[CLUB] - STADE DE REIMS

[JJacq]

J'avais presque vu juste avec mes pronos pour ce match, j'avais mis 4-0 pour Lille...

Il faut avouer qu'avec les blessés et les suspendus, Reims laissait des couloirs...

[spoucknick00]

tu devrais revoir Reims PSG sa te calmera 2 minutes PPDM

c est vrais que niveau blessé , l infirmerie affiche complet et la ce soir ...boom reblessé on a jouer avec 3 veritable defenseur (le 4eme c etait un attaquant mdr )...sa fait peu quand tu sais qu un des 3 est une pinne d huitre en ce moment .... Mais lille , ils ont ete gigantesque payet , il est enorme ce mec (kalou il ira bisé le cul des Milieu pour son 1er but c est cadeaux )
sinon a titre personnel , ben j ai trouvé ce stade moyen ...l ambiance nul . J avais l impression d etre au parc des princes , les mecs chantent a partir du moment qu ils gagnent (a 2 a 0 je precise) :siflotte: et on entendait rien , Les remois ont ete la jusqu au bout ...fiere de nos ultrem / Ultra ils se sont jamais arreter de chanter

[babar051]

Fournier : «Une défaite logique»
«Nous avons joué à un niveau moindre par rapport à d'habitude. Vu l'écart entre les deux équipes, il n'y avait rien à espérer ce soir», a déclaré Hubert Fournier, l'entraîneur de Reims, après la défaite contre Lille (0-3).
Hubert Fournier estime que son attaque n'a pas été au niveau contre Lille vendredi. (L'Equipe)

Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «Une défaite logique face à un adversaire plus fort, avec des individualités que nous n'avons pas mis sous pression, donc nous avons été punis. Nous, nous avons joué à un niveau moindre par rapport à d'habitude. Vu l'écart entre les deux équipes, il n'y avait rien à espérer ce soir. On a affiché trop de lacunes défensives pour faire un résultat ici. On a un match important chez nous lors de la prochaine journée face à Lorient. Maintenant il va falloir y mettre plus d'ingrédients pour espérer un résultat et valider notre maintien, car il n'y a rien de fait.»

Franck Signorino (défenseur de Reims) : «Je pense que Lille est meilleur. Maintenant, je suis convaincu qu'il y avait quelque chose à faire, mais on prend ce deuxième but trop rapidement alors qu'on avait eu une occasion en début de seconde mi-temps. Lorsque Payet ou Kalou ont le ballon avec autant de liberté, c'est compliqué... Il faut prendre conscience qu'il faut valider au plus vite notre maintien. On a les cartes en mains. Face à Lorient lors de la prochaine journée, ça sera notre finale de Coupe de France à nous. Je suis sûr qu'on a le mental pour y arriver, car, quand nous étions relégables, nous avons eu ce mental pour sortir de cette zone.»

[spoucknick00]

euh fournier parle de l attaque ...c est surtout du milieu de terrain qu il faut parler :siflotte: et que dire de la defense bref . Signorino a raison dé l entame de deuxieme mi temps on a enfin vu le vrais reims mais quand tu as un mec qui s appel payet ...ben sa fait mouche si on le laisse trop jouer au ballon , il a tuer les remois avec ce deuxieme but ... bah , ils etaient largement superieur dans tout les domaines

[babar051]

Lille OSC - Stade de Reims 3-0

Lille- Stade de Reims 3-0
Ligue 1 – 36e journée
Grand Stade de Lille - Spectateurs : 43 689


Lille : Mouko – Digne, Beria, Chedjou, Basa – Balmont (Gueye, 88e), Payet, Martin, Mavuba – Kalou (Roux, 90e), Rodelin (Origi, 71e)
Stade de Reims : Agassa – Signorino, Tacalfred Weber, Souaré – Ca (De Preville, 12e) (Ouali, 64e), Devaux, Ramare, Ayité, Diego – Courtet

But pour Lille : Kalou (19e et 77e), Payet (49e)
Avertissements pour Lille : Balmont (31e), Beria (63e)
Avertissements pour Reims : Souaré (37e), Diego (44e), Devaux (82e)

Pour sa première au Grand Stade de Lille, le Stade de Reims s’est incliné face à une équipe qui aura fait respecter la hiérarchie du classement.

Dès le coup d’envoi, le LOSC prend le jeu à son compte et se montre rapidement dangereux : Sur un bon centre ras de terre venu de la droite, Rodelin est à deux doigts de couper la trajectoire et tromper Kossi Agassa (7e). Quelques minutes plus tard, premier coup dur pour les hommes d’Hubert Fournier : Touché, Bocundji Ca doit laisser prématurément sa place à Nicolas De Preville. Les Lillois continuent de dominer les débats et enchaînent les situations dangereuses : Sur un nouveau centre venu de la droite, Digne tente une reprise acrobatique qui passe heureusement à côté de la cage d’Agassa (18e). Une minute plus tard, les joueurs de Rudi Garcia parviennent logiquement à leur fin : Salomon Kalou, perce dans l’axe, prend la défense de vitesse, et vient crocheter Kossi Agassa avant de pousser le ballon dans le but (1-0, 19e).
Les Lillois sont même tout proches de doubler la mise par Dimitri Payet, qui trouve la barre d’une superbe frappe enroulée. Un but à zéro : c’est le score à la mi-temps. On se dit alors que les espoirs sont encore permis.

