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babar051 a écrit :

CdL : Reims-Troyes, le 26 septembre

La rencontre de 16es de finale de la Coupe de la Ligue opposant le Stade de Reims à l’ESTAC Troyes aura lieu le mercredi 26 septembre à 20h55, au stade Auguste Delaune.

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Saint-Etienne-Stade de Reims, dimanche 30 septembre.

La rencontre Saint-Etienne – Stade de Reims, comptant pour la 7e journée de Ligue 1, est programmée le dimanche 30 septembre à 17 heures, et sera diffusée sur beIN Sport.

Toudic de passage à Lens

Prêté cette saison au Stade de Reims, Julien Toudic a profité de la trêve internationale pour rendre visite, ce vendredi matin, aux joueurs et dirigeants du Racing Club de Lens, avec qui l'attaquant de 27 ans est sous contrat jusqu'en juin 2014.
F.F

F.Ghisolfi : Ne rien lâcher, être sérieux
Florent Ghisolfi, Aïssa Mandi et Hubert Fournier étaient présents au point presse hebdomadaire, organisé ce vendredi. Extraits :

Florent Ghisolfi :
Le début de saison : « Ma préparation a été un peu coupée par deux petites blessures. Donc la Ligue 1 je la vis depuis le banc de touche, ce qui est un peu frustrant, mais il faut accepter la concurrence. A l’heure actuelle il y a des joueurs en place, qui font du bon boulot. Peu importe le statut, on est avec le groupe à 100%. Quand on a des résultats, on vit mieux le fait d’être sur le côté du terrain. Et nous avons un rôle important à l’entraînement, au quotidien : Ne rien lâcher, être sérieux, et pousser derrière pour que ceux qui sont actuellement sur le terrain ne relâchent pas de 1% leurs efforts. Aujourd’hui l’équipe monte en puissance, il faut continuer comme cela, nous avons de bonnes individualités et surtout un bon collectif, il faut s’appuyer sur tout cela. Nous avons montré que nous sommes au niveau et que nous avons la capacité de prendre des points contre tout le monde ».

Hubert Fournier :
Le bilan des 4 premiers matches : « Comme je le pressentais, les deux dernières rencontres ont été meilleures que les deux premières, ce qui n’est pas illogique non plus. Ce qui est intéressant, c’est qu’à chaque sortie nous avons progressé, dans beaucoup de secteurs. Cela veut dire que nous avons encore une marge de progression, cela donne de la confiance pour le reste. Concernant les résultats des deux premiers matches (Marseille et Bastia), nous pouvons mettre cela sur le compte de l’appréhension et de la découverte de la Ligue 1. Et sur les deux derniers (Sochaux et Toulouse), les joueurs ont pris conscience qu’ils avaient les moyens de faire des choses intéressantes dans ce championnat, et que nous ne devions pas manquer d’ambition ».

Aïssa Mandi :
La découverte de la Ligue 1 : « C’est un rêve qui se réalise tout simplement. Cela va plus vite, c’est plus physique que la Ligue 2. On s’en rend compte chaque week-end. J’ai fait une bonne préparation pour être prêt quand le coach fait appel à moi. Il l’a déjà fait deux fois (contre Bastia et Toulouse). J’ai essayé de répondre présent. Les joueurs adverses dans ma zone - les milieux, côté gauche - je les connais. Je regarde la plupart des matches à la télé et j’observe les joueurs qui peuvent évoluer face à moi. Je n’ai pas de crainte particulière à ce sujet. Je suis un des plus jeunes de l’équipe. On me parle beaucoup pendant le match, comme à Toulouse où Mohamed Fofana m’a replacé lorsque j’étais trop éloigné par exemple. Il m’a beaucoup encouragé. ».

Olivier Guégan : Une grosse confrontation
Reprise du championnat ce week-end, comment avez-vous géré cette coupure ?
Cette trêve a permis aux joueurs de se régénérer sauf pour nos internationaux (Krychowiak, Fortès, Souaré). C'était une semaine où il a fallu faire attention au relâchement, toujours prévisible quand il n'y a pas de compétition. On a donc travaillé différement mais on a bien bossé. Depuis hier, on prépare le match de vendredi.

C'est effectivement une belle affiche à Delaune qui se profile. On reçoit le champion de France, ce qui n'est quand même pas rien !
On s'attend à une grosse confrontation face à une équipe qui a un gros potentiel. Athlétiquement et techniquement, c'est ce qui se fait de mieux dans le championnat avec deux ou trois autres équipes. Il faudra être prêt à aller au combat et à faire une grande prestation car ce sera nécessaire pour obtenir un bon résultat.

