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Stade de Reims 2011/2012 : Le livre souvenir
Photographe du club depuis 5 ans, Franck Poidevin édite un ouvrage magnifique sur le Stade de Reims, intitulé « Destin Ligue 1 ». Du premier stage estival en 2011, jusqu’au dernier match face à Lens le 18 mai 2012, et l’exceptionnelle parade des joueurs en bus, le lendemain dans les rue de Reims, ce dernier revient sur l’extraordinaire saison 2011/2012 du Stade de Reims, ponctuée par cette fantastique montée en Ligue 1.

En 144 pages et 200 photos, Franck Poidevin nous permet également de découvrir des moments intimes de la vie du groupe professionnel, au centre d’entraînement des Thiolettes, dans les vestiaires du stade, mais aussi en déplacement. L’œil artistique du photographe nous propose évidemment de superbes clichés des matches de la saison dernières.

Un document collector, préfacé par le Président Jean-Pierre Caillot, pour tous les supporters !
Stade de Reims « Destin Ligue 1 », sortira le samedi 11 août à la Boutique officiel du club (Stade Delaune) et à la librairie Chapitre Guerlin (place d'Erlon à Reims) au prix de 10 €.

Commande possible aux éditions « Comme un Oiseau »: 06 45 13 98 69 et poidevinfranck@orange.fr
Stade de Reims « Destin Ligue 1 », 144 p. Ed. Comme un Oiseau.

Le mot de Franck Poidevin :
« Il y a 5 ans, après avoir réalisé un livre sur les coulisses de la Base Aérienne 112, et un livre sur les coulisses du stade Roland-Garros, j'étais venu proposer à Jean-Pierre Caillot et Olivier Létang la réalisation d'un ouvrage sur le Stade de Reims. A l'époque, Jean-Pierre m'avait dit : "on fera le livre de la montée". Il a eu raison ! Entre temps, j'ai eu le privilège de suivre les Rouges et Blancs au plus près...jusqu’à cette magnifique saison 2011/2012 ponctuée par la montée en Ligue 1, dont voici l'album photos souvenir ! »

Stade de reims / Dans l'attente de la Ligue 1
Le public était timide, mais c'est souvent le cas lors des matchs amicaux.

FOOTBALL (Ligue 1). Pour son dernier match de préparation, le Stade de Reims s'est incliné samedi à Delaune face à Nancy (1-3). Les supporters, eux, n'étaient pas encore dans l'ambiance de la Ligue 1.

SI, pour les Rouge et Blanc, ce dernier match de préparation face au voisin lorrain était synonyme de derniers petits réglages avant la reprise du championnat, le public rémois n'était quant à lui pas encore dans l'ambiance de la Ligue 1. Un peu plus de 4 100 personnes étaient présentes dans l'antre des rémois en ce début août.
Il est clair que ce match était sans enjeu, mais voir Delaune aussi peu rempli après l'avoir vu tel un chaudron en fin de saison dernière est quelque peu troublant comme l'expliquaient Ludivine et Sylvain, un couple rémois d'une trentaine d'années croisé à la fin de la rencontre.

Tout est prêt pour la L1
« C'était ambiance nationale ce soir (samedi) mais en même temps perdre (les Rémois se sont inclinés 3 buts à 1 face à Nancy) et voir le Stade Delaune vide c'est vraiment bizarre surtout avec la ferveur de l'an dernier même si c'est compréhensible avec les vacances. Mais bon, il faut vite oublier tout ça et se projeter au match contre l'OM. »
Certains se sont ennuyés mais n'en veulent pas à leur équipe. « Cela sert à ça un match de préparation », précisait Julien, tandis que d'autres soulignaient les petites nouveautés pour cette nouvelle saison. « Les nouveaux panneaux publicitaires sont très bien surtout lorsque Bruno (le speaker) présente la composition des équipes. Le nom et la photo des joueurs s'affichent ainsi que le score et le chrono », ajoutait Yassine, étudiant originaire de Vendée.
Ce match a également permis aux stadiers de mettre en condition leurs nouveaux confrères, une sorte de répétition générale avant la vraie rentrée.
« Ce soir, notre rôle était de prendre les tickets et de diriger les gens vers les tribunes », expliquaient Céline et Axelle, deux nouvelles recrues, accompagnées de Franck, stadier depuis trois saisons, et de Khellaf, en poste depuis la saison dernière.
A la buvette, comme à chaque rencontre, c'était la bousculade, certains profitant de l'attente pour faire un point sur la saison à venir. « Va falloir débuter fort contre Marseille. » « Il faut qu'ils se réveillent », affirmaient d'autres. Ambiance bon enfant surtout lorsqu'un Rémois qui circulait dans le Stade avec un maillot de l'OM, la vanne n'était pas loin, fut gentiment interpellé par des supporters. « Tu ne vas pas le porter la semaine prochaine ? » lui demandait un homme. La réponse fut sans appel : « Vous êtes fous, j'ai acheté ce maillot parce qu'on n'avait pas d'équipe en Ligue 1, maintenant je le mets pour faire du bricolage (rires). La semaine prochaine je serai en rouge ! »