Kalou crucifie les Rémois
Mais, dès la reprise, Dimitri Payet vient crucifier les Rémois sur une frappe du gauche qui vient, cette fois, se loger dans la lucarne de Kossi Agassa (2-0, 50e). La messe est dite. La première apparition de Bilal Ouali en Ligue 1 côté Rémois ne changera malheureusement rien à l’affaire. Les Lillois concluront cette soirée par un troisième but signé Salomon Kalou (3-0, 77e).
Une soirée à oublier…et un maintien à aller chercher, la semaine prochaine face à Lorient au stade Delaune.

Au terme de ce match avancé de la 36e journée de Ligue 1, le Stade de Reims conserve sa 14e place totalisant 39 points au compteur.

[babar051]

J-P. Caillot : Un Lille « Ligue des Champions »
Ce soir on a vu une équipe niveau Ligue des Champions. Lille n’a pas joué sur sa valeur ces derniers matches. Leur entraîneur avait souligné que c’était un match très important pour eux. Ils ont mis les ingrédients. Nous, de notre côté, il y avait trop de manques, en termes de joueurs, de blessés, de suspendus. On sait que si nous ne sommes pas à notre meilleur niveau on n’a rien à espérer face à ce type d’équipe. Ce soir malheureusement, on a vu un petit Stade de Reims, contre un grand Lille.

H.Fournier : Une défaite logique
C’est une défaite logique face à un adversaire plus fort, avec des individualités qui nous ont fait mal. C’est sûr qui si on laisse les Kalou, les Payet, arriver à manœuvrer à l’approche de notre but, on est fatalement punis, ce qui est arrivé ce soir. Nous sommes logiquement battus par un adversaire qui a joué à son niveau, alors que nous avons joué à un niveau moindre par rapport à ce que l’on a produit dernièrement.

D.Perrin : Victoire impérative face à Lorient
C’était très difficile, surtout pour une équipe rémoise diminuée, avec l’absence de pas mal de joueurs. Il y avait en face une grosse équipe de Lille qui nous a archi-dominé. 3-0 c’est dur. Surtout pour le goal-average. Nous étions tout de même désarmés ce soir. Il faudra absolument gagner la semaine prochaine face à Lorient. C’est impératif.

[babar051]

Le Stade de Reims piétine
Salomon Kalou dribble Kossi Agassa, le portier rémois, pour marquer dans le but vide et donner l'avantage à Lille à la 19e minute.

FOOTBALL (L1). Trop diminué et forcément vulnérable, le Stade, d'une incroyable fragilité, a logiquement encaissé une lourde défaite (3-0) hier à Lille. Le maintien se jouera samedi à Delaune contre Lorient.

IL n'y a pas eu photo. Les craintes étaient réelles et le Stade de Reims est tombé avec une grande naïveté dans le piège tendu par des Lillois remontés comme des coucous.
« Il y avait trop d'écart », a jugé avec franchise Hubert Fournier, général aux troupes décimées par les blessures. La défaite est donc logique et elle doit surtout vite être oubliée afin de se concentrer sur Lorient, « une finale », comme l'a reconnu Franck Signorino.
Les Stadistes vont passer ce long week-end à attendre les résultats de leurs principaux adversaires. Au pire, ils peuvent se retrouver avec un petit matelas de deux points en cas de succès conjugués d'Evian (face à Nice) et Nancy (à Bordeaux).
« On ne veut dépendre de personne, a réagi Johann Ramaré. Notre maintien, on va l'assurer par une victoire ».

LE CONTEXTE
« C'est le match le plus important de l'année », avait annoncé Rudi Garcia afin de prévenir ses joueurs, mais aussi les supporters, de tout relâchement. « Trois matches, trois victoires, on fait le plein et on se qualifie pour l'Europe », avait précisé Rio Mavuba.
Le Losc au pied d'argile ces derniers matches, s'est subitement métamorphosé en bulldozer décidé à tout détruire sur son passage.
En face, les voisins rémois, très handicapés par les absences, y compris la défection de Bocundji Ca après moins d'un quart d'heure de jeu, étaient dans leurs petits souliers.
L'objectif des Rouge et Blanc ? Tenir le plus longtemps possible et tenter de bien préparer la « finale » de samedi prochain face à Lorient.

LA TACTIQUE
Ça sentait le colmatage côté rémois. Avec toutes ces absences, Hubert Fournier a dû composer une équipe expérimentale et forcément déséquilibrée. Pas vraiment recommandé face à un candidat à l'Europe.
Le jeu rémois a manqué de liant et de tranchant, à l'opposé de celui des Lillois, bien équilibré autour d'un 4-3-3, et animé par de brillants solistes.

