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Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 10:47
par Bubble90
jld a écrit :ouai en fait c'est canal qui a amené ces soucis, les anciens des années80 le disent souvent pas vu pas pris et ca contestait moins :papy:
Oui je suis d'accord avec toi!!

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 10:47
par Bubble90
Les 11es journées de l’arbitrage débutent ce jour et se tiendront jusqu’au 6 novembre. L’occasion de mettre en lumière une corporation souvent décriée les soirs de match, dont le chantier a été ouvert en toute discrétion par le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, dès le début de sa mandature. Et de s’intéresser à l’arbitrage à travers le foot d’en bas ou plutôt le regard de Pierre-Edouard Morlet, 22 ans, qui officie en 1re division de District (le 2e échelon départemental) dans le Val-de-Marne.
A votre niveau, c’est quoi un bon arbitre ?
Ça peut vous paraître étonnant, mais c’est un arbitre qui amène le match à son terme. En début de saison, en principe, ça va. C’est à partir de février que ça se complique, quand les enjeux [on joue la montée en division supérieure ou on lutte pour ne pas descendre, ndlr] sont bien dessinés. Là, quand vous regardez les feuilles de résultat, vous lisez «1-0, arrêté, 5-1, arrêté, 2-0, 1-1, arrêté…» Il faut de la prestance, imposer le respect aux joueurs. On répète sans arrêt l’adage suivant : «Un bon arbitre est un arbitre qu’on ne voit pas.» Mais non. Si on ne l’a pas vu, c’est qu’il n’a pas eu de décision cruciale à prendre, c’est tout.
Sinon ?
Pour le reste, c’est une affaire d’acquisition d’un certain nombre de techniques. Il faut répéter ses gammes sans fin, jusqu’à la maîtrise la plus fine dans tous les domaines : gestuelle, déplacements sur le terrain, gestion disciplinaire, acquisition du coup de sifflet…
Acquisition du coup de sifflet ? Vous rigolez ?
Essayez voir ! Même si vous avez le souffle et la force, le son ira crescendo, puis decrescendo. Un arbitre apprend à «mordre» dans le sifflet, cracher sans cracher en fait - ça doit partir d’un coup, être clair, s’arrêter net. Ensuite, vous devez moduler selon l’intensité de la faute. Pour un hors-jeu insignifiant, le son doit être léger. Pour un tacle méchant, en revanche, vous sifflez fort : il faut occuper l’espace sonore au maximum pour que le joueur touché vous sente présent, faute de quoi il peut être tenté de se rebiffer contre le joueur qui l’a descendu. Vous coupez court, en quelque sorte.
Y a-t-il un âge critique pour les catégories d’âge que vous arbitrez ?
Oh oui ! A 15, 16 ans ça va. A 17, un joueur commence à l’ouvrir beaucoup. Et, à 19, c’est très dur pour nous : c’est dans ces catégories que j’ai vu les contextes les plus compliqués sur et en dehors du terrain ; les coups de bâton, les grenades lacrymogènes… Je ne suis surtout pas psychologue, j’ai assez à faire avec l’application des lois du jeu, mais il me semble qu’il y a, à cet âge-là, quelque chose de l’ordre de l’affirmation chez les gens. A partir de 25 ans, les joueurs sont plus apaisés. On surréagit moins par rapport à des faits strictement sportifs.
Les insultes ?
Elles sont surtout le fait des personnes qui assistent au match derrière la main courante [la rambarde qui entoure le terrain] - et non des joueurs eux-mêmes. «On sait où est ta voiture, on va la brûler…» On me dit ça, mais je n’ai pas de voiture.
Vous souvenez-vous d’un cas particulièrement délicat ?
Un entraîneur qui était suspendu sur une longue durée et qui se tenait derrière la main courante, avec un prête-nom à sa place sur le banc. J’ai arbitré plusieurs fois son équipe : le type insultait tout le monde : ses joueurs, les adversaires, l’arbitre… C’était d’autant plus délicat qu’il n’avait pas d’existence réglementaire.
Une clé ?
Chez les jeunes, le comportement des joueurs est le reflet de celui du responsable qui les entraîne.
Y a-t-il des choses qui vous choquent dans le sort fait aux arbitres dans les médias ?
Quand j’entends que les arbitres sont «hautains» ou «prétentieux», parce qu’ils n’ont pas répondu aux sollicitations des journalistes après les matchs, alors que tout le monde sait bien qu’ils ont un devoir de réserve. Moi, à mon niveau, je ne peux pas vous donner de noms - de personnes ou de clubs - relatifs à des faits précis. C’est pareil pour ceux qui arbitrent au haut niveau : nous avons nos propres instances, notre propre conseil de discipline, et j’ajoute que cet entre-soi est fondamental, puisqu’il a valeur de soutien, de protection dans le contexte passionnel où nous évoluons.