On avait un peu respecté les Marseillais, notamment en début de rencontre, il faudra peut-être s'y prendre différement cette fois...
C'était un premier match et beaucoup de joueurs découvraient la division. On a eu un début de match timide c'est vrai mais on avait vu ensuite des choses intéressantes. On est prêt désormais.
On sort d'une bonne prestation contre Toulouse où on aurait dû gagner avec un peu plus de justesse dans le dernier geste. Il faut maintenir ce niveau. Avec beaucoup d'engagement et de solidarité, car il y aura forcément des moments difficiles dans cette rencontre, on peut faire un bon résultat. A la maison, avec notre public et notre volonté, on peut faire de bonnes choses.

Cela peut se décanter sur des phases arrêtées...
C'est clair et c'est de plus en plus vrai dans les rencontres de haut niveau. On met en place des combinaisons mais la chose prioritaire reste le tireur. On a des joueurs qui ne se débrouillent pas trop mal dans ce secteur. A nous de bien négocier ces moments clés.

D'une manière générale, on a un peu de mal à marquer, quels sont vos mots pour que cela change ?
Il faut garder la confiance. A chaque match on se créé beaucoup d'occasions. Il ne faut pas douter, vouloir faire mal à l'adversaire. On a les joueurs pour et quand ils auront débloqué leur compteur ça peut enclencher des choses rapidement.

Sougniez remplace Létang à Reims

Olivier Létang parti au PSG, le Stade de Reims a trouvé son remplaçant. Le club champenois a recruté Aymeric Sougniez (40 ans), qui arrive en provenance de Boulogne (National), où il occupait la fonction de directeur administratif et financier. En Ligue 1, il sera désormais secrétaire général.
F.F

Nicolas Fauvergue : Gagner le maximum de matches à Delaune
Comment as-tu géré cette coupure ?
On aime bien quand les matches s'enchainent, surtout quand les résultats sont présents. On avait envie de continuer sur notre lancée après Sochaux et Toulouse mais il y a eut ce coup d'arrêt lié à la trêve internationale. C'est vrai pour toutes les équipes. Personnellement j'en ai profité ce week-end pour aller voir la famille et pour revoir des amis dans ma région, le Nord-Pas de Calais où il a fait très très très très beau (rires). Cela fait du bien d'autant qu'il fallait en profiter pour bien récupérer. Les matches vont maintenant s'enchainer. C'était donc un week-end idéal pour se ressourcer.

Montpellier arrive à Delaune, c'est un superbe match pour nos supporters mais ce sera forcément difficile face au champion de France.
C'est une équipe qui possède de très grosses individualités. Je ne vais pas tous les citer mais il y en a beaucoup. Ils ont eu du mal collectivement en début de saison mais viennent de prendre trois points à Sochaux. Il nous faudra reproduire notre première mi-temps de Sochaux et les deux de Toulouse si on veut rivaliser. Si on peut faire tomber le champion ce serait un grand bonheur et surtout ça nous ferait du bien comptablement. On sait qu'il nous faut gagner le maximum de matches à Delaune pour obtenir rapidement le maintien.

Tu vas évoluer dans une zone où il y a de sacrés "clients", dont un international A !
Et j'en suis heureux. C'est super pour moi de me frotter à ce type de joueurs. Je sais qu'il va falloir élever mon niveau de jeu et ça me permettra de me situer par rapport à eux. Mais c'est à travers le collectif qu'on pourra faire quelque chose face à cette équipe et ça, il ne faut pas le perdre de vue.

On se procure à chaque fois beaucoup d'occasions mais ça ne sera pas forcément le cas face aux Héraultais...
Comme on le répète il faut que l'on soit plus réaliste car c'est le haut niveau et on n'est jamais à l'abri d'un contre ou d'un but en fin de match. A nous de faire ce qu'il faut pour l'être.

L'été en pente douce pour le Stade
Travail technique appliqué pour le Brésilien Diego, randonnée en VTT : les Stadistes souhaitent entretenir leur dynamique positive.
FOOTBALL (L1). Le Stade de Reims a mieux terminé août qu'il ne l'avait commencé. Une nouvelle dynamique qu'il entend cultiver lors d'un mois de septembre tout aussi corsé.