LA PHYSIONOMIE
C'est à croire que les Rémois ont le réveil difficile. Après avoir encaissé un but de Mutu dès la 24e minute la semaine dernière, c'est Kalou qui scorait hier après… 19 minutes de jeu. Six minutes après la sortie sur blessure de Ca, le seul milieu défensif de métier aligné hier.
Au handicap des absences s'ajoutait celui du tableau d'affichage alors que les Rémois s'échinaient à trouver leurs marques dans un stade déjà en transe.
Les vagues rouges obligeaient les « Blanc » d'un soir à reculer. Les Rémois retrouvaient progressivement leurs esprits malgré un tir sur la transversale de l'omniprésent Payet. Ils auraient même dû bénéficier d'un penalty, lorsqu'en toute fin de mi-temps, Chedjou accrochait volontairement Diego dans la surface.
Comme face à Sochaux, Lille déroulait avec facilité. Les Rémois couraient dans le vide en quête d'un ballon qui leur brûlait les pieds dès le premier contrôle.
Malmenés, sur la corde raide à chaque incursion nordiste, les Stadistes encaissaient logiquement deux, autres buts signés des goleadors locaux, Kalou et Payet. Comme à la parade.

LE TOURNANT
Incontestablement, la sortie prématurée (13e) de Bocundji Ca, touché au genou droit. Le remplaçant attitré de Grzegorz Krychowiak en sentinelle devant la défense quittait le navire dès les premières grosses vagues. Sans lui, c'est toute une stratégie qui prenait l'eau et le Stade ne s'en remettra jamais.

LE CHIFFRE : 2
C'est la deuxième fois cette saison que le Stade de Reims concède un cinglant 3-0 en déplacement. La première fois, c'était à Lyon lors de la 13e journée. C'est à Troyes (28e journée) que les Marnais ont encaissé le plus grand nombre de buts (4-2).

PAROLES DE COACHES
Hubert FOURNIER (Reims) : « Je ne veux pas me retrancher derrière l'excuse des nombreux absents, même si ça a amoindri le collectif. Nous sommes déçus car nous souhaitions réussir un bon match ici. Mais on s'est vite rendu compte que la soirée allait être difficile. On est tombé sur plus fort que nous, comme ça a déjà été le cas une fois ou deux cette saison. On avait comme un sentiment d'impuissance et notre bonne volonté n'a pas suffi ».
Rudi GARCIA (Lille) : « J'attendais une réaction du groupe. Tous les joueurs ont évolué à leur meilleur niveau face à une équipe de Reims pas si facile que ça à manœuvrer. Mon équipe était déterminée à faire oublier les 15 dernières minutes face à Sochaux, qui ont vu nos supporters passer du rire aux larmes. On a fait ce qu'il fallait. Nous sommes tributaires des performances de nos adversaires directs ».

[spoucknick00]

c est con que ce penaltie n a pas ete sifflé , sa aurait changer la gueule du match (enfin faut deja le marqué )

[Matrimoni]

hier sur RMC Larqué disait que le problème à Reims, c'est que quand Courtet marque pas, c'est Fauvergue qui marque, quand Fauvergue marque pas, c'est Courtet qui marque, et quand aucun des deux ne marque, personne d'autre ne marque... joli résumé je trouve, non ?

[spoucknick00]

le jour ou larqué parlera du stade de reims en connaissant le club , il pourra l ouvrir . Il ne peut pas saqué Reims , et Fernandez , j en parle meme pas depuis son echec ici , il a les boules . A tel point l année derniere il a viré un consultant de RMC car il le charrié trop vis a vis de ça .

on a joué avec une equipe ayant 3 defenseur de metier sur le terrain le 4 defenseur etait a un attaquant , forcement sa pouvait pas s arranger . Ensuite Krycho suspendu , on a un mis un milieu offensif a sa place ...comment veux tu defendre avec que des joueurs a vocation offensif .Sur le banc tu avais 5 joueurs ...4 attaquants et un milieu :siflotte:

ensuite reims joues avec une seul pointe et fauvergue avec 2 buts marqué lol quoi . il oublis floyd / Fortes qui marque autant que fauvergue mais le probleme a reims cette année c est le nombre de blessé , c est affligeant (surtout fortes ou les enculé de corses samedi derniere ont fait expret de taclé sur la cheville de fortes car ils savaient qu il avaient une vise a ce niveau la et du coup rechute et reblessé , on a joué a 10 la semaine derniere car il venait de rentrer) bref qu il ferme sa gueule larqué , il connait pas reims et a RMC c est un sujet tabou entre lui et fernandez faut pas en parler de reims

[JJacq]

Mais si RMC en parle... Jeudi soir, des supporters en ligne, des analyses, du Courbis qui aime bien Reims... C'est avec ça que j'ai su que Reims allait en prendre, d'où mon 4-0 en pronos... et le 3-0 au final.

[spoucknick00]

ah pourtant babar ecoute rmc , on a du mettre trop tard , j aurais bien voulu savoir ce qu il a dit

[babar051]

Un Stade de Reims hors sujet
Johann Ramaré ici face à Dimitri Payet : « Nous avons été trop tendres, pas assez agressifs »


FOOTBALL (L1). Dominé et dépassé par le rythme infernal imprimé par les Lillois (3-0) le Stade de Reims est passé à côté de son sujet vendredi. C'est ce qu'explique son expérimenté milieu de terrain.