Jean-Pierre Caillot : Que du bonheur pour tous les Rémois
On arrive à la fin de cette intersaison, le club s’est beaucoup professionnalisé en quelques semaines, peux-tu nous donner ton sentiment sur cette transition entre la Ligue 2 et la Ligue 1 ?
Même si le club est pro depuis 10 ans et qu’il n’y a pas eu de révolution, il faut reconnaitre qu’on vit malgré tout une étape très importante. Sur l’extra-sportif, il y avait beaucoup de choses à faire, des aménagements, des recrutements à tous les niveaux. On a investi dans pas mal de domaines. On doit mettre par exemple en place des contrôles d’accès à Delaune qui nous montrent d’ailleurs que si on a un beau stade, il n’est pas adapté aux matches de Ligue 1. Il faut y faire beaucoup de travaux avec les services de la ville et cela n’avance jamais tout à fait à la vitesse que l’on souhaiterait même s'ils font leur maximum. On espère que tout sera prêt pour le 12 août.
Pour la presse, on a investi dans une nouvelle salle aux Thiolettes pour les journalistes comme c’est d’usage en Ligue 1. Je lis un certain nombre de choses mais il faut savoir que pour le moment la plupart des investissements ont été fait par le Stade de Reims. On a par exemple investi dans des leds et des bungalows pour Delaune.

On lit tout et son contraire sur le budget, qu’en est-il réellement ?
Il sera au minimum de 24 millions et on peut en espérer 25. A chaque fois qu’on arrive dans un nouveau monde, ceux qui sont là avant font les choses de telles manières qu’on ne touchera par exemple que la part fixe. Il faudra se maintenir pour avoir accès à d’autres ressources comme les sommes liées à ce qu’on appelle la notoriété et qui sont basées sur les retransmissions TV. Cela créé un sacré handicap par rapport à ceux qui sont là depuis des années. Heureusement, on a d’autres postes qui fonctionnent bien comme le partenariat où on mesure un engouement terrible de la part des partenaires pour nous accompagner. Les entreprises répondent présent au même titre que les abonnés.

Qu’en est-il du sponsor maillot, est-il arrêté ?
Oui et le maillot sera découvert pour la réception de Marseille. On a même bon espoir d'y ajouter un autre nouveau sponsor. Je te rassure, l’expérience de la régie publicitaire Sportys et l’absence de sponsor sur le ventral n’arrivera pas. Mais à la différence de beaucoup d'autres équipes de Ligue 1, nous n’aurons ni le Conseil Général ni la Région car ils ne souhaitent pas nous accompagner. On est pourtant un sacré vecteur de communication…

Sur le plan sportif, pas mal de choses ont bougé, l’arrivée d’un directeur du centre de formation, du changement dans le domaine physique et médical…
Comme tous les ans, on a essayé de faire les modifications nécessaires pour améliorer la compétitivité de l’équipe. On est très heureux d’avoir réussi a attirer un responsable de formation de qualité car quand on voit dans quelles conditions bossent nos formateurs... cela fait peur et le projet de la base 112 ne me donne pas l’impression d’avancer. Pourtant ce n’est pas faute d'investissements humains très importants de la part de Didier Perrin et d’Olivier Létang !!! Cela en est même décourageant.
A ce que tu dis on peut ajouter la mise en place d’un intendant professionnel car si Vincent (Dos Santos) qui est comme nous bénévole restera proche de l’équipe, la Ligue 1 nécessitait plus d’exigence. Dans tous les domaines le club grandit.
La montée en Ligue 1 est un magnifique accélérateur de croissance. Il y a aujourd’hui beaucoup de chefs d’entreprise dans beaucoup de secteurs économiques qui s’arrachent la tête, car la crise aidant, il faut restructurer une décroissance. On est dans le cas inverse et à ce niveau c’est un véritable bonheur.

Comment juges-tu cette intersaison sur le plan du mercato ?
Le contexte est pire que ce que l’on avait imaginé. On le voit bien, la plupart des clubs doivent vendre avant de recruter. Le Stade de Reims n’était pas dans ce cas de figure, ce qui explique qu’on a pu concrétiser rapidement tous nos premiers choix. Aujourd’hui, on voit que les garçons qui nous ont rejoints apportent de la qualité. On est ravi de nos recrues et je pense qu’eux sont heureux du challenge proposé. Maintenant, ce sera la vérité de la compétition. Mais chez nous, la star ce doit être l’équipe et il faut que nos joueurs partagent cette philosophie.

Il reste ce milieu gauche à trouver. On t’a vu à Monaco-Tours lundi (rires)…
Comme je te le dis depuis des années, une équipe n’est jamais arrêtée. On a aujourd’hui un groupe qui nous semble compétitif – que ce soit pour le sportif ou pour la direction - pour l’objectif fixé. Aujourd’hui on souhaite enrôler un couloir gauche. On s’est exprimé sur Diégo Rigonato dont le club actuel, Tours, défend ses intérêts, ce qui est légitime. On n’est pas sur la même longueur d’onde sur le plan du transfert mais on a toujours espoir que les choses évoluent. On regarde aussi d’autres pistes.
Même si rien n’est exclu et notamment pour une ou deux opportunités, pour nous, à part ce poste, le mercato est terminé.
Concernant Monaco, j’y étais parce qu’on a beau être en Ligue 1 j’ai toujours un œil bienveillant sur la Ligue 2 que j’ai dirigé pendant plusieurs années en tant que représentant des présidents. J’y ai beaucoup d’amis et c’était aussi un vrai bonheur que de saluer nos anciens joueurs, Thomas Gamiette, Jérémy Blayac ou Wilfried Moimbé.
Effectivement, on a parlé de Diégo avec Max Marty leur Directeur Général mais ce n’était pas l’objet de la soirée et par respect pour eux qui venaient de perdre, ce n’était ni le lieu ni le moment pour discuter transfert.