À défaut d'un bilan crédible, le premier mois du Stade de Reims en Ligue 1, permet de dégager une première tendance sur son évolution future dans une compétition où il se satisferait du minimum, à savoir les 43 ou 44 points nécessaires au maintien.
Omnibulé par son désir de prouver qu'il possède le niveau pour perturber l'allant, parfois majestueux, des cadors de la division, Reims a dû patienter deux journées avant de se mettre au diapason. « Nos deux derniers matches ont été meilleurs que les deux premiers », reconnaît avec raison Hubert Fournier. Deux matches - contre Sochaux et Toulouse - qui lui ont permis de marquer ses premiers points (4), et de rebooster un moral forcément défaillant après le double zéro récolté face à Marseille et Bastia.
Lancés avec détermination dans ce nouvel univers fascinant et redouté, les Rémois ont chèrement payé leur inexpérience. « Nous avons manqué d'ambition lors de nos deux premiers matches », assure leur entraîneur. Trop respectueux de Marseillais plus opportunistes que dominateurs, trop craintifs de Bastiais beaucoup plus déterminés et entreprenants, les Champenois ont subi les événements. « On peut comprendre que la découverte de la L1 s'accompagne d'une légitime appréhension », tempère Hubert Fournier, pour qui ce faux départ est à mettre sur le compte de l'inexpérience.
Et c'est ainsi que les deux dernières rencontres de ce mois de découverte, lui ont fourni les indications espérées. « Les matches Sochaux et Toulouse ont dévoilé notre vrai visage », admet-il.

« Nous sommes en progrès »
Certes, des prestations plus solides, mais loin d'être maîtrisées. Contre les Sochaliens réduits rapidement à dix (expulsion de Corchia à la 37), les Stadistes ont inquiété par leur manque de sérénité et de maturité tactique. Leur désir de parvenir rapidement dans la surface adverse, les a incités à se précipiter et à oublier d'exploiter leur point fort, le jeu sur les côtés. Avant d'être délivrés dans les dernières minutes sur un coup de pied arrêté et une maladresse d'un attaquant doubiste, ils ont craint le pire.
Face à des Toulousains amorphes, ils ont eu la possibilité de s'imposer, mais sans un arrêt miracle d'Agassa en fin de match, ils auraient pu concéder une troisième défaite.
« Tout n'est pas parfait, reconnaît Hubert Fournier, mais ces deux derniers matches ont montré que nous étions en progrès dans tous les secteurs. Je suis même agréablement surpris par notre niveau collectif ».
Une fois n'est pas coutume, le coach ira même jusqu'à délivrer quelques bons points individuels. « Certains joueurs ont su élever leur niveau de jeu afin de pouvoir soutenir la comparaison. J'ai apprécié la faculté d'adaptation d'un Glombard, Mandi, Weber, la confirmation d'un Agassa et d'un Fauvergue dont l'apport s'avère très précieux dans le jeu. Et globalement la bonne tenue de nos recrues, à l'image d'Antoine Devaux qui a su relever la tête après une entame de saison difficile ».
Quatre matches, 4 points : le promu a gagné en assurance. Septembre avec ses affrontements plus musclés (Montpellier, Nancy, Saint-Etienne en L1 et Troyes en Coupe de la Ligue) confirmera-t-il cette nouvelle dynamique ? « Nous travaillons pour ça », assure le coach rouge et blanc. À chaque mois suffit sa peine…

Premières tendances
- 14e avec 4 points : c'est 3 de plus que le 1er relégable, Evian (1) ; 8 de moins que le leader, Marseille (12).
- Reims compte 2 points de moins que Bastia (6) et 3 de plus que Troyes (1) les deux autres promus de L2.
- Reims est la 11e équipe à domicile, la 14e à l'extérieur
- Le Stade possède l'avant-dernière attaque de la Ligue avec 3 buts (dont deux inscrits par les défenseurs adverses), et la 10e défense (4)
- Trois Stadistes ont débuté les quatre premiers matches : Agassa, Krychowiak et Devaux
- L'équipe-type (au nombre de minutes jouées) : Agassa - Glombard, Fofana, Weber, Souaré - Krychowiak, Devaux - Fortes, Ghilas, Ayité - Fauvergue.

