[CLUB] - STADE DE REIMS

[babar051]

Stade de Reims / Fournier sur le départ ?

Hubert Fournier sur le départ ?
La rumeur vient de Bretagne. L'entraîneur rémois, Hubert Fournier, est sollicité par deux clubs de l'Ouest : Caen pour remplacer Patrice Garande et Guingamp pour succéder à Jocelyn Gourvenec pressenti pour s'asseoir sur le banc de Rennes, libéré par Frédéric Antonetti.

A Reims, le contrat d'Hubert Fournier court jusqu'en juin 2014.

Stade de Reims / Courtet, chef de mission
Gaëtan Courtet (n° 18) au four en attaquee t et au moulin en défense. Une générosité qui n'est pas toujours récompensée.

FOOTBALL (L1). Le meilleur buteur stadiste a l'efficacité en berne. Déterminé à briser cette spirale négative, ce soir, contre son ancien club, il rêve d'un final en apothéose pour cette dernière de l'année à domicile.

Il se sent investi d'une mission : marquer des buts. Alors, en panne sèche depuis le 30 mars et un déplacement à Annecy face à l'Evian TG (2-2, 30e journée), le Morbihannais s'est longuement allongé sur son divan afin de chasser ses doutes et d'exorciser ses angoisses.

Mais pourquoi donc le dernier maillon de la chaîne stadiste a-t-il les pieds qui tremblent en plein money time ? Son destin de serial buteur semble lié à celui de son équipe, giflée à Lille, et toujours à la recherche d'un succès salvateur depuis un mois et quatre matches. Confession sous pression.

Lorient
« C'est incontestablement le match le plus important de la saison. Notre destin est entre nos mains. On sait que si on gagne, on assure notre maintien. L'objectif est clair ».

Le dénouement
« On aurait souhaité se sauver bien avant ce dernier match à domicile, mais nous n'avons pas su prendre les points qu'il fallait. Honnêtement, on savait aussi qu'on n'allait pas atteindre notre objectif dix matches avant la fin ».

La pression
« On va se servir de l'appui de notre public pour se sublimer. C'est la der à Delaune et c'est un match de coupe, décisif. Finalement, il s'agit d'un super-scénario. On l'a fait contre Paris et Lyon, on peut, on doit le refaire ».

L'adversaire
Lorient, on connaît. On ne va pas se focaliser sur l'adversaire, mais plutôt se concentrer sur notre jeu. Si nous parvenons à mettre les ingrédients habituels, à respecter nos valeurs, on va y arriver ».

Lille
« Une belle claque. Nous restons sur un non-match au Grand Stade, mais il faut tourner la page. Intrinsèquement, Lille est meilleur que Reims. Et comme en plus, nous n'avons pas montré notre vrai visage… »

Match aller
« J'avais marqué un but et délivré une passe décisive. Lorient, c'est mon club formateur. Ce match aura une saveur particulière avec la famille et les amis dans les tribunes. Ç'aurait été un autre adversaire, ma détermination serait la même. On n'a pas le choix, c'est un match à gagner ». > Ce qu'en dit Wesley Lautoa, le défenseur au FC Lorient originaire d'Epernay

Marquer
« Cela fait six matches que je n'ai pas marqué et ça commence à faire long. Dans une saison, il y a souvent des passages difficiles. J'essaie de ne pas me prendre la tête. Je reçois beaucoup moins de ballons, mes déplacements sont peut-être moins incisifs. Mon jeu a été étudié et mes adversaires ont resserré leur marquage. Je ne me décourage pas, ça va revenir ».

Générosité
« C'est un reproche qu'on me fait : je me disperse trop. Je dois être plus présent dans la surface, c'est là qu'on m'attend. Mais c'est ma nature, j'ai besoin de toucher le ballon, de me rendre utile pour l'équipe » > L'avis du coach sur son attaquant : "C'est un pugnace"

[babar051]

Le match du maintien... ou pas
La défense rémoise devra veiller à ne pas se faire contrer par Benjamin Corgnet et les Merlus lorientais.

FOOTBALL (L1). Face aux toujours frétillants Merlus lorientais, le Stade de Reims joue sa saison. Une 10e victoire ce soir et il sera assuré de repartir dans l'élite en août prochain.

Ç'aurait sans doute été le scénario rêvé s'il n'y avait autant d'intérêt en jeu. Pour sa dernière sortie devant son public, le Stade de Reims bénéficie d'une troisième balle de match sur son service.

La pression est forte mais plutôt positive. Dans une enceinte bouillonnante, le promu champenois, qui dispute « le match le plus important de la saison », dixit Gaëtan Courtet, « une vraie finale de coupe », selon Franck Signorino, devra marier sérénité et détermination. « Il faut absolument assurer notre maintien, assène Didier Perrin, l'un des deux actionnaires majoritaires. La pérennisation de nos projets passe par la poursuite de notre aventure au sein de l'élite ».

Le Stade de l'ère Caillot et ses 10 ans d'âge, se retrouvent donc face à un nouveau défi : battre Lorient et assurer dès ce soir son maintien en Ligue 1. En ballottage favorable avec ses 4 points d'avance et le point du goal-average direct sur Nancy, le 18e, il lui reste à confirmer sa bonne tenue à domicile (une seule défaite lors des 7 derniers matches).