On est à une semaine du premier match officiel du club en Ligue 1 depuis 33 ans, dans quel état d’esprit se trouve le Président du Stade de Reims ?
Ecoute, je ne vois dans tout cela que du bonheur. On s’est battu pendant des années souvent contre vents et marées pour que le club rejoigne la Ligue 1. Aujourd’hui on y est. On va essayer d’y figurer le mieux possible. Je partage la vision d'Hubert Fournier quand il dit qu’au-delà du maintien il veut aussi que le club fasse bonne figure. C'est aussi par le jeu qu’on aura la possibilité d’atteindre notre objectif. Je pense que nos joueurs sont dans cet état d’esprit. Quand je vois les affiches proposées et notamment la première, ce n’est que du bonheur pour tous les Rémois.
A titre personnel, quand j’entends Marseille, je me rappelle que quand j’étais gamin j’avais réussi à rentrer par une porte dérobée dans le vestiaire et que j’avais pu avoir les autographes de Paolo César et une autre fois de Skoblar et Magnusson. Pour tous les gens de ma génération, Reims – Marseille va au-delà d’une rencontre de Ligue 1 et ça va rappeler beaucoup de choses. Ce n’est donc que du bonheur, il faut le voir de cette manière !
On a six mille abonnés, c’est bien et on espère qu’ils vont prendre beaucoup de plaisir à Delaune. L’engouement est très important et pour cette première journée, le match sera à guichets fermés.

Reims en phase d'apprentissage
Hubert Fournier et son adjoint Olivier Guégan (à g.) sont bien conscients d'avoir encore du pain sur la planche.

Quatre points sur quinze : le bilan chiffré du Stade de Reims lors des matches de pré-saison (*), n'est pas fameux. Dans l'absolu, il laisse craindre un début de saison difficile. Pas de quoi décourager Hubert Fournier. « Ç'aurait été plutôt surprenant que notre jeu soit parfaitement en place à ce moment de la saison », a-t-il lâché samedi, après la défaite face à Nancy.

« Des choses intéressantes »
Hubert, si proche de la reprise, cette défaite contre Nancy vous inquiète-t-elle ?
« Pas vraiment. je suis plutôt inquiet par rapport au résultat qui, selon moi, ne reflète pas la physionomie du match. Mais c'est à travers ce genre de rencontres que l'on progresse. On découvre que l'efficacité demeure un atout majeur en Ligue 1. »
Nancy vous a posé des problèmes…
« Face à une équipe comme celle de Nancy qui évolue très regroupée dans son camp et qui excelle dans le jeu de contre, on peut se retrouver très vite en difficulté. Mais j'ai vu des choses intéressantes. Il nous faudra surtout gommer nos lacunes, notamment les pertes de balle à l'approche de notre but. Ce manque d'attention nous a coûté cher. »
Il n'y aura pas de remise en question ?
« Nous sommes en phase d'apprentissage. Nous nous créons des occasions et c'est une bonne chose. Je ne suis pas surpris qu'au 4 août nous ayons encore des choses à travailler pour être compétitifs. A bien regarder, nous n'avons pas concédé beaucoup d'occasions. Une chose est sûre : pour être plus efficaces collectivement, certains devront hausser leur niveau de jeu. C'est même indispensable. »

(*) Victoire contre Vannes (4-1), nul contre Valenciennes (1-1), défaites face à Dijon (1-0), l'UNFP (4-1) et Nancy (3-1).

H. Fournier : Revêtir ce maillot est un honneur
Hubert Fournier était présent au point presse ce mardi, au centre des Thiolettes. Extraits.

A cinq jours du match
On ressent une certaine excitation dans le groupe. La préparation a été longue. On a à cœur d’être à dimanche, contre l’OM, pour enfin lancer notre saison de Ligue 1 et découvrir ce qu’il nous reste à faire pour être performants. Nous sommes désormais dans une semaine type « match de compétition ». Nous sommes contents d’y être, car nous avons tous hâte de découvrir la Ligue 1.

L’objectif de la saison
L’objectif, c’est forcément le maintien. On sait que cela sera excessivement difficile. Nous allons forcément passer par des moments où nous aurons énormément de pression. Nous devons prendre exemple sur des clubs comme Ajaccio, qui a eu un début de saison difficile l’année dernière et a vécu des moments où plus personne - à part sans doute eux-mêmes - ne croyait en eux. Et ils sont parvenus à se maintenir, alors que des équipes comme Auxerre, qui avaient d’autres objectifs en débuts de saison, ont lâché prise. Nous devrons avoir à cœur de toujours croire en notre destin.