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 10:48
par Bubble90
Mardi 23 Octobre 2012, devant le Tribunal de Grande Instance de Carpentras, il a brillamment plaidé, obtenant une décision conforme aux attentes de l’UNAF.
Les deux auteurs se voient condamnés à des peines d’amende de 800 Euros pour l’un tandis que l’autre se voit infliger une condamnation de 100 jours amende à 10 Euros sous peine d’un emprisonnement de 8 jours en cas de non règlement.
De plus, sur l’action civile, notre collègue obtient 1000 Euros et 5OO Euros pour le dommage subi.
Les agresseurs doivent également verser à notre UNAF, unique partie civile, un total de 750 Euros.
Par ailleurs, ils sont contraints, dans le cadre de l’Article 475-1 du Code de Procédure Pénale à verser la somme de 1000 Euros à notre association.
Cet article est destiné à permettre de faire supporter à l’auteur de l’infraction, reconnu coupable, une partie des frais irrépétibles exposés par la partie civile aux fins de sa défense.
Notre adhérent, au terme de la décision, s’est empressé de remercier l’ensemble des bénévoles locaux et nationaux pour leur action de soutien non sans oublier de méditer la maxime chère à notre avocat retraité, mais toujours actif pour la défense de notre cause juste « La Justice est l’amour guidé par la lumière ».
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 10:50
par Bubble90
Un lundi matin, dans un journal local, on a très certainement pu lire : "Une nouvelle scène de violence s’est produite ce dimanche après-midi, sur un terrain de football de la région. Cette fois, ce sont les supporters du club de .............. qui s’en sont violemment pris à l’arbitre du match. Il avait sifflé un penalty décisif, qui a privé leur club de la victoire."
La fois d'avant, c'était les joueurs qui s'en étaient pris à l'arbitre, dans un autre club, dans une autre région. Et encore la fois d'avant c'était un dirigeant, un parent ou un entraineur !
C'est comme cet entraineur, bien connu dans sa région, auquel nous consacrerons un article, qui a attendu l'arbitre pendant 45 minutes après la rencontre pour le "frotter légèrement avec sa chaussure". Pensez donc !!! Suspendu très lourdement, l'entraineur trouve "cette décision profondément injuste." Quant à l'arbitre, il était simplement venu arbitrer une rencontre et repart en ayant reçu des coups. Si ça ce n'est pas injuste !!!
Et c'est comme ça toutes les saisons. Le Pôle Juridique de l'UNAF, composé de Jean-Jacques DEMAREZ, Francis LOMBART, Jérôme LANIER, Nadine CYGAN et Eric HERRMANN n'est pas prêt à se mettre en mode économie d'énergie. La saison 2011/2012 se termine avec un nombre de dossiers encore très conséquent: pas moins de 68.
De son coté, Bernard SAULES n'a de cesse de répéter que ces dossiers ne sont que ceux qui sont comptabilisés par l'UNAF. Combien sont-ils très exactement ? Difficile d'avoir un chiffre exact mais on peut penser que ce chiffre peut être multiplier par 5 ou 6 !
Du coté de la loi LAMOUR, qui date du 23 octobre 2006, elle stipule qu'en cas d’atteinte sur un arbitre qu’il soit officiel ou bénévole ("les arbitres sont considérés comme "chargés d’une mission de service public". Les atteintes dont ils peuvent être les victimes « dans l’exercice où à l’occasion de l’exercice de leur mission sont réprimées par des peines aggravées"), les peines encourues sont les suivantes:
- Outrage par des paroles (insultes, propos déplacés), gestes :
7500 euros d’amende (Art.433-5 du Code pénal).
- Menace de commettre un crime ou un délit sur la personne de l’arbitre ou ses biens :
2 ans d’emprisonnement, 30 000 euros d’amende (Art.433-3 du Code pénal).
- Violence sur arbitre entraînant une incapacité de travail inférieure ou égale à 8 jours ou n’entraînant aucune incapacité de travail :
3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (Art.222-13 du Code pénal).
- Violence sur arbitre entraînant une incapacité de travail supérieure à 8 jours :
75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement (Art.222-11 du Code pénal).
- Violence sur arbitre entraînant une mutilation ou une infirmité permanente :
15 ans de réclusion criminelle et 150 000 euros d’amende (Art.222-10 du Code pénal).