Une 8e victoire ce soir à Delaune lui offrirait le sésame espéré et validerait une première saison au haut niveau globalement réussie en dépit de ces dernières bouffées de chaleur. Mais rien n'est simple avec cette équipe aux sautes d'humeur parfois inquiétantes. Capable de battre à Delaune Montpellier (3-1), Nice (3-1), le champion Paris SG (1-0), Lyon (1-0), tenir tête à Bordeaux (0-0), Lille (1-1), Toulouse (1-1), et se faire « tondre » devant son public par Evian (1-2), Bastia (1-2) et Valenciennes (0-1).

« Une chance, pas une sentence »
« C'est une chance, pas une sentence, a expliqué hier Hubert Fournier. Brest aurait bien aimé être à notre place. Nous avons l'avantage de valider notre maintien devant notre public. Des matches couperet, nous en avons disputés la saison dernière contre Boulogne et Monaco et cela nous a plutôt bien réussis ».

Qu'attendre alors de cette confrontation avec des Merlus dont la seule préoccupation, à part préparer leurs vacances, est de s'accrocher à la garantie financière que procure une 7e place ? « C'est justement là que se situe le piège. Lorient, qui n'a rien à perdre, va jouer libéré », s'inquiète Mohamed Fofana.

Face à un team morbihannais qui, en 2013, n'a jamais marqué plus d'un but hors de sa surface synthétique, et qui plus est, est privé de son meilleur buteur (15) et meilleur passeur (7), Jérémie Aliadière, impliqué dans plus de 45 % des réalisations de son équipe, le coup est jouable pour tout adversaire sûr de sa force offensive.

Ce n'est malheureusement pas le cas du Stade de Reims qui n'a inscrit que 4 buts lors de ses cinq derniers matches sur son terrain. Qu'en serait-il de sa situation sportive si son « Robocop » polonais, Grzegorz Krychowiak, ne s'était pas démené pour marquer 3 des 6 derniers buts à Delaune ? « Les joueurs sont conscients de l'importance de ce match, explique Jean-Pierre Caillot, pas besoin de leur mettre plus de pression que ça ». Le président rémois rêve secrètement d'un happy end, comme il y a douze mois. Si près, si loin….

[spoucknick00]

bah si fournier part , il y a plein de coach pour le remplacer et beaucoup seront content de le voir partir malgré tout ce qu il a fait pour nous

[PSGdu11]

Aïe , le coup dur ...

http://fr.sports.yahoo.com/news/foot-l1 ... 49291.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[spoucknick00]

oui j ai vu sur mon tel le match et c est fini pour lui pourc ette saison et meme la saison prochaine .entre 6 mois et 1 an d arret le hic c etait notre meilleurs joueur

[babar051]

Fournier : «Une belle satisfaction»
Reims (1-0 contre Lorient) «se maintient plus tôt que prévu» a souri Hubert Fournier, le coach. «C'est une belle satisfaction, d'autant qu'on ne le doit qu'à nous-mêmes.»
Grzegorz Krychowiak a inscrit sur penalty le but du maintien de Reims. (AFP)


Hubert Fournier (entraîneur de Reims): «On se serait bien passés de la fin de match un peu dans la douleur, c'était un peu tiré par les cheveux ce soir, mais la finalité est là. On a cherché à produire du jeu du début à la fin. Je vous rappelle que seul Antoine Devaux, dans notre effectif, venait de la Ligue 1. Les garçons ont su se hisser à ce niveau depuis 37 journées. Bravo à eux. On a eu une saison forcément difficile, mais on se maintient à une journée de la fin, plus tôt que je ne l'avais prévu.»
«C'est important pour le club d'enchaîner une deuxième saison en Ligue 1, avec des joueurs qui auront une année d'expérience supplémentaire.» «C'est important pour le club d'enchaîner une deuxième saison en Ligue 1, avec des joueurs qui auront une année d'expérience supplémentaire. C'est une belle satisfaction, d'autant qu'on ne le doit qu'à nous-mêmes. On n'a pas eu à attendre les résultats des autres. La soirée est ternie par la blessure de Diego (possible rupture du tendon rotulien). La mi-temps a été difficile, les garçons voyaient leur collègue en larmes».
Champagne à la mairie

«Je tiens à m’associer à la joie de l’ensemble de l’équipe du Stade de Reims, du staff technique, de ses dirigeants comme des supporters», a écrit dans un communiqué la maire (PS) de Reims, Adeline Hazan, quelques minutes après la victoire des hommes d'Hubert Fournier. «Le Stade de Reims que la Ville de Reims et Reims Métropole (Ndlr : la communauté d'agglomération) soutiennent à plus d’un titre continuera bien à faire la fierté de toutes et tous et en contribuant au rayonnement de notre territoire», poursuit l'édile.

[spoucknick00]

waouh la maire qui parle lol ....

[babar051]

Reims va chercher son maintien !