Les exigences envers le club
Revêtir le maillot du Stade de Reims est un honneur, mais cela demande beaucoup d’investissement mais aussi un comportement et des attitudes qui doivent être à la hauteur de ce club.

Les forces de l’équipe
On va le découvrir au fil des semaines. C’est difficile de répondre à cette question tant que nous ne sommes pas en compétition. Nous devons nous appuyer sur l’état d’esprit et la générosité dont le groupe avait fait preuve l’année dernière. Si l’on s’en éloigne un tout petit peu, nous serons confrontés à de grosses difficultés. Nous avons des joueurs, qui ne sont peut-être pas très connus sur la scène de la Ligue 1, mais qui ont des qualités et qui parviendront à s’exprimer à travers un fort collectif.

Le bilan des matches amicaux
Ces matches ont permis – notamment Valenciennes et Nancy – de montrer l’étendue des choses que l’on a à travailler. Globalement, si l’on revient sur le match de Nancy, le résultat sec est une contre-performance, mais il y a eu des choses intéressantes dans le contenu. Nous savons que nous ne sommes pas encore à plein régime. Nous allons entrer dans une phase de découverte et d’apprentissage : faisons en sorte qu’elle soit la plus courte possible.

Prolongation des abonnements
Chers supporters,
La campagne d’abonnement reprend de plus belle. Le Stade de Reims compte déjà plus de 5 900 abonnés. Nous comptons sur vous pour les rejoindre. C’est pourquoi le club prolonge sa campagne d’abonnement. Celle-ci redémarre le mardi 14 août, jusqu’au vendredi 17 août (inclus) de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 (à l'exception du mercredi 15 août), aux guichets du stade Auguste Delaune (côté Batteux) à proximité de la boutique officielle du Stade de Reims.

Stade de Reims : Ayité peut mettre le feu
Floyd Ayité à la relance : le Stade compte sur le brio de son soliste.


FOOTBALL (Ligue 1). S'il gagne en régularité et en concentration, le dribbleur stadiste pourrait se révéler dans un championnat qui semble taillé pour son jeu tout en contre-pied.

FLOYD AYITE va savoir s'il peut nourrir l'espoir de devenir un attaquant qui compte au plus haut niveau. Le natif de Bordeaux ne souhaite plus rester un éternel espoir et l'occasion lui est offerte de s'affirmer face aux meilleurs.
Pour la première fois de sa carrière, l'international togolais débute une saison avec la quasi-certitude d'être titulaire. Un luxe dont il espère profiter car, visiblement, la Ligue 1 le fait kiffer.
On le sent affûté, et il se dit prêt à y retourner - il a disputé 13 matches dans l'élite avec Nancy et Bordeaux - avec appétit.

« Concrétiser nos occasions »
Floyd, quel est votre état d'esprit à cinq jours du début de la saison ?
« Nous avons bien bossé pendant la préparation et je pense que nous somme prêts. Marseille se profile et nous aurons à cœur de réussir un bon match devant notre public. Ce sera important pour la suite. »
Votre dernière sortie contre Nancy (défaite 3-1) n'a pas dû vous rassurer…
« Le score de ce match ne reflète pas la physionomie du match. Nous avons été vaincus par le réalisme nancéien. L'équipe lorraine a été solide dans l'impact. Elle a évolué en contre, un schéma que nous allons retrouver dans la saison. Nous avons payé cash chacune de nos erreurs. En fait, nous nous sommes pénalisés nous-mêmes. »
Comment éviter ce piège ?
« Nous devons continuer à jouer comme nous savons le faire, avec une grande maîtrise collective. Quand c'est le cas, nous nous créons des occasions. Il suffirait de les concrétiser. »
Ce sera le cas contre Marseille ?
« Jouer l'OM d'entrée peut être une bonne chose. Ce sera une belle opposition, devant notre public. J'espère qu'il y aura du spectacle et surtout que nous empocherons les trois points. »

« A gauche ou à droite, peu importe »
Le bilan des matches de préparation est négatif. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
« Que ce sont d'abord des matches de préparation, qui servent à effectuer une large revue d'effectif. C'est le moment de donner du temps de jeu à tout le monde, avec les conséquences que cela entraîne au niveau de la cohésion. Le bilan mathématique est certes mitigé, mais nous avons aussi réussi de belles choses, notamment au niveau de l'envie. Le jeu développé n'était pas mal non plus. »
Cette saison, vous allez sans doute être fixé sur le côté gauche…
« Je suis un joueur de couloir et je peux évoluer aussi bien à droite qu'à gauche. J'ai déjà été placé à gauche, ça ne change pas grand-chose. L'essentiel est d'apporter quelque chose à l'équipe et surtout de marquer des buts. »
Vous pratiquez le jeûne du ramadan. Cela a-t-il perturbé votre préparation ?
« Non. C'est d'abord un problème mental. On doit se concentrer sur ce qu'on a à faire. C'est vrai que, par moments, je ressens un peu de fatigue, mais j'ai l'habitude de gérer ça. »

Julien Toudic : On va avoir besoin de nos supporters
Julien, tu fais partie des Stadistes qui ont joué en Ligue 1, dans quel état d'esprit es-tu à quelques heures de ce match et quels conseils pourrais-tu donner à tes partenaires qui vont découvrir la division ?
Déjà, il y a énormément envie de reprendre car on a fait une grosse préparation. On a travaillé très dur pour être prêt pour ce match donc on l'attend avec impatience. Pour les conseils, je me les donne aussi car je fais partie de ce collectif. Il ne faut pas se "prendre la tête". Ce sont des bons moments à vivre quand on est footballeur. Il ne faut pas jouer "petit bras" et se donner à 100%. On ne sera pas ridicule comme certaines personnes nous l'annoncent dans la presse et je pense qu'on peut faire mal à cette équipe si on donne le meilleur de nous-mêmes.

