une semaine, nous allons donc pousser les temps de jeu pour la plupart des joueurs de l’effectif. Même si nous ne sommes pas en compétition, ce match aura tout de même valeur de test important à mes yeux. Cette équipe de Valenciennes est amenée à nous donner des enseignements à l’issue de ce match. L’occasion aussi pour certains joueurs de montrer autre chose que lors du match contre Vannes, surtout au niveau du comportement. Ces prochains matches sont autant de bonnes occasions pour eux.

Les entraînements :
Nous sommes dans une phase où l’on travaille davantage la construction du jeu, l’élaboration des stratégies. C’est pourquoi les matches de préparation sont importants car ils nous permettent de mettre en pratique tout ce que l’on met en place durant les entraînements. Toutes ces rencontres doivent nous permettre d’être au mieux pour la réception de Marseille, le 12 août, et nous préparer à ce qui va nous attendre le reste de la saison.

L’Olympique de Marseille :
J’ai regardé leur match hier, (Marseille rencontrait les Suisses du FC Thoune (3-3), mercredi). J’ai trouvé le rythme pas vraiment élevé. Il y avait tout de même la chaleur, à prendre en compte. Il y a quoi qu’il arrive des joueurs de qualité comme Amalfitano. J’ai trouvé que Gignac était plus en jambes que les derniers temps. Il y a certainement chez lui davantage de confiance qu'auparavant

Reims, ville départ du Tour de France
Publié le 24/07/2012 à 16:17, mis à jour le 24/07/2012 à 18:23
Début du passage en revue des vingt clubs de L1 qui ouvriront le Championnat le 10 août. Première étape : Reims, l'ancêtre qui renaît.

"33 ans après, le mythe renaît." C’était il y a deux mois, et c’est déjà de l’histoire. Ce libellé inscrit sur le bus à impériale qui avait défilé dans toute la ville, devant des milliers de personnes, reflète le sentiment général partagé par tous les supporters rémois. Jonquet, Kopa, Muller, Onnis ou Bianchi, vont donc enfin avoir des successeurs. Pour revenir en Ligue 1, le Stade a livré une saison quasi-parfaite dans l’antichambre de l’élite. Sur le podium du début à la fin, les Rémois auront bien su gérer leur panne d’hiver pour remettre le contact au printemps, et s’offrir une liesse qui leur fait renouer, enfin, avec leur glorieux passé.

Malgré des départs importants (Gamiette, Gragnic, Toudic), le club marnais a réussi à poursuivre l’élan des six derniers mois excellents de la saison 2010-2011, et son collectif rôdé lui a notamment permis d’être intraitable à Delaune (43 points sur 57 possibles). Sa réussite doit beaucoup au recrutement intelligent comme le prêt de Kamel Ghilas, auteur de 14 buts, qui s’est engagé définitivement avec le club champenois. Pour se maintenir en Ligue 1, Jean-Pierre Caillot affirmait en mai vouloir six à sept recrues, et le compte est déjà bon, mi-juillet. Mais sa bonne tenue dépendra beaucoup de l’efficacité de Fauvergue, qui aura la lourde tâche de remplacer Fauré, meilleur buteur rémois du dernier exercice et qui a décidé de ne pas prolonger. "Crève-cœur" pour la direction, décision incompréhensible pour les fans, le Toulousain aura une fois de plus manqué son rendez-vous avec la Ligue 1. Pour Reims, qui a remonté l’horloge, sa nouvelle idylle ne fait que commencer, et le 12 aout contre l’OM, le temps aura enfin fini de s’être arrêté, en 1979.

LA PROBLÉMATIQUE : Comment gérer l’émotion ?
La longue période de disette du club champenois va cesser. Et c'est toute une génération qui va être chamboulée. Car les supporters rémois ont passé plus de temps à glorifier le passé du sextuple champion de France (1949, 1953, 1955, 1958, 1960 et 1962), qu'à s'enthousiasmer de son niveau actuel. En accédant enfin au graal de la Ligue 1, Reims va vivre dans un environnement particulier, et il lui faudra gérer cette folie qui va l’envahir dès la première rencontre contre l’OM, le 12 août.

POINT FAIBLE ET POINT FORT
Titulaire depuis deux saisons, Kossi Agassa semble renaître, à 33 ans. L’international togolais a multiplié les matches de haut niveau la saison dernière, sauvant son équipe de grandes désillusions, grâce à des arrêts de grande classe sur sa ligne. Cité parmi les quatre meilleurs gardiens de Ligue 2, ce rempart de qualité compte poursuivre à l’échelon supérieur.