Stade de Reims – FC Lorient 1-0
Stade Auguste Delaune – 18.025 spectateurs
Ligue 1 – 37e journée
Arbitre : M. Chapron

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Signorino – Krychowiak, Ramaré (Ca 81e), Devaux – De Préville (Glombard 68e), Courtet, Diego (Ayité 44e)

FC Lorient : Audard – Gassama, Ecuele Manga, Le Lan, Baca (Pedrinho 81e) – Lemina, Abu (Giuly 56e), Corgnet – Monnet-Paquet, Jouffre, Barthelmé (Robert 45e)

But pour Reims : Krychowiak (sp 34e)
Avertissements pour Lorient : Lemina (29e), Ecuelé Manga (38e), Robert (87e)


A l’occasion de la 37e journée de Ligue 1 face à Lorient, le Stade de Reims se devait d’assurer son maintien à travers une victoire afin de ne pas se préoccuper des résultats des concurrents directs.

D’entrée de jeu, les Rémois, plus motivés que jamais, faisaient face à des Lorientais agressifs et déterminés. Trois occasions initiées par Diego dans le premier quart d’heure étaient détournées magistralement par Audard, visiblement dans un grand soir. A force d’insister, les Stadistes obtenaient logiquement un pénalty à la demi-heure de jeu grâce à Diego, intenable. Comme face à Lyon, Grzegorz Krychowiak ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque ! (1-0, 34e).

Delaune était délivré mais un fait de jeu venait refroidir l’ambiance. Diego, à la lutte avec un adversaire, se blessait gravement au genou et devait céder sa place à Floyd Ayité juste avant la pause.

Objectif réussi !

En deuxième période, les Lorientais n’abdiquaient pas et ce n’est pas l’entrée de Giuly qui changeait la donne. Les Rouge et Blanc, poussés par un stade entier, tentaient de faire le break mais ni Gaëtan Courtet, ni Floyd Ayité, ne faisaient trembler les filets. Kossi Agassa intervenait même en face à face devant Corgnet - sa sortie était impeccable ! - à deux minutes du terme.

Au coup de sifflet final, Delaune exultait et les joueurs entamaient un tour de stade, célébrant la réussite de l'objectif : le maintien en Ligue 1 !

La soirée restait un peu triste - malheureusement - du fait de la blessure de l'un des hommes de la saison : Diego Rigonato. Mais tous au coup de sifflet final avait une grosse pensée pour lui. Et c'est en Ligue 1 qu'on le retrouvera l'an prochain notre goléador Brésilien !

A l’issue de cette rencontre de la 37e journée de Ligue 1, le Stade de Reims retrouve sa 14e place et compte 42 points.
Prochain rendez-vous samedi à Marseille, l'esprit libre !

[babar051]

Jean-Pierre Caillot : Tous derrière le club
On a mis 33 ans à revenir en Ligue 1 et on avait espoir d'y rester. A l'intersaison la plupart des grands pronostiqueurs - les spécialistes - nous envoyaient en Ligue 2 avec certitude... on est content une fois de plus de faire un pied de nez à nos détracteurs mais on est surtout heureux, qu'au delà de la bétise humaine, pour tout ce que nos joueurs ont montré toute la saison.
On a vu des garçons fidèles à ce que l'on veut faire au Stade de Reims, c'est à dire plein de courage, et qui répondent présents dans les grandes occasions. Ils nous auront offert des moments extraordinaires avec un public fantastique qui était encore ce soir au rendez-vous. Tout le monde est derrière le club et franchement, c'est beau !

Mais il ne faut pas non plus se cacher derrière les bons résultats. A chaque fois qu'on lit les interviews de nos joueurs, ils parlent des infrastructures et de la mauvaise qualité de nos terrains. Sept de nos joueurs se sont blessés lors de la dernière séance avant le match à cause du terrain pourri, il faut donc que tout le monde aille très vite pour doter le Stade de Reims de vrais moyens pour être en Ligue 1 car on ne pourra pas toujours le faire "à l'arrache".


Enfin je voudrais terminer par un mot sur Diego.
On dirait qu'on est maudit... On ne peut jamais avoir du bonheur de façon durable. On se rappelle tous que le jour où on bat le PSG dans un match extraordinaire on perd Flo Ghisolfi. On perd Odaïr quand on bat Rennes et ce soir on perd malheureusement Diego pour une très mauvaise blessure. Je suis très triste pour lui car c'est vraiment un garçon très attachant. J'avais les larmes aux yeux avec lui dans le vestiaire. On espère de tout coeur - même s'il faudra beaucoup de temps pour cela - qu'il nous revienne au niveau où il était cette année. C'est quelqu'un qui compte beaucoup dans la famille du Stade de Reims.

[babar051]

Stade de Reims : ils l'ont fait!
FOOTBALL (L1). Grâce à une 10e victoire obtenue hier face à Lorient, le promu Stade de Reims est parvenu à conserver sa place en Ligue 1. Retour sur les faits du match et analyse.