UN match courageux, sans éclats. Dans un Grand Stade à l'ambiance européenne, Johann Ramaré s'est montré courageux, concerné, mais n'est pas sorti du lot.
Le milieu breton est même rentré dans le rang, parant souvent au plus pressé face aux coups de corne d'un adversaire simplement supérieur.
La déception évacuée, il se projette déjà vers Lorient, « un match à gagner à tout prix ».

Johann dans quel état psychologique sort-on d'un tel match ?
« Déçu, forcément. De n'avoir pas joué, d'être passé à côté du sujet. Avec aussi cette désagréable impression d'avoir trop respecté l'adversaire, alors qu'on s'est rendu compte, en fin de 1re mi-temps, que, lorsqu'on parvenait à le bousculer, comme toutes les équipes elle laissait des failles. Mais nous n'avons pas su en profiter ».
Comment expliquez-vous ces difficultés ?
« Nous avons été trop gentils, trop tendres, dépassés à tous les niveaux. On leur donne des buts.
Nous avons aussi manqué d'agressivité et donc jamais su les mettre en danger. L'impression prédominante, c'est d'être passés à côté ».
C'est plus la qualité du jeu affichée que la domination attendue de Lille qui vous déçoit ?
« Même à 1-0, on a toujours cherché à les faire douter. Bien sûr que Lille est supérieur au Stade de Reims, mais c'est le cas de beaucoup d'équipes de ce championnat. Si on s'arrêtait à ça, on n'aurait gagné aucun match.
Ce qui est dommage, c'est qu'on avait l'occasion de se frotter à une très belle équipe, qui a connu la Ligue des champions, qui évolue dans un très beau stade. Le genre de match que l'on rêve de jouer tous les week-ends, et reste ce sentiment de n'avoir pas été à la hauteur ».

« Lorient, une finale ! »

Le penalty non sifflé en fin de 1re mi-temps change-t-il la donne ?
« À vitesse réelle, je ne pensais pas qu'il y avait faute, mais les images démontrent le contraire. C'est dommage, mais je ne pense pas que l'on méritait plus que ce qu'on a eu. On ne va pas se cacher derrière ce fait de jeu, même s'il aurait pu changer pas mal de choses ».
On savait que ce n'était sans doute pas ici que l'on allait cueillir les points qui nous manquent. Même si on l'espérait secrètement. Il faut donc très vite se tourner vers Lorient pour un match qui va être la finale de la saison ».
Comment voyez-vous cette rencontre ?
« On n'aura pas le droit à l'erreur. Nous avons joué chez nous, devant notre public. Le stade sera plein. Il ne faudra pas se cacher. Il faudra jouer, mordre à pleine dent dans le ballon. On ne pourra pas faire autrement si on veut battre Lorient ».
Vous allez regarder les matches du week-end qui pourraient vous redonner le moral…
« Tout dépendra des résultats. Ce n'est pas évident d'être tributaires des autres. En cas de succès de nos concurrents directs (Nancy et Evian), ils reviendront à deux points. On va donc supporter leurs adversaires.
Dans tous les cas, on sait qu'il nous manque une victoire et on a vraiment envie que le maintien vienne de nous. On n'aura rien à devoir à personne ».

[spoucknick00]

meme sons de cloche sur le terrain des amateurs ...en tout cas les joueurs sont motivé

[babar051]

Le Stade de Reims dos au mur
Kossi Agassa n'y peut rien, le talent de Dimitri Payet a parlé...

FOOTBALL (L1). Les Rémois n'ont pas existé vendredi au Grand Stade de Lille (3-0) servant de proie facile à un adversaire qui n'en demandait pas tant. Un exemple nordiste à suivre pour battre Lorient samedi.

VENDREDI à Lille, le Stade de Reims a pu mesurer le fossé qui existe entre une équipe armée pour disputer une compétition européenne, et une autre qui joue le maintien. Il a manqué trop de choses aux Stadistes - l'habitude des matches à gros enjeux, puissance athlétique, justesse technique, profondeur de banc, variété tactique et talents individuels - pour espérer sortir indemnes de l'antre des Dogues lillois.
« Notre défaite est logique, a reconnu Hubert Fournier, parce que l'adversaire était tout simplement plus fort. Il possède de trop nombreuses individualités que nous n'avons pas réussi à mettre sous pression, et nous avons été punis ».
Évitant de se retrancher derrière les nombreuses absences (Krychowiak, Mandi, Glombard, Fofana) et la sortie prématurée de Ca, l'entraîneur rémois a relevé « trop de lacunes défensives pour espérer réussir un bon résultat », et a confié son espoir que cette lourde défaite suscite chez ses joueurs un sentiment de révolte « afin de valider notre maintien samedi prochain contre Lorient ».
Retour sur un naufrage annoncé.

LA SURPRISE MOUKO
Troisième gardien en début de saison, Barel Mouko a disputé contre Reims, à 34 ans, son premier match en L1. L'ancien Dijonnais a passé une soirée tranquille, n'ayant à intervenir qu'une fois, sur le seul tir cadré stadiste à la 47e minute). « Après 7 buts encaissés en deux matches, c'est une décision mûrement réfléchie, a expliqué Rudi Garcia. Ça n'enlève rien aux qualités de Steeve Elana, mais je pense qu'il n'était pas prêt psychologiquement pour jouer un tel match ».