Le départ de Romain Amalfitano à Newcastle pose en revanche bien des problèmes à Hubert Fournier. Excellent tireur de coups de pied arrêtés, milieu polyvalent, le frère du Marseillais manquera forcément au Stade de Reims. Grzegorz Krychowiak et Antoine Devaux seront en charge de le remplacer, en attendant peut être un milieu de terrain supplémentaire.

LA STAR : Kamel Ghilas
Le baroudeur aurait-il trouvé son havre de paix ? En 28 ans de carrière, le parcours de Kamel Ghilas ressemble à celui d’un pigeon voyageur. Quatre championnats différents (France, Portugal, Espagne, Angleterre), avant l’explosion, enfin, de ses qualités qui laissaient entrevoir un potentiel certain mais rarement exploité. Toute la saison dernière, l'international algérien, deuxième meilleur buteur de l'équipe, a su se montrer décisif quand il le fallait. Ce Phocéen revendiqué, amoureux fou de l’OM, puissant et endurant, a décidé de continuer l'aventure avec Reims, en Ligue 1. Libéré de sa dernière année de contrat avec Hull City, il sera le fer de lance de l'attaque rémoise cette saison, et de son rendement dépendra une grande partie de la saison du club champenois. Mis à l’écart en sélection nationale, il a même effectué son retour avec les Fennecs contre le Niger, fin mai. Preuve que la maturité n’arrive jamais trop tard.

L'ENTRAÎNEUR : Hubert Fournier
"Le DVD du match de ce soir ira au rayon des bons souvenirs." Après la victoire contre Monaco, début mai, qui validait la remontée des Rémois, Hubert Fournier laissa éclater sa joie. L'ancien défenseur de Guingamp, qui avait déjà connu une montée avec les Bretons en tant que joueur, a su rebondir après son éviction au poste d’entraîneur de Gueugnon, en 2008. Devenant l'adjoint de Marc Collat l'année suivante, à Reims, il lui a finalement succédé, le 18 mai 2010. Leader dans l’âme, celui qui a toujours voulu diriger, a réussi l’exploit de ramener le Stade dans l’élite du football français.

LA VALEUR MONTANTE : Grzegorz Krychowiak
Formé en Pologne, Grzegorz Krychowiak a rejoint en 2006 les Girondins de Bordeaux, qu'il a quittés pour Reims trois ans plus tard en prêt. Milieu défensif technique, il a été élu "meilleur stadiste" par les supporters rémois, en 2011. De retour à Bordeaux l'an dernier, sans réussir, prêté à Nantes où il a brillé lors des six derniers mois, il a fait son retour à Reims où il s'est engagé pour trois saisons. A suivre de très près.

LE CHIFFRE : 6
La Division d'honneur du Nord-Est, équivalent du sixième échelon du football français : voilà l’enfer d’où revient le Stade de Reims, après sa liquidation judiciaire en 1991

Le Stade de Reims a décroché le match nul (1-1) à Valenciennes, pour son 3e match de préparation.
But pour Reims : Toudic (31e)
But pour le VAFC : Aboubakar (61e).
Rendez-vous, mercredi 1er août, à Epernay, pour la rencontre amicale Stade de Reims-UNFP.

Valenciennes - Stade de Reims (1-1)
Après Dijon et Vannes, le Stade de Reims se rendait ce samedi, sur la pelouse de Valenciennes, au stade du Hainaut, pour disputer son troisième match de préparation pour cette saison 2012/2013.
Les joueurs du Stade de Reims ayant connu des problèmes de circulation, la rencontre a dû commencer avec une vingtaine de minutes de retard. Une mésaventure qui n’a pas empêché les hommes d’Hubert Fournier de bien débuter ce match, et d’ouvrir le score grâce à Julien Toudic (31e). Suite à une frappe de Franck Signorino, qui termine sa course sur le poteau, Toudic suit et pousse ainsi le ballon au fond des filets (0-1, 31e). Le Stade de Reims conservera cet avantage jusqu’à la pause. Scénario inverse en deuxième mi-temps, puisqu’à la 61e minute, ce sont les Valenciennois qui se distinguent : A la réception d’un centre de Dossevi, l’avant-centre Vincent Aboubakar égalise pour Valenciennes (1-1). Le score en restera là. Pour son premier match de l’année face à une équipe de Ligue 1, le Stade de Reims décroche un bon nul à l’extérieur. Prochain match amical : Mercredi 1er août, à 18h00 à Epernay, face à l’UNFP.