Dans la joie et la bonne humeur
Un mois de compétition et déjà quinze jours de trêve. Pas évident de trouver le bon rythme. Vendredi, c’est presqu’un nouveau championnat qui débute, avec de nouvelles inquiétudes. « On s’adapte, explique Hubert Fournier. Durant la première semaine, nous avons surtout cherché à éviter tout relâchement, l’objectif étant d’entretenir notre bonne dynamique ».
Freiné en pleine ascension, le Stade de Reims a opté pour une première semaine alternant activités ludiques et travail de fond. « Le travail a été plus gradué. Nous en avons profité pour administrer une piqûre de rappel de la filière aérobie. Jeudi, ce fut une belle journée avec randonnée VTT et barbecue ».
Privé de ses internationaux, le Stade a même abandonné le projet d’une opposition interne vendredi, remplacée par des jeux, des défis collectifs dans la joie et la bonne humeur. « On souhaite conserver ce plaisir d’être, de travailler ensemble ». Les blessés (Ayité, Fauvergue, Souaré) ont profité de cette coupure pour se soigner.
Quatre séances – dont deux l’après-midi – sont programmées cette semaine avant la réception du champion de France montpelliérain, vendredi (20 h 45).

Les rendez-vous de septembre
Vendredi 14 : Reims - Montpellier (20 h 45)
Samedi 22 : Reims - Nancy (20 heures)
Mercredi 26 : Reims - Troyes Coupe de la Ligue (20 h 55)
Dimanche 30 : Saint-Etienne - Reims (17 heures).

Fernandez : « Létang a les dents très longues »
Devenu l’ajdoint de Leonardo au PSG, Olivier Létang, ancien joueur et dirigeant du Stade de Reims arrive au sein du club parisien avec beaucoup d’ambition.
Olivier Létang a fait part des raisons de son choix de rejoindre le PSG. Placé sous les ordres de Leonardo, qui conserve la main sur les dossiers sensibles des transferts, Létang devrait s’occuper de la partie administrative : « Le PSG propose l’un des plus beaux projets en Europe » a-t-il déclaré.
Luis Fernandez, ancien du PSG mais aussi du Stade de Reims où il a côtoyé Olivier Létang, se méfie de cet homme ambitieux : « Létang a les dents très longues et cherche à avoir toujours plus de pouvoir, quitte à empiéter sur le travail de l’entraîneur » a déclaré l’ancien coach qui n’a pas laissé un souvenir impérissable de son bref passage chez les Rouge et Blanc.

Stade de Reims / Ghisolfi pousse au portillon
En février, sur une pelouse de Furiani qu'il connaît bien, Florent Ghisolfi avait démontré qu'il y avait peu de marge entre Reims et Bastia.

FOOTBALL (L1). Comme d'autres, le milieu de terrain stadiste attend de goûter à la Ligue 1. Revenu à son meilleur niveau, il fera tout pour convaincre son entraîneur.

SA bonne humeur et sa jovialité ne dissimulent que partiellement son impatience. On le sent chaud bouillant dans les starting-blocks, prêt à s'engager sabre au clair dans la grande bataille de la Ligue 1.
Pourtant, Florent Ghisolfi verse dans la pondération. « La Ligue 1 ? Je la vis du banc de touche », lâche-t-il dans une de ses habituelles boutades.
À 27 ans, le natif d'Aubagne n'a pourtant plus de temps à perdre. Formé et révélé à Bastia, il a choisi de quitter l'île de Beauté et ce n'est pas pour faire de la figuration. Après deux premières saisons rémoises largement perturbées par les blessures (37 matches de L2 ; 1 but), « Flo » ne souhaite pas rater le train de l'élite.