LE SYNDROME SOCHAUX
Florent Balmont a révélé avoir pensé au match de Sochaux : « J'y ai un peu pensé quand on menait 3-0 à 15 minutes de la fin. Mais la différence, c'est que, ce soir, on avait complètement la maîtrise des événements ».

PAYET LE MODESTE
Dimitri Payet, buteur et passeur, a éclaboussé la rencontre de toute sa classe. L'ancien Stéphanois est revenu sur son 12e but de la saison (et 13 passes décisives) : « J'ai plus l'habitude d'être sur mon pied droit. Après, je ne me suis pas emmerdé non plus avec mon pied gauche… »
Le Réunionnais est impliqué dans 4 des 5 derniers buts de son équipe et sur 43 % des buts du Losc cette saison.

SOUARÉ OBSERVÉ
Titulaire à gauche de la défense, Pape Souaré s'est battu sans trop briller. Prêté par Lille, le Sénégalais passait un test important dans la perspective de son retour au Losc. Il se souviendra sans doute de ses débuts au Grand Stade.

GARCIA FAN DE FOURNIER
Rudi Garcia a rendu un bel hommage à Hubert Fournier. « C'est un garçon intelligent, attachant et honnête, qui fait du très bon travail avec Reims. Il a longtemps été l'adjoint de Philippe Montanier. C'était un duo ou un trio avec Michel Troin qui fonctionnait bien à Boulogne. Hubert voulait voler de ses propres ailes et il a bien fait de le faire, car il a l'air de s'épanouir dans ce rôle de numéro un ».
13
Reims reste l'équipe qui a inscrit le moins de buts en déplacement (13) ? Seul Brest a glané moins de points (8) que lui (11) cette saison à l'extérieur.

DEVAUX ÉNERVÉ
Antoine Devaux n'a pas passé une bonne soirée. C'est une évidence. À plusieurs reprises, le Toulousain a montré son agacement en lançant des gestes d'énervement vers ses coéquipiers. À la fin du match, au micro de beIN Sport, le Normand s'est expliqué : « On prend des buts d'enfants à cause de problèmes de communication. On ne se parle pas. C'était déjà le cas contre Ajaccio. On leur a rendu le match facile. On aurait dû être costauds à la reprise, c'est notre gros défaut. Maintenant, on va jouer le match le plus important de la saison contre Lorient ».

KALOU, LE POISON
Salomon Kalou a inscrit contre Reims ses 12e et 13e buts de la saison, le 10e à domicile. Avec 11 buts, l'international ivoirien égale le Stéphanois Pierre-Emmerick Aubameyang au nombre de buts marqués en 2013.

OUALI DANS LE BAIN
Hubert Fournier a surpris en lançant Bilal Ouali dans le grand bain de la L1. Durant une demi-heure, l'international algérien a beaucoup couru, faisant parfois admirer sa technique. En dépit du résultat, cette soirée restera pour lui un beau souvenir.

BRUNO, POURQUOI PAS REIMS ?
Courtisé par Nantes cet hiver, Gianni Bruno était finalement resté à Lille. Mais l'attaquant belge ne quitte quasiment plus le banc de touche depuis plusieurs semaines. La faute au trio Payet - Kalou - Rodelin, désormais privilégié par Rudi Garcia en attaque. Bastia serait prêt à accueillir cet attaquant de couloir (droit ou gauche) rapide et bon dribbleur, sous la forme d'un prêt la saison prochaine. Et pourquoi le Stade de Reims ne se mettrait-il pas sur les rangs ?

[spoucknick00]

ahhh gianni bruno sa peut etre sympa

[babar051]

tade de Reims / Signorino, dépanneur express

FOOTBALL (L1). Une première dans sa carrière : à Lille, le gaucher stadiste a évolué à droite. Un nouveau défi qu'il a relevé grâce à son habituelle pugnacité. Interview.

À un rendez-vous lillois annoncé compliqué, s'est ajoutée pour Franck Signorino la découverte d'un nouveau poste. Le pur gaucher s'est installé, le temps d'un dépannage express, sur le côté droit de la défense stadiste. Une nouvelle expérience dans la riche carrière du natif de Nogent-sur-Seine, dix-neuf fois titulaire cette saison.

Franck, si on vous avait dit qu'un jour vous joueriez un match de Ligue 1 en position de latéral droit…
« En 32 ans, c'est la première fois que j'occupe ce poste. Même à l'entraînement, je n'évolue jamais en position d'arrière droit. Mais pour les besoins de l'équipe, je n'ai même pas réfléchi ».

Avez-vous été étonné que votre entraîneur fasse appel à vous pour remplacer Christopher Glombard ?
« Pas vraiment. Lorsque le test effectué par Christopher la veille du match s'est révélé négatif, je me suis douté que j'avais une chance sur deux d'évoluer à droite. Dans la discussion, j'ai bien dit au coach que c'est la première fois de ma vie que j'allais occuper ce poste, mais qu'il n'y avait aucun souci, j'allais donner mon maximum ».