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 13:18
par spoucknick00
en corse ce st la mafia , si tu l ouvre tu es mort . Pour ça qu il y a 0 ? lol
franchement c est quand meme accablant tout ça
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 14:12
par Bubble90
Article lu sur la toile :
(J'attends vos réactions, bonne lecture!)
Le football est régi par 17 lois du jeu. La loi 12 traite des “fautes et incorrections” et leur assigne des sanctions (coups francs direct ou indirect, coup de pied de réparation, sanctions disciplinaires). On y lit notamment qu’“un joueur, un remplaçant ou un joueur remplacé est exclu s’il (…) tient des propos ou fait des gestes blessants, injurieux et/ou grossiers”. On peut donc supposer que le “je préfère ta putain de sœur” adressé par le défenseur italien Marco Materazzi à Zinedine Zidane en finale de la Coupe du monde 2006, qui fut suivi d’un célébrissime coup de boule, aurait dû valoir un carton rouge à son auteur. Encore eût-il fallu que ces paroles tombassent dans l’oreille de l’arbitre. Et encore eût-il fallu que ledit arbitre estimât qu’il s’agissait vraiment de propos “injurieux et/ou grossiers”.
Car, en la matière, tout est laissé à l’interprétation de l’homme-qui-jadis-était-en-noir, la FIFA n’ayant malheureusement pas publié l’encyclopédie des noms d’oiseau méritant l’expulsion. Or, une expérience réalisée en Autriche et publiée récemment dans le Journal of Sports Science and Medicine montre que, pour les arbitres, toutes les insultes ne se valent pas et ne sont pas sanctionnables de la même façon. Y compris lorsqu’eux-mêmes constituent les cibles de ces attaques verbales. Les auteurs de l’étude ont tout d’abord recruté 13 personnes pour jauger une liste de 100 injures en allemand. Elles devaient assigner une note à chaque mot, de 1 (pas du tout insultant) à 7 (fortement insultant), puis le classer dans une catégorie : s’attaquait-on à la capacité de jugement de l’arbitre (du genre “t’es aveugle ou quoi ?”), à son intelligence (“crétin”), à son apparence physique (“gros lard”), à ses préférences sexuelles (le très courant “enculé”) ou à ses parties génitales. Je ne sais pas si le “couille molle” de La guerre des boutons faisait partie de la liste…
Suite à cette évaluation, 28 mots ont été retenus (5 à 6 par catégorie) dont le score allait de “légèrement insultant” à “extrêmement insultant”. On ne peut que regretter que cette sélection n’ait pas été publiée dans l’étude, sans doute par pudeur… Quoi qu’il en soit, dans la seconde phase de l’étude, 113 arbitres (dont 82% d’hommes) officiant en Autriche ont été soumis au petit examen suivant. Un scénario simple leur était présenté mettant en scène un des mots retenus : “Jusqu’à la trentième minute, le match avait été disputé dans un bon esprit de la part des deux équipes. L’arbitre n’avait dû avertir personne ni sortir un carton jaune ou rouge. Lors d’un tir, un défenseur de l’équipe en déplacement a été touché par la balle à l’épaule. Le ballon a été détourné. En tant qu’arbitre, vous avez vu l’événement de près et décidé de laisser jouer. Vous avez observé que le bras du défenseur n’était pas impliqué et que, en particulier, le bras n’était pas allé en direction du ballon. De plus, de votre point de vue, le défenseur avait été percuté par un joueur de l’autre équipe. Alors que la balle est sortie du terrain juste après, le capitaine de l’équipe jouant à domicile vient à vous et dit : “Monsieur/Madame, cela s’est passé dans la surface de réparation et cela exige clairement un penalty. Le haut du bras du défenseur s’est vraiment déplacé vers le ballon.” Vous expliquez que le joueur a été touché à l’épaule. Sur ce, le capitaine de l’équipe dit… (le mot sélectionné), tourne les talons et s’éloigne.” Comment réagir ?
Alors qu’en théorie, tous les mots figurant sur la liste valaient l’expulsion, le carton rouge virtuel n’a été sorti que dans 55,7 % des cas ! Un carton jaune a été brandi une fois sur quatre (25,2 %), sans doute parce que les arbitres ont estimé, toujours conformément à la loi 12, que le joueur avait manifesté “sa désapprobation en paroles”. Dans 12,1 % des cas, l’arbitre a adressé un avertissement verbal et dans les 7 % restants, il n’a pas réagi. Sur les 113 arbitres testés, seulement 11 ont donné un carton rouge à chaque insulte présentée. Tous les autres ont été incapables d’appliquer cette partie du règlement à la lettre, sans doute, expliquent les auteurs, parce qu’ils ont été plus sensibles à l’esprit de la loi qu’à la loi elle-même. Le fait que l’action se déroule alors qu’il reste une heure de jeu est probablement pris en compte dans la décision, tout comme le fait qu’il s’agit du capitaine de l’équipe jouant à domicile… En réalité, ces personnes se comportent plus en en “managers de match” qu’en arbitres.
De plus, certains types d’insultes fâchent moins que d’autres. Les arbitres ont été nettement plus sévères lorsqu’on s’attaquait à leur orientation sexuelle (73,7 % de cartons rouges) ou à leurs parties génitales (80,7 %). Ils ont été moins sévères lorsqu’on remettait en cause leur intelligence (58,8 % d’exclusions) et presque laxistes lorsque l’injure touchait leur capacité de jugement (39,9 %) ou leur apparence physique (33,8 %). Je n’ai évidemment pas à donner de conseils pour choisir l’insulte que vous irez proférer dimanche prochain à l’arbitre qui aura oublié de siffler un pénalty en votre faveur, mais si vous vous sentez en verve, au lieu de le traiter d’“étable à vits“, dites-lui plutôt qu’il “n’a pas inventé la machine à cintrer les bananes”. Ou mieux, taisez-vous.
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 17:17
par Matrimoni
c'est affligeant... et encore, vous vous plaignez quand ils ont 19ans... nous ça comment à l'école primaire