« La concurrence est saine »
On peut alors comprendre sa frustration d'intrépide guerrier tenu éloigné du champ de bataille. « Il y a forcément de la frustration, mais c'est comme ça. En Ligue 1, la concurrence est plus relevée ».
Florent Ghisolfi ne s'éternisera pas sur ses deux blessures à la cheville qui ont retardé son retour en forme. Le « Corse » préfère insister sur son nouveau rôle au sein du groupe. « La présence des remplaçants est importante au quotidien. Nous sommes là pour pousser derrière, pour montrer que nous sommes là, prêts à bondir à la moindre défaillance ».
Légèrement en retrait de la pression du match, il porte un regard détaché mais non dénué de bon sens sur l'entame de saison des Stadistes. « On aurait pu espérer mieux, mais ça aurait aussi pu être pire. Contre Marseille, par exemple, on a plus pensé à se rassurer qu'à aller chercher des points. C'est dommage, il y avait un bon coup à faire. Mais l'équipe apprend et progresse au fil des journées. A Toulouse, elle s'est montrée plus ambitieuse et a failli s'imposer ».
De la Ligue 2 à la Ligue 1, d'un monde à l'autre, le Stade de Reims tente de se faire sa place. « Je n'ai pas été surpris par l'intensité des matches, pour la simple raison qu'une équipe comme Sochaux, par exemple, n'est pas supérieure aux bonnes équipes de L2 rencontrées la saison dernière. Même chose pour Bastia avec lequel nous avons livré un beau duel l'an dernier. Quant à Marseille et Toulouse, ce sont surtout leurs individualités qui impressionnent ».
Avec 4 points en quatre matches, le Stade tient son rang. Même si l'entraîneur répète à l'envi qu'il compte sur tout le monde, certains aimeraient partager plus souvent la tension de la compétition.
Florent préfère botter en touche. « Je vais bien. Je me prépare comme si j'allais jouer le prochain match. Ici, il n'y a pas d'entourloupe, la concurrence est saine. Tous les jours, à chaque séance, on doit montrer qu'on est là ».
Et d'ajouter : « Lorsque j'aurai ma chance, je saurai la saisir. Nous sommes en compétition, ceux qui jouent aujourd'hui font bien leur boulot ».
Ne comptez pas sur lui pour accepter gentiment son statut de remplaçant.

Cascade de blessés au Stade de Reims
Blessé face au Cameroun samedi Odaïr Fortes ne devrait pas être aligné vendredi soir face à Montpellier.

FOOTBALL (L1). Avant la réception de Montpellier, vendredi à 20 h 45, l'infirmerie du Stade de Reims affiche déjà complet.

Au Stade, il y a de la casse. Alors que la mini-trêve internationale devait permettre de remettre tout le monde sur pied, l'infirmerie rouge et blanche affiche complet, trois jours avant la venue à Delaune du champion montpelliérain (vendredi, 20 h 45). « On collectionne les pépins, regrettait hier Hubert Fournier. On n'avait vraiment pas besoin de ça, car en face, il y a de la qualité. »
Cinq joueurs majeurs manqueront ce premier rendez-vous de septembre. Touché aux adducteurs lors du match de qualification pour la CAN-2013 remporté samedi à Praia, au Cap-Vert, face au Cameroun (2-0), Odaïr Fortes est out, même si le staff technique avait encore un léger espoir de coucher son nom sur la feuille de match.
« Il s'est fait mal dès la 20e minute, a expliqué Hubert Fournier, mais on l'a laissé sur le terrain et il a boité jusqu'à la mi-temps. »

Fortes, Ayité, Toudic, Fofana et Ramaré rateront Montpellier

L'attaquant cap-verdien n'est pas revenu sur le terrain après la pause, mais le mal était fait. « C'est dommage de devoir se passer de lui car il venait de réussir deux matches intéressants », pestait « HF ».
L'autre attaquant du couloir droit, Floyd Ayité, blessé à la cheville contre Sochaux et qui avait déclaré forfait pour le déplacement à Toulouse et pour le match international au Gabon (1-1), n'est pas rétabli. Il devrait reprendre l'entraînement collectif lundi prochain, Hubert Fournier espérant le récupérer pour la venue de Nancy le samedi 22.
Au forfait programmé de Julien Toudic (genou), sont venus s'ajouter ceux de Mohamed Fofana (genou) et de Johann Ramaré.
Quant à Grzegorz Krychowiak, retenu pour deux matches en sélection de Pologne des moins de 21 ans, le staff s'interroge sur son niveau de forme.

Fortes, Ayité, Toudic, Fofana et Ramaré rateront Montpellier

Cinq forfaits mais avec Souaré
Le Stade de Reims affrontera vendredi (20h45) Montpellier avec effectif décimé par les blessures. Cinq joueurs notamment ont dû déclarer forfait : Fortes (adducteurs), Ramaré (cuisse), Fofana (genou), Ayité (cheville) et Toudic (genou). Un temps incertain lui aussi, Pape Souaré (main) est finalement bien présent dans le groupe de 18 joueurs retenus par Hubert Fournier.
Le groupe rémois :

Agassa, Malherbe - Mandi, Signorino, Sekkat, Souaré, Tacalfred, Weber, Glombard - Krychowiak, Ca, Devaux, Pereira, Ghisolfi, Diego - Fauvergue, Ghilas, Courtet

Jean-Pierre Caillot et Laurent Nicollin, l’interview croisée !
Le site officiel est allé à la rencontre mardi et jeudi des Présidents du Stade de Reims et de Montpellier, amis au quotidien, pour avoir leurs regards sur les deux clubs, adversaires à Delaune ce vendredi. Interview croisée :

Comment jugez-vous votre début de championnat ?
Laurent Nicollin : Il aurait pu être pire, il aurait pu être meilleur. On a perdu à domicile, ce que l'on n'avait pas trop connu l'an dernier. On est champion de France, on a un autre statut, peut-être qu'inconsciemment les joueurs se sont mis un peu trop de pression. On retrouve un peu de fraîcheur et un peu de folie, souhaitons que cela se passe mieux les prochaines journées.