Les derniers matches amicaux ont été difficiles, quel regard portes-tu sur eux ?
C'est clair qu'on ne se met pas dans les meilleures conditions en perdant, mais cela reste des matches amicaux et on sait qu'en gommant nos erreurs, on sera plus performant. On aurait pu éviter certains buts mais c'est le haut niveau et ce sont ces aspects qu'il faut corriger.

Delaune sera plein à craquer, ça va être sympa !
J'ai déjà connu cette ambiance contre Nice en coupe ou avec Lens. Nos supporters devront être derrière nous car on aura besoin d'eux. C'est important car quand on est fatigué ou quand on doute, ils peuvent faire la différence. On aura d'ailleurs besoin d'eux toute la saison car on est promu et on aura des périodes délicates. Mais s'ils sont derrière nous, c'est évident que cela va nous aider.

L'OM arrive donc, c'est quand même une grosse armada...
C'est clair que défensivement comme offensivement, ils ont ce qui se fait de mieux dans ce championnat avec quelques équipes, mais cela reste des êtres humains. A nous d'avoir envie et d'être présent dans les duels et d'éviter les erreurs. Il faut tout donner et ne pas avoir peur. Il faudra ne pas voir de regrets à la fin du match, c'est le plus important.

Comment juges-tu ta propre préparation ?
Je me sens mieux désormais. Cela a été très dur et j'ai eu du mal à la digérer mais ça va de mieux en mieux car on reprend des entrainements liés à la préparation des matches et ils sont moins intenses.

Comment se passent ces dernières séances ? Parlez-vous de la rencontre entre vous ?
Non. On se prépare tranquillement pour être prêt dimanche. A partir de demain et samedi on va rentrer dans le vif du sujet et voir comment gérer cette équipe de Marseille. On a fait de la vidéo par rapport à Nancy pour voir ce qui n'allait pas et on contine de se préparer normalement.

Tu vas regarder le match de coupe d'Europe de l'OM ?
Bien sûr. Cela va permettre de nous donner une vision de ce qui nous attend dimanche même s'ils auront des absents contre nous. On va voir leurs points forts mais aussi leurs éventuels défauts, ce qui est important puisqu'on les joue dans trois jours.

En Ligue 1, on ne plaisante pas avec la sécurité !
REIMS (Marne). Afin de répondre au mieux à la sécurité lors des matchs de Ligue 1, le Stade et la Ville ont dû procéder à quelques aménagements obligatoires pour un club évoluant dans l'élite du foot français.

Qui dit match de Ligue 1 dit mesures de sécurité draconiennes et aménagements obligatoires imposés par la Ligue de football professionnel mais aussi par la préfecture puisque l'organisation d'un tel événement et le flux de spectateurs qu'elle entraîne relèvent clairement de la sécurité publique.
Si, l'an dernier, 12 000 personnes en moyenne étaient accueillies pour le championnat de Ligue 2, le Stade version L1 n'attend pas mois de 16 000 personnes en moyenne, avec des pics lors des grosses affiches, notamment comme ce dimanche pour le match qui opposera les Rouge et Blanc à l'Olympique de Marseille.
Dans un premier temps, le club et la ville ont dû réorganiser le stationnement, et surtout celui des supporters des équipes visiteuses, avec l'aménagement de l'enclos réservé, totalement isolé du reste du public, pouvant accueillir une douzaine d'autocars, près d'une vingtaine de voitures ainsi que quelques places supplémentaires pour les personnes à mobilité réduite. Coût total de cet aménagement : 230 000 euros.
Ce parking, situé du côté de l'avenue Charles-de-Gaulle et qui accueillait anciennement les VIP, a été coupé en deux : la partie clôturée pour les supporters visiteurs et la seconde réservée exclusivement aux forces de l'ordre.
« La LFP, lorsqu'un club change de division et accède à la Ligue 1, émet un certain nombre de préconisations non seulement au club nouvellement accueilli dans l'élite mais également aux forces de police qui vont avoir à gérer un flux de supporters un peu plus dynamique qu'un flux de supporters de Ligue 2. La partie la plus visible est le nouvel enclos visiteurs. Dans un match de foot, la priorité des priorités est le maintien de l'ordre public. Et pour ce faire la condition sine qua non est de gérer le plus possible les flux de spectateurs locaux et les visiteurs dont certains sont catalogués comme supporters violents. Donc il faut bien que l'on puisse les canaliser avant qu'ils arrivent sur site », précise le commissaire Baudant, de la police nationale.