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 18:14
par jld
Non mais attendez, on sait tous que le foot est un phenomene de societe, la societe va mal ,ca se repercute au foot. Ca parait dingue mais c'est lié.
Donc tu veux nettoyer le foot, ben nettoye la societe :papy:
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 18:27
par Matrimoni
Erf, l'action en bourse de Kärcher va exploser

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 19:42
par spoucknick00
euh dans plein de pays la societe va mal . C est juste une question d education ... quand tu vois a l ecole , le prof pourri le gosse car il a fait une connerie et le pere descend a l ecole et fou une raclé au prof ...apres on s etonne pourquoi les gamins ont un probleme avec l autorité ... Bref c est un autre debat
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 20:21
par jld
Ben non on est en plein dedans , phenomene de societe ou tt fou le camp.. ou est la responsabilité de nos jours?
Allez une couche pour bubble, gg les supp du MHSC qui ont trouve le moyen de faire peter les bombes agricoles en grece

le meilleur moyen de passer pour des baltringues nous francais :papy:
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 20:43
par Matrimoni
Ah pour ça la descente des CRS en tribune

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 20:44
par jld
spoucknick00 a écrit :euh dans plein de pays la societe va mal . C est juste une question d education ... quand tu vois a l ecole , le prof pourri le gosse car il a fait une connerie et le pere descend a l ecole et fou une raclé au prof ...apres on s etonne pourquoi les gamins ont un probleme avec l autorité ... Bref c est un autre debat
ouep et bien souvent ca fini avec des morts malheureusement, karcher matri? je dirais pas ca vu d'ou ca vient , je dirais juste qu'il faut retrouver un equilibre societal et c'est pas flamby qui va le faire (aie ca craint

) et je sais pas si un peut le faire. j'ai bien des idées on en a tous mais on devient extremiste apres alors ma foi, que chacun s'occupe de ses gosses pis c'est tt :papy:
Perso , j'extrapole, mais MOI president j'envoie l'armée a marseille pour liberer les cités, et je parle de marseille et alentours ou le soir tu sors avec le ramdam ds le coffre et tu roules portes fermées, je suppose que c'est pareil ailleurs, mais qui en parle? personne peur de? ma foi c'est la ou le bas blesse, l'education de qui? des adultes? des ados, de l'etre humain oui qui est decidement tres con pour moi :papy:
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 20:50
par Matrimoni
1ère chose à faire mon gars, tu autorises l'autorité à ouvrir le feu après sommation et tu fais moins chier quand il sort l'arme, elle paraitra moins conne quand elle te parle et te dit de t'arrêter :siflotte:
2nd, revenir sur une loi des années 1980 qui fait que beaucoup trop ont encore la tête là où il faut... et on limite voir dissout certaines association qui foutent le bordel plus qu'autre chose... Soyons carré, la société n'en sera que moins ovale, et ça sera un bon départ
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 21:07
par spoucknick00
on a cas reprendre les lois americaine pour les flics ...apres on vera si les branleurs voudront joué au cake :siflotte:
bref
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 06 nov. 2012 21:08
par Matrimoni
On est bien d'accord... si le gouvernement veut copier les USA, faut le faire sur tout