Où se situe la différence ?
« Au niveau de l'orientation des épaules, sur le plan défensif, c'est complètement différent parce qu'on n'a pas les mêmes appuis. J'ai essayé de faire au mieux pour aider l'équipe ».

Avec une lourde défaite au final. Comment sort-on d'un tel match ?
« Lille était meilleur, c'est indéniable. Mais je reste persuadé qu'il y avait quelque chose à faire. On a certes subi quelques situations chaudes en 1re mi-temps, mais nous aurions dû bénéficier d'un penalty. Le plus embêtant a été de concéder trop rapidement le deuxième but, alors que nous étions revenus avec de bonnes intentions et avions bénéficié de quelques situations pour égaliser. Mais bon, Lille possède un tel potentiel offensif… »

N'est-ce pas dommage de n'avoir pas pu disputer ce match avec tous vos atouts ?
« C'est dommage, en effet. Mais les joueurs qui ont remplacé les absents avaient l'envie de bien faire. Après, c'est une question d'automatismes, de complémentarité. On a été aussi handicapé très tôt avec la sortie rapide de Bocundji Ca. Ça fait beaucoup, même si cela n'explique pas totalement cette défaite ».

« On va mettre le feu »

Vous voilà dos au mur avant de recevoir Lorient…
« On l'avait dit avant Valenciennes et Ajaccio. Nous avons encore notre destin entre nos mains et on se doit de gagner cette finale contre Lorient ».

Imaginez-vous un scénario catastrophe ?
« Tout est possible. À nous de faire le boulot. Pourquoi imaginer le pire ? On va mettre le bleu de chauffe et on va battre Lorient. On aura besoin, pour cela, de tout un stade, toute une ville derrière nous. On va mettre le feu, bouger cette équipe et prendre les trois points ».

L'équipe est-elle suffisamment solide mentalement pour mener à bien cet objectif ?
« Elle l'a déjà prouvé en se relevant d'une série de quatorze matches sans victoire et en s'extirpant de la zone rouge alors que tout le monde la croyait perdue. On sait faire preuve de caractère ».

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PLUS DE 2 BUTS SOUS FOURNIER
Vendredi à Lille, le Stade a encaissé deux buts pour la 13e fois sous l’ère Hubert Fournier. Il n’a gagné qu’un seul match en encaissant deux buts, c’était en Coupe de France, le 1er février 2011 à Rennes (4-3). Cette mésaventure lui est arrivée quatre fois cette saison (à Lyon, Montpellier, Troyes et Lille) pour autant de défaites.

40 POUR FLOYD AYITÉ
Au Grande Stade, Floyd Ayité a disputé son 40e match pour le Stade de Reims : 18 en 2011-2012, 22 cette saison (dont 1 en Coupe de la Ligue).

WEBER, LE PLUS UTILISÉ
Le vice-capitaine, Anthony Weber (2893 minutes), a détrôné Grzegorz Krychowiak (2880) au classement des joueurs les plus utilisés cette saison par Hubert Fournier. Le duo précède Kossi Agassa (2745), Antoine Devaux (2364) et Mickaël Tacalfred (2329).

BENOÎT MILLOT, LA BÊTE NOIRE
A Lille, l’arbitre francilien, Benoît Millot, dirigeait le Stade de Reims pour la quatrième fois de sa carrière. Bilan : aucune victoire des Rouge et Blanc. Dans le détail : défaite à domicile contre Fréjus (0-1, le 5 mars 2010), nul à Toulouse (1er septembre 2012), à Lyon (0-3, le 18 novembre 2012) et donc à Lille (0-3).

MATCHES SANS BUT MARQUÉ
Au classement du nombre de matches sans but marqué cette saison en L1, Reims (14 dont 10 à l’extérieur) occupe la 6e place derrière Brest, Bastia, Ajaccio, Bordeaux et Evian.

[spoucknick00]

ah ben voila c est la faute a l arbitre , faut dire le penalty non siffler :siflotte:

[babar051]

Stade de Reims / Les trois font la paire
Grâce à Anthony Weber, Mohamed Fofana, mais aussi Mickaël Tacalfred, la défense rémoise figure dans le Top 10 de la Ligue 1.

FOOTBALL (L1). Les récents problèmes de communication fragilisent la défense centrale stadiste. Mais avec Fofana, Weber et Tacalfred aux manettes, elle reste le point fort de l'équipe et la 7e plus hermétique de L1.

L'inquiétude engendre la crispation, alors que dans la position des Rémois, il importe avant tout d'évoluer sereinement. A quatre jours d'un match décisif - « une finale de coupe », comme l'a précisé hier Gaëtan Courtet -, il faut surtout éviter de ressasser ses erreurs. « On doit rester positif », affirme même Olivier Guégan.

Si les problèmes offensifs ont été récurrents cette saison, la tenue de la défense laisse perplexe, alors même que ce secteur demeure le point fort de l'équipe et figure dans le Top 10 (7e) de la Ligue 1. Avec 42 buts encaissés en 36 matches, l'arrière-garde stadiste demeure la plus solide parmi les neuf équipes qui luttent pour leur maintien (*).