Et celui du Stade de Reims ?
LN : Je pense que quand on est promu, c'est compliqué. On se suit avec Reims au classement. Je n'en n'ai pas parlé avec Jean-Pierre mais il me semble que leur début de championnat est intéressant. Pour se maintenir tranquillement, il faut être régulier et prendre des points toute la saison. Mais il y a forcément une petite pression car Reims est un grand club.

Jean-Pierre Caillot : Comptablement on aurait pu avoir plus de points mais dans la manière je suis satisfait. Les garçons ont fait honneur à notre maillot. Il faut tenir compte des nouveaux joueurs que l'on devait intégrer et la découverte de la division pour certains autres. Il y a toujours un petit côté émotionnel qui se ressent dans ces cas là.
Mais d'une manière générale, sur ce que j'ai vu sur le terrain, il y a beaucoup de cohérence. Si on continue avec la même volonté, il y a beaucoup d'espoirs aussi.

Et celui de Montpellier ?
JPC : Pour eux c'est différent. La saison dernière, ils ont été constamment sous pression pour magnifiquement décrocher le titre de champions de France. Cela a été très fort car tout le monde attendait le PSG, ce qui veut dire que toutes les semaines ils avaient une pression au delà même du résultat. Mais de la même manière que nous avons vécu un mois de mai extraordinaire avec cette montée, ils ont vécu un mois de mai extraordinaire avec le titre. En ce début de saison, il fallait qu'ils passent le cap et qu'ils se remettent en question. Mais ça y est c'est fait je crois et c'est bien reparti pour eux (rires).

Mr Nicollin, Reims et Montpellier étaient ensemble en Ligue 2 il y a quelques années puisque vous êtes montés quand nous sommes descendus. Trois ans après vous êtes champions de France. Expliquez-nous comment vous avez réussi ce « truc » énorme en si peu de temps ?
LN : Je n'ai pas de recette miracle ! Notre groupe a dû varier de dix joueurs en cinq saisons. Des jeunes ont progressé, grandi. Ils avaient de la qualité et je pense qu'on ne s'est pas trop trompé dans notre recrutement. On a voulu conserver notre ossature tout en amenant quelques bons éléments.
Le Président a aussi su prendre le bon coach – René Girard – pour remplacer Roland Courbis.

As-tu été surpris Jean-Pierre par ce parcours énorme de Montpellier ?
JPC : Oui, un peu comme tout le monde. Ils ont un peu cassé les codes en étant champions mais c'est pour cela que le football est magique. Personne ne les attendait là.
Comme tu le sais nous sommes amis et je suis ravis de leur réussite. Qu'ils soient en Ligue 1 ou en Ligue 2, la famille Nicollin a toujours eu beaucoup de respect pour les moyens et les petits clubs donc c'est toujours sympa de les voir réussir. Ils ont su passer le cap de la Ligue 2, s'appuyer sur la formation, sur des cadres, et lancer une belle dynamique.

C'est vrai, Montpellier a su s'appuyer sur une ossature depuis quelques saisons, ce qui est aussi vrai pour Reims. Dans les deux cas, ça a fonctionné. C'est donc la clé pour réussir ?
JPC : La stabilité c'est toujours mieux, surtout quand c'est celle d'un groupe qui vit bien. Mais Montpellier a beaucoup plus d'avance que nous sur la formation et c'est rien de le dire.

A l'image de Reims, vous avez vécu Mr Nicollin une saison dernière absolument incroyable, racontez-nous humainement ce que vous avez ressenti, notamment lors des dernières journées...
LN : Beaucoup de bons moments mais aussi beaucoup de pression, d'angoisse, de stress, parce qu'on se dit que c'est peut-être l'année ou jamais pour toucher le graal, que ça n'arrivera peut-être plus. Je le souhaite évidemment à d'autres personnes après moi au club, mais vraiment, dans ces moments là, on sait qu'on touche du doigt quelque chose d'extraordinaire.
Avec le PSG et Lille qui revenaient fort, on se disait qu'on pouvait ne pas y arriver. Et cela aurait été un énorme regret même si terminer dans les trois premiers était en soi déjà quelque chose de formidable pour le club, d'autant qu'on avait le treizième budget de Ligue 1.