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 07 nov. 2012 10:35
par jld
Oui et non
Qd en face tu as des armes de guerre le seul moyen de lutter c'est des gens formés pour et contre ca :papy:
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 07 nov. 2012 14:28
par spoucknick00
dis moi pourquoi un branleur n a pas peur d un flic et quand tu mets un militaire , il se chie dessus . Car sache que la loie pour un flic n est pas la meme pour un militaire . Et tous le savent ...
enfin bref , c est pas le topic pour en parler .
Pour les arbitres , si les gens savent ce qu ils encourent en cas violence , je pense que sa peut etre une dissuasion . L information n est pas assez public . J avais oublié cette fameuse loi d ailleurs que bubble a cité . Et on devrait faire des exemples . Mettre a des personnes qui fond ça , le maximum encouru . En faire un patacaisse dans le presse etc ... afin que l information circule bien . Et la , sa marquera les esprits . C est malheureux a dire mais tu prends un cas grave et un moins grave . Tu inflige la meme sanction aux 2 (la plus lourde) ...la sa choquera

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 07 nov. 2012 19:53
par jld
Ibra 2 matches fermes :papy:
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 07 nov. 2012 20:02
par spoucknick00
c est tout ...pff c est degueulasse
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 07 nov. 2012 21:10
par Matrimoni
Il a été puni car il a planté Ruffier au lieu de Valbuena... le pauvre, il doit être myope

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 07 nov. 2012 23:17
par jld
En meme temps, je trouve ca severe car ils disent qu'il n'a pas l'intention de faire mal mais qu'il l'a a ete dangereux...
Apres matri si c'est valbuena, la decapitation n'existe plus en france depuis 1981 donc c'est perpette pour ibra :papy:
Je crains le premier rouge de Barton lol si il en prend un

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 08 nov. 2012 03:19
par spoucknick00
pour moi c est pas assez , je trouve qu il fait action de sa jambe en la tendant sur le gardien ... bref il pourra se reposé comme ça :siflotte:
Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 08 nov. 2012 05:45
par Matrimoni
Exactement Spouck, il est blessé au pied en plus depuis août