Ils l'avaient rêvé, ils l'ont fait ! Les Rémois feront toujours partie des vingt clubs de l'élite en août prochain. A l'issue d'une belle partie d'échecs avec un élégant adversaire lorientais, l'équipe d'Hubert Fournier a finalement bien négocié son dernier virage à domicile. Il n'y a pas eu de dérapage, la trajectoire fixée a été respectée.

Son succès, le 8e à domicile, le 5e sur la plus petite des marges (1-0) cette saison à Delaune, associé à la défaite de Nancy face à Bastia (1-2), lui permet de conserver son rang dans un championnat qu'elle a traversé de façon certes irrégulière, mais globalement réussie. Un bon point pour un promu au budget insignifiant, qui aurait bien pu se retrouver, avant la dernière journée, dans l'inconfortable position de Brest et même de Troyes.

Il lui reste maintenant à bien exploiter l'expérience accumulée, pour mieux gérer son deuxième exercice dans l'élite.

x LE CONTEXTE
Stressant beaucoup, serein un peu. « On sait ce qu'on a à faire », répétait-on dans le camp rémois. Le Stade, sans victoire depuis quatre matches, souffre d'un manque d'efficacité offensive. Sans objectif précis et décimé par les blessures, Lorient - et son jeu ouvert - semblait être l'adversaire adéquat pour une soirée d'adieu.

x LA STRATEGIE
Plutôt que son 4-4-2 habituel, le FCL se présentait dans un 4-4-1-1, avec Jouffre en attaquant de soutien derrière Monnet-Paquet. Chez les Rouge et Blanc, De Préville débutait sur la droite, poussant Ayité, titulaire espéré, sur le banc.

x LA PHYSIONOMIE
Le Stade voulait démarrer à fond. Objectif atteint. Sous la pression, Lorient reculait et offrait des espaces dans lesquels s'engouffraient Diego et Courtet. (> Notez les joueurs)
C'est seulement grâce au brio de leur portier que les Merlus restaient dans un match parfaitement maîtrisé par leurs hôtes. Le penalty transformé par Krychowiak concrétisait cet élan offensif stadiste. Une dynamique qui allait malheureusement être stoppée par la grave blessure (rupture du tendon rotulien) de Diego.
En lançant Robert et Giuly dès la reprise, Christian Gourcuff précisait son intention de ne pas lâcher l'affaire. D'ailleurs, la seconde période était lorientaise. Les Merlus appuyaient sans cesse sur l'accélérateur à partir d'un vif trio d'attaque et un Corgnet gérant parfaitement le tempo. Ils s'exposaient aussi aux contres rémois, malheureusement mal assurés tant à cause de mauvais choix que de la fatigue.

x LE TOURNANT
La sortie de Diego (45e), forcément. Sur le plan sportif, elle a privé l'équipe d'un accélérateur de jeu et de percussion sur le côté gauche. Sur le plan psychologique, elle a complètement inhibé l'équipe. « Les joueurs étaient traumatisés à la mi-temps d'entendre pleurer leur coéquipier dans la pièce d'à-côté », a admis Fournier.

x LE CHIFFRE : 6
Comme le nombre de penalties dont ont bénéficié les Rémois cette saison. Avec 50 % de réussite. Ghilas (Sochaux), Courtet (Toulouse) et Diego (Paris) ayant raté leur tentative.

x PAROLES DE COACHES
Hubert FOURNIER (Reims) : « Ce n'était pas évident, mais l'essentiel est fait. Nous avons fait le match que nous souhaitions, notamment en première mi-temps où, sans un grand Audard, nous aurions pu faire la différence. C'est quelque chose de grand que nous venons de réaliser. Se maintenir en L1, avec un seul joueur, Devaux, qui évoluait l'an dernier à ce niveau. Bravo aux joueurs qui ont su élever leur niveau de jeu pendant 37 journées. La saison a été difficile, avec beaucoup de tension, mais l'objectif est atteint et c'est le plus important ».
Christian GOURCUFF (Lorient) : « On ne méritait pas de gagner après notre première mi-temps insipide. Mon équipe était très diminuée, mais ce n'est pas une excuse. En seconde période, nous avons mis plus de rythme, plus d'intensité. Ce qui est dommage, c'est que l'arbitre intervient dans le scénario en accordant un penalty imaginaire à notre adversaire et en oubliant de siffler un en notre faveur. Ça fait beaucoup. »

[babar051]

Reims signe pour un an de plus en L1
Diego, très en verve avant sa blessure au tendon rotulien, a fait basculer le match en faveur de Reims.

FOOTBALL (L1). Les Stadistes sont allés chercher leur maintien. Sans avoir besoin de personne. Du talent en première mi-temps, du cœur en seconde : le résumé du bon compromis.

Une montée, ça se fête. Un maintien, a priori non. Delaune, hier soir, croisait plutôt les doigts dans un stress caché. « Rien n'a été prévu. La situation est tellement compliquée. On peut se maintenir même sans faire un résultat contre Lorient. Et puis un maintien, ce n'est pas une accession », confiait l'intendant stadiste, Vincent Dos Santos.