40 caméras de vidéo surveillance
Autre point de sécurité qui a subi des changements : la vidéo surveillance. En effet, la saison passée, le stade Delaune était équipé d'une vingtaine de caméras. Aujourd'hui, Ligue 1 oblige, il dispose d'une quarantaine de caméras dernier cri éparpillées dans les tribunes mais aussi dans les coursives de Delaune.
« Il a été nécessaire de remettre en place un vrai poste de sécurité qui exploite le système interne de vidéo surveillance avec des opérateurs du Stade. Ces caméras permettent de tirer des photos fidèles d'individus au comportement dangereux faisant usage d'objets illicites comme un fumigène, ou encore des pétards. Les stadiers vont ensuite inviter celui-ci à les suivre pour être remis à la police et être placé en garde à vue car toute interpellation dans le Stade est synonyme de garde à vue, c'est un arrêté préfectoral », expliquaient Nicolas Roche, directeur de la police municipale, et le commissaire Baudant.
Utile lorsque l'on sait que la saison dernière Nantes et Reims étaient en tête quant aux interdictions de stade avec 15 supporters n'ayant plus le droit de pénétrer dans des enceintes sportives. Trois le sont toujours à quelques jours de la reprise du championnat.
Comme d'autres villes qui ont un club en L1, le Stade Delaune est situé en plein centre-ville et ne bénéficie pas de parking pouvant accueillir l'intégralité des supporters rémois. De ce fait, le Stade de Reims et la ville de Reims invitent les Rémois à emprunter les transports publics. En effet, il faut savoir que le pont De Gaulle et les bretelles qui permettent de s'y engager seront fermées dimanche dès 14 heures. Il ne sera donc plus possible d'y stationner comme cela se faisait lors des saisons précédentes. Il faut noter également que tous les parkings à proximité du Stade (patinoire, piscine, complexe René-Tys…) ne seront plus accessibles au public.
« Le club insiste pour que les spectateurs empruntent les transports en commun au maximum », soulignait Olivier Létang, le directeur général du Stade de Reims.
Vous l'aurez donc compris, il sera beaucoup plus simple d'accéder au stade en tram ou à pied. D'une part pour le côté pratique mais aussi d'un point de vue économique puisque tourner trente à quarante minutes en voiture afin de trouver une place de stationnement peut coûter quelques deniers aux conducteurs, surtout si on multiplie par 19, soit le nombre de rencontres de Ligue 1 que les Rouge et Blanc joueront à domicile. Retrouvez tous ces détails de restriction de circulation sur notre site web http://www.lunion-presse.fr" onclick="window.open(this.href);return false; et dans notre édition de demain.

Stade de Reims / Toudic : « Un coup à jouer »
Face au tandem Fanni - N'Koulou, la promptitude de Julien Toudic pourrait faire la différence.

FOOTBALL / Ligue 1 (avant Reims - Marseille). Plutôt discret durant les matches de préparation, le Caennais estime que le Stade possède les arguments pour perturber l'OM.

JULIEN, on ressent une certaine sérénité au sein du groupe avant d'aborder Marseille et la saison en L1...
« C'est vrai, on ne se prend pas trop la tête. Ce matin (hier), l'entraînement était à la carte et ça s'est déroulé dans une bonne ambiance, en toute décontraction, tout en travaillant devant le but. L'objectif était de refaire du jus avant la mise en place tactique de demain (aujourd'hui). »
Cette affiche, et tout ce qui l'entoure notamment sur le plan médiatique, n'est-elle pas de nature à perturber votre entame de saison ?
« Non. Bien sûr, sur la lancée de la montée, on ressent une énorme attente. Cela vient de l'histoire du club et de l'élan populaire déclenché par cette accession en L1. Mais on essaie de garder notre sérénité. C'est quand même sur le terrain que ce match se gagnera. »

« L'OM reste l'OM »
L'important sera de ne pas décevoir…
« Bien sûr. Mais il ne faut pas oublier que le Stade de Reims est un promu de L2, que son objectif est le maintien. Nous savons ce qui nous attend. La presse spécialisée nous condamne à la relégation avant le début de la saison. A nous de lui prouver le contraire et, à l'image d'Evian la saison dernière, de tenter de jouer les coups à fond afin de terminer, pourquoi pas, dans la première partie du classement. L'important sera de jouer avec nos valeurs afin de ne pas avoir de regrets au coup de sifflet final. »
Le match de l'OM contre l'équipe turque d'Eskisehispor a dû vous intéresser...
« J'ai regardé ce match. Marseille, qui a marqué trois buts sans en encaisser, a confirmé qu'il maîtrisait bien ce début de saison. Ça nous a permis de découvrir son système de jeu, de déterminer ses points forts et faibles. »
Qu'avez-vous tiré comme enseignements ?
« On sait que ça va être un match difficile, mais nous possédons aussi des joueurs, notamment Fortes et Ayité sur les côtés, qui peuvent faire la différence. L'OM reste l'OM, c'est une grosse écurie capable de bien gérer des matches à enjeu. »
N'est-il pas trop tôt pour jouer Marseille. N'auriez-vous pas préféré débuter contre Ajaccio ou Brest ?
« Non, je pense que ce n'est pas plus mal. Ça nous permettra d'être tout de suite dans le bain. L'environnement de ce match est différent des autres. On devra en faire abstraction pour nous concentrer sur l'essentiel : le terrain. On va sans doute traverser des moments difficiles dans ce match, le public nous aidera à tenir le choc. »