C'est en fait la lourde défaite concédée à Lille qui interpelle. Elle fait suite à celle enregistrée à domicile face à Valenciennes (0-1, le 21 avril) et au point offert à Ajaccio (1-1, le 4 mai). L'absence de communication entre défenseurs, confirmée vendredi dernier à Lille (3-0), a sauté aux yeux.

Poste clé

« Pour gagner, il faut certes marquer, mais il convient aussi de ne pas encaisser de but », estime Hubert Fournier. L'entraîneur rémois cherche une explication à ces coupables hésitations. « L'association Tacalfred-Weber a fait ses preuves. Ces deux-là ont joué une dizaine de matches ensemble. « Micka », qui n'a pas toujours été titulaire ces derniers temps, éprouve un peu de mal à retrouver le bon rythme. Mais on ne va pas l'accabler ».

Mais le technicien rouge et blanc rappelle les exigences de ce poste spécifique : « J'ai évolué à ce poste-là. Il s'agit d'une fonction à responsabilités, comme l'est d'ailleurs celle du gardien de but. Une faute, une erreur d'appréciation au milieu de terrain, se répare. En défense centrale ça se paie cash ».

Deux buts encaissés en cinq matches et puis, patatras, la grosse tuile au Grand Stade lillois. Fournier exige davantage de vigilance. Reims doit redevenir une équipe difficile à bouger défensivement. « Comment résoudre ce problème ? En y mettant plus de concentration, d'application, de détermination. A Lille, le premier but encaissé est le résultat d'un manque de concentration, mais après, sur les deux autres, c'est plus une question de détermination. Nous laissons trop d'espaces aux attaquants adverses. Et vu leur talent… »

En cette semaine de prise de conscience, le staff technique insistera encore et encore sur l'importance du travail de replacement et exigera de ses défenseurs qu'ils redoublent de vigilance face aux rapides attaquants lorientais.

Les retours annoncés d'Aïssa Mandi et de Mohamed Fofana vont l'aider à trouver une formule plus sécurisée. Ce serait dommage qu'une erreur de jugement lui coûte les points nécessaires au maintien.

(*) Classement des défenses. - 7. Reims 42 buts encaissés ; 10. Ajaccio 48 ; 12. Valenciennes 50 ; 13. Evian TG 51 ; 15. Nancy 55 ; 16. Sochaux 55 ; 18. Brest 57 ; 19. Troyes 59 ; 20. Bastia 65.

Weber fidèle au poste
Cette saison, Mohamed Fofana est venu se greffer au duo Mickaël Tacalfred - Anthony Weber qui avait activement participé à l'accession en L1, en disputant notamment les trente-huit matches de championnat. Profitant des nombreuses blessures de « Momo », Tacalfred a réalisé un début de saison plus que correct associé à son vieux complice, jusqu'au jour il a dû fréquenter l'infirmerie, touché aux adducteurs.

Fofana, l'ancien Toulousain a alors saisi sa chance, réussissant de bonnes sorties face à quelques-uns des meilleurs buteurs du championnat, inscrivant lui-même un but qui compte face à Rennes.

Rétabli de son décollement de l'aponévrose de la cuisse droite, le Francilien postule à nouveau à une place dans l'axe.

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Stade de Reims – EXCLU Caillot et l’avenir de Krychowiak
Pisté par l’ASSE, l’OL et plusieurs formations allemandes (Dortmund, Francfort et Stuttgart notamment), Gregorz Krychowiak (23 ans) est sans conteste l’une des révélations de la saison en Ligue 1. Dans « But ! Reims », Jean-Pierre Caillot a évoqué l’avenir de l’international polonais, sous contrat jusqu’en juin 2015 :

« Krychowiak, il était inconnu il y a trois ans. Le Stade de Reims lui a donné la possibilité, en National puis Ligue 2, de faire reconnaître ses qualités. Maintenant, il est devenu un membre important de l’équipe de Pologne, qui a la volonté de disputer la Coupe du Monde dans un an. Le Stade de Reims lui a montré l’intérêt qu’il avait pour lui en payant un transfert aux Girondins de Bordeaux, en lui offrant un contrat de trois ans.

On peut s’asseoir autour d’une table parce que le dialogue est toujours possible mais Grzegorz est un joueur du Stade de Reims. Ça me fait plaisir qu’il soit convoité. Ça fait plaisir d’abord pour lui, qui confirme les qualités qu’on avait décelées chez lui. Et puis ça fait plaisir pour le club parce que ça confirme que la cellule de recrutement travaille bien.

« Pas qu’une affaire de contrat… »
Aujourd’hui, un certain nombre de nos joueurs se sont fait remarquer. Les recruteurs d’autres clubs les ont découverts. C’est le football qui veut ça. Mais les joueurs ont un contrat, c’est le Stade qui leur a mis pour la plupart le pied à l’étrier. C’est normal qu’on puisse discuter de ce que sera l’avenir entre nous. Mais la volonté du club n’est pas de perdre des joueurs, plutôt d’avoir une équipe compétitive.