Quel regard portes-tu à froid Jean-Pierre sur ces moments que tu as vécu personnellement ces derniers mois ?
JPC : Je les ai vécus avec beaucoup de retenue. Peut-être parce que ces moments ont été longs à venir. Bien sûr, il y a eu des moments forts. Il y a une certaine fierté d'avoir réussi avec cette équipe dirigeante et avec ce groupe a emmener le Stade de Reims en Ligue 1. C'était aussi une façon de montrer que le travail de fond mené depuis des années pouvait enfin payer mais je sais que tout ceci est éphémère et que quand on est dirigeant, il y a toujours de nouvelles choses qui arrivent.
La preuve, alors que tout se passe plutôt bien et financièrement et sportivement, il a fallu gérer l'augmentation des abonnements, le départ de Cédric, celui d'Olivier maintenant. On est toujours dans la retenue car quand on passe un bon moment on sait qu'il y aura très vite d'autres épreuves à passer. Par rapport à tout cela, j'ai maintenant la tête très froide. Je ne m'emballe pas.
On a tendance à penser dans la vie que le meilleur est à venir mais dans le football ce n'est pas du tout le cas car il y a toujours des nouveaux problèmes à affronter.



Qu'est ce qu'il te manque selon toi pour que le plaisir prenne le pas ?
C'est une vraie interrogation. Avec le temps, l'argent et tout ce que l'on consacre au football, c'est difficile d'avoir un bonheur durable. Il y a certes des flashs très agréables à vivre mais cela reste des flashs.
Avec la montée, il y a eu des déclarations mais finalement, aujourd'hui, les choses n'avancent pas plus vite . Je pensais que l'accession en Ligue 1 allait être un accélérateur pour le centre de vie et malgré l'implication de beaucoup de personnes, ça n'avance pas. C'est énervant pour l'homme que je suis.

On rencontre le champion de France demain, ça au moins, je pense que c'est un vrai moment de plaisir.
Tu as raison. Contrairement aux saisons précédentes, on doit pouvoir vivre de belles fêtes à Delaune avec les équipes que l'on reçoit. C'est une grande joie d'accueillir le champion de France.
On n'a pas de pression car on sait qu'il y a deux groupes en Ligue 1. Montpellier ne joue pas dans la même partie que nous et on ne peut avoir qu'une bonne surprise. On va les recevoir avec beaucoup d'humilité mais avec la volonté de faire un bon résultat.
Pour l'anecdote j'étais au Stade de France mardi et quand j'ai vu Capoue marquer le but je me suis dit qu'il y a quelques jours on jouait contre lui à Toulouse et qu'on y faisait bonne figure. Pour nous et surtout pour les joueurs ce sont des matches très intéressants à jouer. Pour le public, ce sont de vraies belles affiches.

Mr Nicollin, vous avez un rendez-vous exceptionnel mardi prochain contre Arsenal en Ligue des Champions. C'est ce qui vous préoccupe le plus en ce moment non (rires) ?
LN : C'est vrai que ça me prend du temps pour l'organisation mais sportivement il n'y a que le match de Reims qui m'importe à l'heure actuelle. On y pensera seulement samedi matin.

Inutile de se dire du côté de Reims que vous aurez la tête ailleurs vendredi alors (rires) ?
LN : Ce n'est pas la peine, non ! On tient à donner une belle image du Champion de France à Reims (rires) ! C'est vrai que dans l'inconscient de tout le monde, on sait qu'Arsenal se profile mais on doit se recentrer sur le championnat.

Pour le Stade de Reims c'est important de recevoir le champion de France, à quelle rencontre vous attendez-vous ?
LN : Comme toute les équipes, Reims va vouloir battre le champion de France, ce qui est normal. A Reims, on est bien accueilli. On connaît la maison, le nouveau stade. On a nos habitudes, et quand on va chez des amis c'est toujours agréable. C'est un plaisir de venir chez vous et va tout faire pour réaliser un bon match.