« Une grosse préparation
Contrairement à certains de vos partenaires, vous n'allez pas découvrir la Ligue 1. Allez-vous faire partager votre expérience caennaise ?
« Pour l'instant non, mais ce sera sans doute le cas à l'approche du match, lors de discussions informelles. On sait qu'il y a une énorme différence entre la L2 et la L1, mais ça reste tout de même un monde abordable. Ce qu'il faut, c'est ne surtout pas se poser de questions et bien profiter de ces moments-là. Dans une carrière, il y a tellement de périodes difficiles qu'on se doit d'en savourer les meilleurs. »
Vous avez fait le choix de revenir à Reims pour goûter à nouveau à la L1. Où en êtes-vous dans votre préparation ?
« Elle a été un peu perturbée, mais ça va mieux. Nous avons fait une très grosse préparation, la plus dure que j'ai connue. Elle a duré six semaines. C'est une période difficile, mais incontournable. Il y a eu des moments difficiles, notamment lors de certains matches amicaux où on a ressenti une grosse fatigue. J'espère que ça nous servira dès dimanche. »
Que vous inspire le bilan très contrasté des matches de préparation ?
« Contre l'UNFP et contre Nancy, nous avons commis des erreurs impardonnables qui risquent de nous handicaper lourdement si elles se produisent en championnat. Mais je pense que le groupe est réceptif et qu'il se concentrera davantage pour mieux gérer le rythme des matches. »

Reims - Marseille, le groupe
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 20 joueurs pour la réception de l’Olympique de Marseille, dimanche à 21h00 au Stade Delaune :
Agassa, Liébus – Glombard, Mandi, Fofana, Sekkat, Tacalfred, Weber, Signorino – Ramare, Ghisolfi, Krychowiak, Devaux, Ca, Fortes, Ayite – Ghilas, Fauvergue, Toudic, Courtet.

Absents : Pereira, Benedick, Malherbe (choix de l’entraîneur) ; Peuget (blessé)

Stade de Reims : Devine qui vient dîner ?
Les derniers défis sous la direction d'Olivier Guégan. Ça a chambré grave dans une ambiance bon enfant aux Thiolettes.

FOOTBALL (Ligue 1). Chaud show ce soir à Delaune pour la première stadiste en L1. Invité vedette, Marseille, en quête de confiance, ne peut se permettre de flancher face au promu rémois. Aussi ambitieux soit-il.

TREIZE équipes de Ligue 1 avaient émis le souhait, auprès de la LFP, de débuter la saison à l'extérieur. « Tout le monde avait une bonne raison. C'est dommage pour nous, mais nous faisons partie des trois dont le vœu n'a pas été exaucé », regrettait Jean-Pierre Caillot.
Depuis la publication du calendrier, mi-juin, les Rémois ont eu le temps de se faire à cette idée : après 33 ans d'attente, ils entament leur Tour de France par une étape de haute montagne. « Comme ça, on plonge tout de suite dans le grand bain », a résumé Julien Toudic.
Après tout, pouvait-on rêver d'une meilleure affiche pour inaugurer une saison ô combien symbolique ? « Que du bonheur », aime à répéter le président stadiste. La peur n'évitera pas le danger.

LE CONTEXTE
Il est favorable au Stade de Reims, habité par une douce euphorie née d'une accession dans l'élite parfaitement bien gérée. Depuis janvier 2011, les Rouge et Blanc évoluent dans un climat sportif apaisé. 10es cette saison-là, ils ont confirmé leur redressement en bouclant leur dernier exercice à la 2e place, synonyme d'accession en L1. Une magie rouge semble s'installer et les forces vives, parfois hostiles, convergent désormais vers une même destinée.
Le lancement de cette saison historique se déroule, ce dimanche, à guichets fermés. Plus une place ne se vend depuis dix jours, en dépit du creux estival et une retransmission télé soignée.
Ce Reims-Marseille fleure bon les années soixante-dix. Lorsque le Stade tentait encore d'écrire quelques belles pages supplémentaires à son prestigieux album, et que l'OM, bouillant concurrent du sud, faisait déjà le buzz. Il participera d'ailleurs à la relégation rémoise en D2, prémisse d'une longue agonie, en venant s'imposer à Delaune (1-0) le 18 mais 1979.

L'ENJEU
Le passé récent a prouvé au Stade de Reims qu'un départ réussi reste l'élément déclencheur d'une bonne saison. En s'imposant d'entrée à Lens, un favori, l'an dernier, l'équipe champenoise avait été portée jusqu'au bout par un formidable élan d'enthousiasme.
« Si on bat Marseille, on prendra une autre dimension, notamment sur le plan psychologique », a convenu Antoine Devaux.
Mais pour Hubert Fournier, « on ne gagnera pas si on fait n'importe quoi ». Traduction : le coach souhaite de la cohérence dans l'engagement et la construction. Reims, qui n'a remporté qu'un seul de ses cinq matches de préparation, doit montrer qu'il en a tiré tous les enseignements. Pour battre l'OM, il devra forcément commettre moins d'erreurs que face à l'UNFP et Nancy.