Une rumeur qui envoie l'entraîneur en poste, Hubert Fournier, ailleurs qu'à Reims, l'hommage au partant Johan Liébus dont le nom était scandé par les Ultrem 1995, tifo-portrait à l'appui, la présence de recruteurs de Stuttgart, Lille, Udinese et Fulham : impossible d'occulter les prémices d'une révolution de l'an II.

Dans pareil cas de tension, la LFP a posé des garde-fous. Plus que jamais, les speakers ont, dans la ligne droite, l'interdiction d'annoncer l'évolution des scores en dehors de la pause et de la fin du match.

Bruno, l'homme au micro - lancé dans une opération montée en Pro A comme animateur des matches du CCRB - avait décidé « tout seul comme un grand » d'adresser un message subliminal : faire applaudir durant 20 secondes chrono les Stadistes après l'échauffement : « Je ne donnerai les résultats que quand je serai tout à fait sûr », prévenait-il.

Le danger n° 1 ? Cet envahissement possible que personne n'avait programmé et que tous craignaient. Bruno en tête, avec cette hantise qu'une manifestation spontanée ne fasse perdre « des points » sur tapis vert. Le comble : « Si je sens que ça peut se produire, je ferai tout au micro pour l'empêcher ».

Avec les mêmes 18 000 ou 19 000 spectateurs que devant Ajaccio, Delaune, qui sera donc resté mobilisé jusqu'au bout, avait décidé de pousser le son à fond. Les Stadistes ne pouvaient pas ne pas entendre ce message aussi beau et fort que sans ambiguïté.

Merci Diego

Le premier en action ? Courtet qui sollicitait Audard en faux frère lorientais. « Gaëtano », puis Diego rassuraient sur cette envie fondatrice qui, référence des références 2012-2013, avait fait chuter le PSG.

A l'instant-T, l'ennemi n° 1 ne s'appelait pas Nancy, tenu en échec (0-0) par Bastia et maintenu à 4 longueurs, donc mathématiquement relégué, mais Fabien Audard. Le bel an II se profilait plus franchement sur un péno obtenu par Diego et transformé par Krycho. 33, marquait le chronomètre à la bonne santé du Stade.

Les sages hôtesses de la tribune de presse se précipitaient au balcon, prêtes à un french-cancan dans un petit instant de folie. Auquel succédait un autre d'effroi : la blessure au tendon rotulien de Diego. Comme s'il fallait un prix à payer… L'histoire d'un maintien continuait à s'écrire aussi à Nancy, où Bastia menait 1-0.

Delaune qui avait eu droit à Valbuena pour les trois coups, s'offrait Ludovic Giuly, un autre lutin talent XXL, pour le baisser de rideau. Une boucle bouclée ? Pas encore car dans le temps où le Merlu retrouvait l'œil vif et frétillant sur l'étal rémois, Nancy égalisait…

C'est finalement en bleu de chauffe, cette tenue de survie en L1, que les Rouge et Blanc concluaient cette affaire-là. Nancy battu par Bastia, Delaune aurait pu se passer d'une victoire mais à l'heure du bilan définitif, ce 1-0, devant des Lorientais aucunement complaisants, fera bien plus beau dans le tableau.

Pas d'envahissement mais une formidable liesse et une ola sympathique pour acclamer ce maintien en Ligue 1 : vive l'an II.

[spoucknick00]

sympa l interviews du president , c est claire que les infras , ils sont pourris , vivement le centre de formation

[spoucknick00]

Hubert Fournier, successeur de Marc Collat à la tête des Rouge et Blanc depuis juin 2010, poursuivra bien son travail la saison prochaine.
facebook off du club

sa veut dire que des tetes vont tomber a reims vu qu il reste

Le joueur du stade de reims johan ramaré vient d annoncé sur son compte Twitter,que samedi contre Lorient c étais son dernier match a auguste delaune.en fin de contrat en juin avec le club des rouge et blanc .Le club rémois ne semble pas vouloir gardé ce joueur ,qui a fais une très bonne saison en ligue 1.à suivre durant le mercato...

serieux , je pige pas , c est peut etre l un de nos meilleurs milieu et regulier . Et on le laisse partir ...salaire ???surement , je ne vois pas d autre raison car sportivement rien a dire

[babar051]

Stade de Reims / Mandi : « J'ai appris de mes erreurs »
Une saison réussie pour le « Minot » rémois qui n'a eu cesse de progresser au fil des défis.
FOOTBALL (L1). Aïssa Mandi savoure ce maintien qui lui permettra de parfaire son apprentissage et de poursuivre sa progression au contact des meilleurs attaquants du championnat.

Samedi, au coup de sifflet final, le Rémois de 21 ans s'est lâché, micro en main, face aux supporters. Avec ses vingt-huit matches (26 titularisations) et ses deux buts, Mandi a fait le job.

Aïssa Mandi, on peut penser que vous êtes soulagé de terminer la saison sur une si belle note…
« L'objectif était clair : on jouait le maintien. On a attendu la dernière journée à domicile pour le valider. La fête était belle, la communion totale avec nos supporters. C'était magnifique ».