Feuille de match :
Stade de Reims : Agassa – Glombard (Mandi, 65e), Tacalfred (Cap.), Weber (Fofana, 65e), Signorino (Sekkat, 46e) – Krychowiak (Ca, 65), Devaux (Ramare, 65e), Fortes, Ayité – Toudic (Ghilas, 65e), Courtet

VAFC : Penneteau - Mater (Cap.) (Traoré, 78e), Isimat-Mirin, Gil (Angoua, 78e) , Nery - Camara, Saez - Dossevi (Da Silva, 84e), Kadir (Ducourtioux, 68e), Danic - Aboubakar (Nguette, 84e)

La réaction d'Hubert Fournier :
« Sur le contenu du match nous pouvions espérer marquer un ou deux buts de plus. Nous avons eu les opportunités. Nous avons manqué un peu d'efficacité offensive. Nous avons subi l’égalisation sur une erreur d’inattention. Au niveau Ligue 1, ça ne pardonne pas. Les enseignements sont plutôt positifs sur l’ensemble de la rencontre. Nous avons eu un comportement assez homogène sur l’ensemble des joueurs qui ont participé à la rencontre. Ce qui n’avait pas été le cas il y a eu une semaine contre Vannes. Cette fois tout le monde s’est mis au diapason, et c’est important ».

Stade de Reims (Amical) / Un grand bol de confiance
Les Stadistes auraient pu prendre le large en première mi-temps. Mais ils ont concédé le nul sur une erreur de Khalid Sekkat face à Aboubacar.

REIMS (Marne) Dominateurs mais finalement mal récompensés au tableau d'affichage, les Rémois ont laissé une belle impression sur le terrain de Valenciennes, pour leur premier test face à une équipe de L1.

QUAND, l'été dernier, un peu à la même époque, le Stade avait dominé Lille (1-0) à Linselles, on avait évoqué un feu de paille. Qui, en fait, n'en était pas un.
Douze mois plus tard, dans l'arène du Hainaut, les Stadistes se sont encore offert une sortie convaincante, même si le score de la confrontation avec leur voisin rival valenciennois s'avère cette fois beaucoup moins flatteur que la prestation d'ensemble.

« On sent une équipe qui joue libérée »
Dominé dans tous les compartiments du jeu, dépassés par le rythme échevelé imprimé par des visiteurs en jambes et inspirés dans la construction, Valenciennes s'en sort finalement plutôt bien avec ce nul bêtement concédé sur une erreur de Sekkat. Ce qui faisait dire à Hubert Fournier que son équipe avait encore des progrès à faire dans la concentration. « Sur une touche anodine suivie d'une faute de placement, on encaisse un but évitable. C'est dommage. »
La notation de la copie nordiste souffre en effet de cette inattention. Car pour le reste, Reims a laissé une bien belle image sur la pelouse du Hainaut.

« Reims reste sur une bonne dynamique, a reconnu Daniel Sanchez, le coach local. On sent une équipe en confiance, qui joue libérée. Ses joueurs ne doutent pas, se lâchent, et posent forcément des problèmes à l'adversaire. »
Suffisant pour en faire un adversaire à redouter en championnat ? « Difficile de se projeter. Reims, comme nous, fait partie des dix-neuf équipes qui lutteront pour le maintien. »
« Ce n'est qu'un match amical, assurait Hubert Fournier, mais notre prestation nous permet d'engranger de la confiance. »
Il était rejoint dans son analyse par son adjoint, Olivier Guégan, qui mettait, lui, l'accent sur le nombre d'occasions que les Stadistes s'étaient procurées, notamment sur coups de pied arrêtés. « Incontestablement, l'équipe est en progrès dans la gestion du jeu. »

Une chose semblait certaine, hier : si le Stade parvient à développer un jeu aussi séduisant, il devrait être récompensé. « Ils nous ont fait courir après le ballon, reconnaissait Daniel Sanchez. Pour nous, il était difficile de le conserver très longtemps car il nous manque manifestement un ou deux joueurs créatifs. J'attendais mieux de Kadir qui n'a pas su apporter le liant nécessaire entre les lignes. »
Bousculés par des Rémois entreprenants, à l'image du duo Krychowiak - Devaux, les Nordistes s'époumonèrent à chasser un ballon qu'ils ne pouvaient maîtriser. « Notre comportement a été satisfaisant dans le travail de harcèlement et de pressing », a confirmé Hubert Fournier.

Sans un manque de réussite devant le but, Reims aurait pu s'octroyer un large avantage avant la pause. Les coups francs de Devaux auraient mérité d'être beaucoup mieux exploités par Toudic, Courtet et Ayité.
Mais à quinze jours de la réception de Marseille, les Rémois ne souhaitaient pas être plus royalistes que le roi. « C'est encourageant. C'est de loin notre sortie la plus probante, avouait Johann Ramaré. Nous avons encore du temps pour peaufiner les détails. »
Les Valenciennois, souvent sifflés par leurs supporters, ne pouvaient pas en dire autant.