L'ADVERSAIRE
Habitué aux faux départs, l'OM tente de concilier performance et effectif en recomposition. Ce soir, les Phocéens qui viennent de perdre Diarra (West Ham), se présentent sans Amalfitano, Mbia (suspendus), Rémy (blessé), et avec un Azpiliueta les jambes à Marseille et la tête à Chelsea qu'il rejoindra dès demain. Elie Baup, qui découvre l'étendue des dégâts, ne cache pas son inquiétude. Car c'est une sacrée paire de manches qui attend son OM au stade Delaune. Un déplacement au moins aussi corsé que celui de jeudi dernier chez les Turcs d'Eskisehispor (1-1). « Nous sommes attendus », a prévenu Mathieu Valbuena.
Trois jours après une seconde manche gagnante à Fos-sur-Mer, l'OM, sans réserves, aura-t-il les forces de contenir la fougue stadiste ?

LA CLE
Quatre joueurs peuvent décider du sort de ce baisser de rideau de la 1re journée.
Les deux gardiens : aux qualités presque similaires, même si l'expérience des grands matches du Marseillais lui confère un avantage légitime, Steve Mandanda et Kossi Agassa peuvent être décisifs. Une qualité non négligeable dans une rencontre de début de saison au tempo incontrôlé.
Ciblés également comme des dangers potentiels, André-Pierre Gignac, redevenu buteur régulier depuis quelques semaines (lire par ailleurs), et Odair Fortes, le détonateur rémois, dont le duel attendu avec Jérémy Morel, pourrait faire basculer le match du côté champenois.

LE CHIFFRE : 1
À l'exception de Jérémy Morel, tous les Olympiens alignés au coup d'envoi ce soir, ont porté les couleurs de leur sélection nationale. Si Benoît Cheyrou n'a jamais été retenu en équipe de France A, il compte 14 sélections avec les Espoirs, 6 avec les 18 ans et 9 avec les 20 ans.
« Pour moi, à l'OM, il n'y a plus de grandes références. Les Drogba, Niang, Lucho sont partis et Marseille est devenu un club sans vraiment d'individualités ».
Du Kamel GHILAS, attaquant rémois, enfant, comme Zidane, du quartier marseillais du Plan d'Aou.

Hubert Fournier réaliste : « Trouver le bon équilibre »
L'occasion était trop belle. Mahiedine Mekhissi, le tout frais vice-champion olympique sur 3000 steeple à Londres, sera présent ce soir à Delaune. Le médaillé d'argent, qui généralement porte chance aux Stadistes, donnera le coup d'envoi fictif du match vers 20 h 55. Le 21 septembre 2011, de retour des Mondiaux de Daegu en compagnie de Yohann Diniz et Teddy Tinmar, il avait assisté à la victoire rémoise sur Bastia 1-0.

Comme il dit, « je n'ai pas à motiver mes joueurs, je suis plutôt enclin à canaliser leur surcroît d'enthousiasme ». Hubert Fournier, qui dirige ce soir le premier match de sa carrière en Ligue 1, a une préoccupation majeure : « Trouver le bon équilibre entre l'envie et la lucidité ».
Hubert, quelle impression vous a laissé Marseille, jeudi, en Coupe d'Europe ?
« Les Marseillais sont déjà bien en jambes. Ils ont délivré 90 minutes de bonne facture sans trop puiser dans leurs réserves. Ils ont en plus l'avantage d'avoir déjà disputé deux matches de compétition ».
Comment allez-vous procéder pour gérer l'excitation que provoque ce match ?
« La pression est positive. Il va nous falloir trouver le bon équilibre entre l'enthousiasme, l'envie de tout casser, et le risque que cet excès de motivation nous soit néfaste. L'important c'est d'éviter de faire preuve de naïveté. Si nous ne sommes pas rigoureux, surtout défensivement, nous risquons de passer une soirée difficile ».

« Avec beaucoup d'humilité
Votre salut passe par un sans-faute en défense ?
« Les frères Ayew, Gignac, Valbuena : nous n'avons jamais été confrontés à un tel potentiel offensif. C'est une évidence que nous devrons élever notre niveau de jeu ».
Vos observations de l'adversaire vous offrent-elles un surcroît de confiance ?
« Nous abordons cette rencontre avec beaucoup d'humilité. Pour autant, nous n'avons pas modifié notre approche habituelle. Nous ne préparons pas un match, mais une saison qui en compte 38 ».
Avez-vous fixé un objectif pour les trois matches d'août ?
« Non, pas d'objectifs mensuels ou intermédiaires. Nous nous lançons afin de laisser trois équipes derrière nous à la fin de la saison ».
N'est-ce pas capital de prendre un bon départ ?
« Il n'y a pas de vérité. L'an dernier, après un départ raté, d'aucuns, dès septembre, expédiaient déjà Ajaccio en L2. Mais cette équipe n'a rien lâché, a su garder sa cohérence et a su renverser la tendance dans la deuxième partie de la saison. A contrario, Dijon qui semblait facile, qui pratiquait un jeu plaisant et offensif, a finalement été relégué ».