Même si elle n'était pas capitale, on sentait que vous vouliez cette victoire…
« Ne souhaitant rien attendre des autres et éviter de se prendre la tête avec des calculs, on voulait gagner. Cela n'a pas été évident, mais ça a été le cas toute la saison. Une fois de plus, on a dû puiser au fond de nous pour tenir ce résultat ».

« Une pensée pour Diego »
Comment résumeriez-vous cette saison ?
« C'était un retour dans l'élite après trente-trois ans d'attente. Tout n'a pas été rose. Il y a eu des hauts et des bas. On a découvert beaucoup de choses, on s'est adaptés aux circonstances. Nous avons même souffert par moments, mais l'essentiel a été assuré. Nous avons maintenu l'équipe en Ligue 1 ».

Avez-vous douté lors de l'incroyable série de quinze matches sans victoire entre la 9e et la 23e journée ?
« Forcément, mais nous n'avons jamais baissé les bras. Nous avons continué à travailler en se disant que cette série s'arrêtera bien un jour. Finalement, cette période creuse nous a fait du bien mentalement. Elle nous a préparés pour le sprint final qui, on le savait, allait être décisif ».

Le groupe aurait pu se fissurer durant cette période…
« La Ligue 1 et déjà assez difficile comme ça… Pour se maintenir, il faut un groupe solide et solidaire. Il faut une cohésion sans faille. Pour l'essentiel, nous avons tous tiré dans le même sens avec cette même volonté de réussir ».

Vous débutiez à ce niveau, quel bilan tirez-vous de votre première saison en L1 ?
« C'est difficile à dire. J'ai pris ma part dans la réussite collective en disputant 28 matches. Je suis d'autant plus satisfait de ma saison que je ne pensais pas jouer autant ».

Vos dernières prestations, contre Ajaccio et Lorient, ont été très remarquées. Dommage que la saison s'arrête…
« J'ai débuté peut-être un peu timidement. C'est normal, je découvrais un nouveau monde. Mais, progressivement, j'ai amélioré mes performances, trouvé mes repères. J'apprenais au fil des matches et, plus la saison défilait, plus je me libérais ».

Vous avez évacué la déception de ne pas avoir pu défier le Paris SG à Delaune (*)...
« C'est un mauvais souvenir. Mais ce genre de mésaventure aide à avancer. J'ai beaucoup appris de mes erreurs et je me suis beaucoup remis en question. Plus que jamais, je reste persuadé que nous faisons un beau métier, mais tout cela est si fragile. Regardez ce qui est arrivé à Diego, un mec super-gentil, adorable. J'en profite pour lui souhaiter un prompt rétablissement et pour lui dire que nous pensons beaucoup à lui. On se devait de valider ce maintien afin qu'il puisse jouer en Ligue 1 la saison prochaine ».

(*) Exclu à Nice le 22 février, Aïssa Mandi était suspendu pour la réception du leader parisien.

[babar051]

Ramaré annonce son départ
« Merci pour vos messages, c'était mon dernier match à Delaune, victoire, grosse ambiance, maintien, que de bons souvenirs ! ». Par ce tweet adressé à ses fans, Johann Ramaré ne pouvait être plus explicite. Son 50e match pro pour le Stade, sera sans doute son dernier à Delaune.

En fin de contrat au bout de trois saisons au Stade (46 matches en L2 et L1), le Rennais venu de Boulogne (4 saisons dont une en L1 ; 17 matches, 1 but), s'en ira, à 28 ans, exercer son talent ailleurs.
Durant son passage en Rouge et Blanc, il n'aura pas été épargné par les blessures. Dommage, car, en cette fin de saison, il démontre toutes ses qualités.
Ramaré à Reims : 50 matches de championnat ; 3 en Coupe de France et 1 en Coupe de la Ligue.

30 MATCHES POUR DIEGO
Victime d'une rupture du tendon rotulien samedi, Diego Rigonato disputait son 30e match pour le Stade de Reims (29 en L1 ; 1 en Coupe de France). Le Brésilien a été rejoint à la 2e place du classement des buteurs par Grzegorz Krychowiak (4).

Compliqué jusqu'au bout
Le Stade de Reims reste en Ligue 1. Pour s'en sortir et atteindre la « mythique » barre des 42 points, l'équipe d'Hubert Fournier a privilégié le jeu. Pari gagné mais à moitié seulement. Car il faut remonter à la 25e journée (Reims-Saint-Etienne) pour retrouver la trace, à domicile, d'un but construit sur une action de jeu. Le scoreur s'appelait Courtet…

Samedi, les Stadistes ont pourtant eu les occasions pour renouer avec la réussite face au but, que ce soit par des attaques placées ou par des contres. La 1re période s'est résumée à une domination rémoise de 45 minutes (9 tirs, dont 5 cadrés, 14 attaques). Le rythme déployé par les Champenois leur a permis de ne pas subir les schémas de circulation de balle lorientais, redoutables lorsque l'adversaire laisse le temps afin qu'ils soient enclenchés. Ce n'était pas le cas à Delaune grâce à une agressivité positive et beaucoup de détermination dans la récupération de balle (fatale au pauvre Diego).