Re: [DIVERS] - Arbitrage
Posté : 08 nov. 2012 12:05
par Bubble90
Cette semaine, les hommes en noir sont à l'honneur à l'occasion des Journées de l'arbitrage. L'histoire de Matthieu Milbled est loin d'être un cas isolé dans le milieu.
Après une entorse à la cheville, le joueur doit ranger les crampons. Il a décidé de refouler les pelouses du district... sous une tunique différente. Au club de Saint-Quentin-Blessy.
Comment êtes-vous devenu arbitre? Je suis arbitre depuis 2003. Je me suis blessé à la cheville. Après cette entorse, ça a été difficile de revenir au niveau, alors j'ai décidé de me mettre à l'arbitrage pour rester dans le milieu.
Pourquoi arbitre et pas dirigeant ? J'ai été joueur, puis dirigeant à Saint-Quentin-Blessy. Après ma blessure, j'ai eu un débat à la fac sur l'arbitrage, avec Richard Ellena (entraîneur et professeur). Suite à ça, je me suis affilié auprès de mon club qui manquait justement d'arbitres.
Un choix qui semble vous avoir finalement convaincu... Entre les arbitres, il y a une grosse solidarité. C'est ce qui me plaît. Être sur le terrain me permet de rester au contact du jeu. Ce n'est en aucun cas une question d'autorité. Et puis, j'arbitre au-dessus du niveau auquel je jouais auparavant. Au centre, jusqu'en Promotion de Ligue. À la touche, jusqu'en Promotion Honneur.
Ne plus toucher le cuir, ça ne vous démange pas ? Parfois, oui. Mais ce n'est pas le fait de toucher le ballon. Parce que ça nous arrive encore lors de rencontres avec l'amicale des arbitres. Je m'entraîne parfois aussi avec les seniors de Saint-Quentin-Blessy.
Quelle relation entretient un arbitre amateur avec les joueurs ? Avez-vous déjà été violenté au cours d'une rencontre ?
Pour ma part, ça se passe bien avec les joueurs. Je n'ai jamais été agressé physiquement. Verbalement, par les joueurs, les supporters et les dirigeants oui. Mais je ne suis jamais sorti d'un terrain avec une appréhension. J'ai, par contre, des collègues qui se sont déjà fait agresser.
Ressentez-vous une pression dans certains stades avant d'entrer sur le terrain ? J'ai plus la pression quand je suis observé, car la note dépend de notre classement. Il y a des matches avec un contexte particulier, avec des dirigeants qui ont pour habitude de mettre la pression aux arbitres. Personnellement, je ne m'en mets pas, c'est le meilleur moyen pour que le match devienne difficile à gérer. On ne vient pas avec la mentalité de jouer à Lucky Luke.
Aujourd'hui, on dispose aussi d'une meilleure protection juridique. Si un arbitre se fait agresser, l'affaire est jugée et les amendes sont plus lourdes qu'auparavant.
Chaque arbitre a sa propre manière d'aborder les matches. Quelle est la vôtre ? Je parle beaucoup. Parfois, peut-être trop. J'essaie de trouver ce qu'on appelle un « joueur-lien » dans les équipes. Dans un match, il nous faut un quart d'heure pour trouver le bon joueur. Ce n'est pas forcément le capitaine.
L'évolution du règlement ne doit pas favoriser l'entente entre les arbitres et les joueurs... Dans les lois du jeu, il y a aus si beaucoup d'incompréhensions et de méconnaissances par rapport aux changements de règles. Tous les ans, nous avons un rappel des modifications des lois du jeu. On a un recyclage en début de saison et un perfectionnement à la mi-saison. Ainsi que deux questionnaires que l'on reçoit chez nous. La méconnaissance de certaines règles chez les joueurs est générale. Ils connaissent les règles principales.
Comment décririez-vous l'évolution des mentalités des joueurs ? Il y a une volonté de plus communiquer, c'est moins dans la confrontation. Les joueurs viennent plus facilement poser des questions, plutôt que râler systématiquement.
Y a-t-il une « blacklist » des clubs que vous n'avez pas envie d'arbitrer ? Oui, il y a des équipes qu'on n'a pas envie d'arbitrer. On essaie d'oublier l'historique avec elles. Le but n'est pas de se les mettre à dos.
L'arbitrage-maison, légende ou vérité ? Cela vous est-il déjà arrivé ? Ce n'est pas fait consciemment. Si c'est fait sciemment, c'est grave. On est là pour être neutre. Il peut y avoir un arbitrage-maison, rien qu'avec l'accueil. S'il est bon, on sera moins enclin à sanctionner durement pendant le match. Ça m'est sûrement déjà arrivé. Inconsciemment, on peut être influencé par le climat.
Que se passe-t-il dans votre tête quand vous croyez ne pas avoir pris la bonne décision ? Quoi qu'il arrive, qu'on siffle ou qu'on ne siffle pas, il y aura toujours une équipe qui râlera. C'est surtout l'après qu'il faut gérer. J'ai la chance d'avoir deux officiels sur la touche. Si ça dure, j'en parle avec les capitaines et les entraîneurs. Si c'est une erreur grave que tout le monde a vue et moi pas, et que mes assistants me le confirment à la mi-temps, j'essaie d'oublier. Tout ce qui se passe en dehors de la surface, c'est assez dégagé. Si c'est dedans, avec la concentration de joueurs, ce n'est pas évident d'avoir le meilleur angle. Dans la surface, si je ne suis pas sûr à 3 000 % qu'il y a faute, c'est difficile de siffler car ça engendre beaucoup de choses derrière.
Depuis 2003, votre manière d'arbitrer a t-elle évolué ? Je m'appuie plus sur mon expérience. Quand je suis arrivé dans l'arbitrage, j'ai exercé en fonction des règles. Le règlement aujourd'hui, je l'ai acquis. Je joue aussi avec mon expérience de joueur. Il y a des fautes que je siffle, et que j'ai anticipées au début de l'action. Je propose plus de pédagogie aujourd'hui.