On n’arrête pas de dire qu’on aime nos joueurs donc quand on aime les gens, on ne se sépare pas parce que quelqu’un à un carnet de chèques en face. Ça ne sera pas qu’une affaire de contrat. Et pour ne parler que du cas de Grzegorz, je pense qu’il vient de faire une année pleine, remarquable et il a besoin de confirmer. Au Stade de Reims, il a la certitude de pouvoir confirmer, ce qui n’est pas le cas s’il va dans une écurie plus forte. »

Retrouvez l’interview complète du président Caillot dans But ! Reims, actuellement en kiosques. Ou en vous abonnant à But! Reims, à l’année ou au numéro, avec notre partenaire Journaux.fr

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ahhh caillot , j ai adoré ton interview , espérant que sa les actes suivront les paroles

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Le Stade de Reims garde la tête froide
Pour les Stadistes, pas besoin de mise au vert pour se concentrer avant le grand rendez-vous de samedi soir.


FOOTBALL (L1). À la traditionnelle mise au vert, les Rémois préfèrent conserver leurs habitudes avant le rendez-vous décisif de samedi face à Lorient.

À situation exceptionnelle, démarche ordinaire chez les Stadistes. Aussi importante que peut l'être leur confrontation à venir avec le FC Lorient, le club n'envisage de prendre aucune mesure qui s'écarte des sentiers battus. « On ne change rien, précise Olivier Guégan le coach-adjoint. Modifier les habitudes, c'est peut-être le meilleur moyen de se planter ».

Joueur, l'ancien milieu défensif brestois n'était pas un inconditionnel des rassemblements la veille de matches. Il y régnait toujours une atmosphère particulière qui pouvait déboucher sur l'effet inverse que celui recherché. « La meilleure façon de rater son match, c'est de le jouer avant ». Passé de l'autre côté de la barrière, son discours n'a pas varié. « Il s'agit d'un match à domicile que l'on doit gagner comme les autres. Pourquoi se mettre une pression inutile ? »

Si au sein du club, certains auraient pu souhaiter un rassemblement destiné à renforcer la cohésion et à décupler la motivation, Hubert Fournier partage l'avis de son adjoint. « On y a pensé, c'est vrai. Mais on a estimé que l'événement en lui-même suffirait à maintenir l'équipe éveillée, et que ce n'était pas nécessaire de lui adjoindre des particularités ne pouvant produire que des effets indésirables ».

L'entraîneur stadiste mise avant tout sur le sérieux de ses joueurs, « qui connaissent l'importance du rendez-vous de samedi soir ». Olivier Guégan se veut plus catégorique : « La victoire, c'est toute la semaine qu'on la façonne. Elle se prépare sur le terrain d'entraînement. Elle résulte de l'investissement que l'on met lors des séances ».

« Chaque entraîneur a ses exigences »

Pas de mise au vert donc, ni de mesures spéciales. Ce match, considéré comme une « finale du championnat » par les joueurs, n'entraîne aucun changement dans son approche, si ce n'est la délocalisation de l'ultime séance de mise en place, se déroulera (si le temps le permet), au stade Delaune. Une façon de s'imprégner de l'environnement du match, de prendre aussi des repères techniques, notamment sur les phases statiques.

En dix ans de présidence, Jean-Pierre Caillot a dû composer avec les exigences de ses entraîneurs. « Ils ont chacun leur façon de gérer les choses, reconnaît-il. Quand Ladislas Lozano et Luis Fernandez prônaient les mises au vert quasi systématiques, d'autres abondaient dans l'autre sens ».

JPC se veut philosophe : « Il n'y a pas de vérité. S'il suffisait de partir au vert pour gagner un match, tout le monde le ferait ». Il préfère accorder sa confiance à ses joueurs « des professionnels qui ont des droits et des devoirs ».
« La mise au vert, c'est comme les coups de gueule du président, elle doit être exceptionnelle. Son côté rébarbatif est souvent contre-productif ».

Et le président des Rouge et Blanc de citer l'exemple de son ancien homologue auxerrois, Gérard Bourgoin, qui avait décrété une mise au vert de quatre jours avant un match important? Sans autre conséquence qu'une défaite. « Nous dirigeants, notre rôle est justement de dédramatiser l'événement, de protéger les joueurs en captant la pression. On pourra dire ce qu'on veut, la vérité viendra toujours du terrain ».

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c est claire que la mise au vert sa sert a rien . On verra samedi si ils ont eu raison

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Le groupe des 19 contre Lorient !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 19 joueurs pour la réception de Lorient, samedi à 21h00 (37e journée de Ligue 1).

Stade de Reims : Agassa, Placide – Mandi, Souare, Weber, Tacalfred, Fofana, Signorino, Glombard – Krychowiak, Ramaré, Devaux, Ca, De Preville, Diego, Ayite – Fauvergue, Courtet, Ouali

Le mot d’Hubert Fournier : Lorient est une équipe basée notamment sur un travail de contre, d’attaques rapides. Il faudra être vigilant sur ce point. A côté de cela, c’est aussi une équipe qui va chercher à avoir le ballon. Nous n’aurons certainement pas la même possession de balle que face à Ajaccio, qui ne cherchait qu’à défendre. Ce n’est pas la philosophie Lorientaise.

[spoucknick00]

encore ouali ...bien il etait temps de le mettre ce jeune