Les entrées de Robert puis de Giuly après la pause ont apporté du mouvement à un ensemble merlu bien amorphe jusqu'alors. Ce sont quand même les Rouge et Blanc qui ont hérité de deux énormes occasions de réaliser le break par Courtet et Ayité. L'un et l'autre ont été servis par un Mandi qui planait alors sur son côté droit où il a réalisé 75 minutes énormes.
À force de jouer facile dans ce rendez-vous décisif, les Rémois ont fini par se griser. Les attaquants, dans l'attente d'un bon ballon à négocier, se sont montrés moins pointus dans l'exigence de replacement, tandis que les milieux se sont asphyxiés dans leurs courses offensives.

Résultat, Krychowiak et ses coéquipiers ont terminé la rencontre crispés et en reculant quasi constamment : 5 des 7 tirs visiteurs ont été pris entre la 75e et la 90e minute. Sans grande réussite puisque l'on ne comptabilise qu'une frappe cadrée alors qu'aucun des 13 centres envoyés dans la surface marnaise n'a déclenché le moindre danger.

[spoucknick00]

ouai c est con pour ramaré surtout que diego est blessé , c etait pas le moment de reperdre un milieu

[babar051]

Stade de Reims / Agassa a des idées pour avancer
FOOTBALL (L1). Une saison réussie pour le portier international du Stade de Reims, efficace dans son but. Il attend désormais l'arrivée d'éléments expérimentés pour consolider l'ensemble.

LE pilier de la maison rouge, c'est lui. Un boss à l'autorité discrète, qui ne la ramène pas à tort et à travers, et qui préfère s'affirmer sur le terrain de jeu. Durant sa quatrième saison en Ligue 1, sa première avec le Stade de Reims, Kossi Agassa a encore grandi. Lui qui répète souvent qu'il n'y a pas d'âge pour progresser, a irradié par ses performances de haut niveau le retour des Rémois dans l'élite.
Alors, samedi, à l'issue d'une soirée mémorable quoique moins fastueuse que celle célébrant la montée, douze mois plus tôt, Kossi-le-Sage a chuchoté sa satisfaction d'avoir « aidé l'équipe à atteindre son objectif ». Le portier international togolais de 34 ans a aussi évoqué la saison prochaine, avec l'arrivée espérée d'éléments plus expérimentés.

Kossi, le Stade qui conserve sa place en L1, c'est un grand bonheur ?
« On est contents. La saison, qui n'a pas été simple, se termine bien. On a lutté pendant dix mois pour conserver notre place en Ligue 1. Je pense qu'aujourd'hui, on peut dire que nous avons fait du bon boulot ».

La saison a-t-elle été conforme à vos espérances ?
« Elle a été éprouvante. On a vécu des moments difficiles, mais, à la fin, on a su se mobiliser pour parvenir au but que nous nous étions fixé ».

« Aux autres de me juger »

Cette expérience ne pourra que vous servir la saison prochaine, non ?
« Bien sûr que le groupe va s'enrichir de cette expérience. Mais, aujourd'hui, on ne sait pas avec quel effectif on va repartir. Il va y avoir des départs et des arrivées. Je pense que les dirigeants vont s'attacher à recruter des joueurs d'expérience, afin de gagner en régularité ».

Tous ces mouvements vous inquiètent-ils ?
« La formation d'un groupe, c'est le travail des dirigeants et je pense qu'on peut leur faire confiance. Nous ne sommes que des joueurs. Ce que je sais, c'est que ceux qui seront là devront faire au moins aussi bien que cette saison. L'objectif sera de renforcer l'équipe tout en préservant son identité.
Nous avons connu des difficultés pendant la saison, avec, notamment, cette longue série sans victoire. On devra, à l'avenir, faire preuve de plus de caractère ».

Rassurez-nous, vous serez encore là après les vacances ?
« Oui, oui. Je serai là et bien là ».

Sur un plan personnel, quel regard portez-vous sur votre saison ?
« Comme je l'ai dit en début de saison, peu importe mon niveau de performance, le plus important était de rester en Ligue 1. Alors, on peut dire qu'on a tous fait une bonne saison ».

Vous retirez quand même une certaine fierté de vos prestations…
« Je ne souhaite pas me juger, je laisse le soin aux autres de le faire. Ceci dit, je peux être satisfait de ce que j'ai réalisé ».

Krychowiak : au tour de Fulham
FOOTBALL (L1). L’agent de Grzegorz Krychowiak, paraît-il, croule sous les sollicitations. Son poulain, auteur d’une très bonne saison, serait dans le viseur de clubs allemand, français et anglais. Depuis lundi, les dirigeants du Fulham FC (Premier League) sont intéressés par le profil de l’international polonais. Selon la presse anglaise, le club londonien pourrait rapidement transmettre une offre.

[spoucknick00]

l interview de kricho c est celle d apres match a france bleu ...il est tres lucide le kossi . J ai bien aimé

[babar051]

Stade de Reims / Diego de retour dans «5 à 10 mois»
Une chose est sure, Diego ratera la reprise.

FOOTBALL (L1). Reprise en douceur hier pour les Rémois, qui ont retrouvé leur terrain des Thiolettes après trois jours de repos. Une séance de 1 h 30, ponctuée d'une petite opposition. Pour le match, dimanche au Vélodrome, Hubert Fournier devrait aligner quelques éléments qui ont moins joué ces derniers temps.

« C'est une façon de les récompenser car c'est tout un groupe qui a participé à l'objectif maintien ». Souaré, Fauvergue et Ghilas pourraient debuter.
Diego, qui a été opéré « avec succès » de sa rupture du tendon rotulien de la jambe droite, a quitté la clinique rémoise de Courlancy hier après-midi. Selon son entraîneur, la durée de son indisponibilité est de l'ordre de « cinq à dix mois ». Le Brésilien a reçu le soutien des supporters par le biais d'une banderole accrochée aux grilles du centre d'entraînement.

[spoucknick00]

hatede le revoir notre diego bon retablissement

[babar051]

Stade de Reims / Devaux n'a «jamais autant souffert»
Antoine Devaux ne s'est pas encore imposé comme le véritable patron de l'équipe.


FOOTBALL (L1). Recrue vedette de l'été dernier, Antoine Devaux assume son bilan mitigé. Le Dieppois, qui avoue avoir eu peur avant Lorient, assure qu'il sera beaucoup plus performant la saison prochaine.

AINSI donc, la première saison en Ligue 1 d'Antoine Devaux dans un autre club que Toulouse, aura été une souffrance. À l'heure du bilan, le cadre supérieur recruté l'été dernier pour épauler un effectif composé de novices et de néophytes reste sur sa réserve. « Je ne pensais pas souffrir autant personnellement et collectivement. Je ne m'étais pas préparé à fournir autant d'efforts. Comme celle de l'équipe, mon rendement a été irrégulier ».
Le Dieppois se dit quand même ravi d'avoir atteint l'objectif fixé, et promet de faire mieux la prochaine fois. « Je suis comme ça, j'ai toujours besoin d'un peu de temps pour m'adapter, pour m'acclimater. Je reconnais que là, le délai a été un peu long, mais la saison prochaine ce sera dix fois mieux ».

« On doit être tout le temps au taquet »

À la veille d'aller baisser le rideau à Marseille, avec ses 34 matches (dont 29 titularisations), Antoine Devaux estime avoir fait le boulot. « La mission a été accomplie, même si j'estime qu'avec le potentiel de l'équipe, on aurait dû finir cette histoire bien avant. Nous avons eu des hauts, des très bas, ça fait sans doute partie de notre apprentissage ».
L'ancien Toulousain assure que ce championnat un peu fou, dans lequel « à part les quatre premiers, tout le monde peut battre tout le monde », n'était pas facile à gérer. Le bon début de saison des Stadistes a peut-être faussé les cartes. « On s'est un peu enflammés. On a fait beaucoup moins d'effort par la suite. On perdait un match et on se disait que ce n'était pas très grave, que nous allions nous rattraper le week-end suivant et ainsi de suite… »
La solution se résumant en un mot : travail. « On a fait ce qu'il fallait en se remettant au boulot et ça a été mieux par la suite… »
Comme son entraîneur, Hubert Fournier, il confirme que ce Stade version 2012-2013, ne possédait aucune de marge de manœuvre. « On s'est rendu compte que dès que l'on s'écartait de nos valeurs, dès qu'on n'évoluait pas à 100 % de nos possibilités, on galérait. Ce fut le cas contre Valenciennes et même Ajaccio. Il faut être tout le temps au taquet, de la 1re minute d'entraînement jusqu'à la fin du match, si on veut réussir en L1 ».
Et le Normand qui se croyait indestructible, s'est mis à douter. « Généralement, je ne me mets pas de pression avant un match. Mais j'avoue avoir eu un peu peur avant Lorient.
Pour la première fois de ma carrière, j'allais jouer le maintien sur un match et ce n'est pas une situation facile. Je pensais franchement qu'on allait se sauver bien avant. Là, c'était notre finale, et il ne fallait pas la rater… »
Une expérience dont il faut se servir la saison prochaine : « Il faut penser à grappiller des points même quand on ne peut pas gagner. Nous avons été trop irréguliers. Cette saison, des joueurs ont progressé, d'autre se sont aguerris. Je pense qu'on gérera mieux les moments difficiles ».
Et s'il était consulté pour le recrutement, quels conseils donneraient-ils à ses dirigeants ?
« Prendre deux-trois joueurs d'expérience et deux-trois jeunes de qualité ».
On mélange le tout, on confie les rênes à Devaux, et le tour est joué ?

[spoucknick00]

deveaux recrues vedette ???? je viens de me pisser dessus en lissant ça :siflotte:

[babar051]

Le groupe des 16 contre Marseille !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 16 joueurs pour le déplacement à Marseille, dimanche à 21h00 (38e journée de Ligue 1).

Stade de Reims : Agassa, Placide – Mandi, Souare, Weber, Signorino, Glombard – Krychowiak, Ca, Devaux, Ramare, Ayite, De Preville – Ouali, Ghilas, Courtet

[JJacq]

Tiens ? Fauvergues n'est pas dedans... :siflotte:

[spoucknick00]

qui ???