Jean-Pierre, pour toi aussi j'imagine que c'est un plaisir d'accueillir les dirigeants de Montpellier !
Clairement oui. On s'est découvert il y a une dizaine d'années en football corpo, puis en Ligue 2, puis dans le cadre de nos fonctions dans le football. Laurent est pratiquement toujours à côté de moi aux réunions de l'UCPF. On s'apprécie énormément et on a des philosophies proches. On revendique ensemble d'être des gens de Province avec des valeurs humaines assez fortes. Cela fait partie des choses qui nous rapprochent. Oui c'est donc un vrai plaisir que de les accueillir.

Fauvergue n'attendait que çaEfficace en Ligue 2 à Strasbourg puis à Sedan, Nicolas Fauvergue a retrouvé à Reims, qui accueille Montpellier ce soir (20h45), une Ligue 1 qui lui a laissé un goût d'inachevé.
Nicolas Fauvergue a retrouvé le chemin des filets en L1 à Bastia trois ans après son dernier but dans l'élite. (L'Equipe)

Il ne verra pas le Sud maintenant. Nicolas Fauvergue, né à Béthune, passé par le RC Lens, Lille, Strasbourg et Sedan, s'est construit dans le Nord et l'Est de la France, et le destin l'a conduit à y rester a priori trois ans de plus, le temps d'un nouveau contrat à Reims. « J'aurais pu aussi signer à l'AC Ajaccio. Mais le Stade Rémois s'est montré plus rapide et plus persuasif. Le Sud, on verra peut-être plus tard... » L'essentiel, finalement, est ailleurs. En trois saisons, à Strasbourg (13 buts en 2009-2010), puis à Sedan (9 buts en 2010-2011, 12 en 2011-2012), Fauvergue a fait le tour de la question en Ligue 2. « Je voulais retrouver la Ligue 1, car à Lille, je n'ai pas beaucoup joué. C'est pour cela que le club m'avait prêté à Strasbourg, puis à Sedan, avant de m'y transférer. »
« Ce sont des conneries. Je n'ai jamais eu de problèmes avec eux (Puel et Garcia).»En s'attardant sur son (long) passé chez les Dogues, l'attaquant Champenois évacue les allusions sur ses prétendues mauvaises relations avec Claude Puel puis Rudi Garcia. « Ce sont des conneries. Je n'ai jamais eu de problèmes avec eux. Si je n'ai pas beaucoup joué au LOSC, c'est avant tout parce qu'il y avait une grosse concurrence. J'étais jeune, et je n'avais pas assez confiance en moi. » A Strasbourg, malgré la relégation en National et un climat extra sportif malsain, puis à Sedan, Fauvergue s'est montré suffisamment efficace pour éveiller l'intérêt des clubs d'en haut.
«Si je n'y arrive pas, je passe des vacances de merde. (sic) »
A Reims, « où csc est le meilleur buteur (le Sochalien Privat et le Toulousain Abdennour ont marqué contre leur camp, ndlr) », le nouvel attaquant champenois a inscrit son premier en Ligue 1 à Bastia (1-2, le 18 août) plus de trois ans après sa dernière réalisation à ce niveau (Saint-Etienne-Lille 2-1, le 18 avril 2009). « Je ne me fixe jamais d'objectif personnel à atteindre. Si je n'y arrive pas, je passe des vacances de merde. (sic) » Mais Nicolas Fauvergue a pris l'engagement de se faire un peu moins avertir que par le passé (vingt-trois cartons jaunes lors des trois dernières saisons). « Je suis un attaquant, et quand je défends, je ne le fais pas aussi bien qu'un défenseur. Je commets beaucoup de fautes naïves. Mais c'est vrai que je râle un peu trop... »

Entre poubelles et foot : les souvenirs rémois de Loulou Nicollin
Louis Nicollin, la dernière grande gueule du foot français, a débuté sa carrière professionnelle à Reims.


Le Stade de Reims reçoit ce soir le champion de France en titre, Montpellier et son incontournable président, Louis Nicollin. Celui-ci a d'ailleurs débuté sa carrière dans la cité des Sacres.

FIGURE incontournable dans le paysage du football français depuis qu'il a pris les rênes du Montpellier Hérault Sport Club de football en 1974, Louis Nicollin, connu pour son célèbre franc-parler, est aussi un homme d'affaires à la tête du groupe Nicollin, ensemble d'entreprises de nettoyage urbain créé à Lyon en 1949 par son père Marcel Nicollin, transformant ce qui était à l'origine un petit commerce de charbon en un grand groupe de nettoiement.

« Un petit peu que je connais Reims ! »

« Branleur patenté » comme il s'est souvent décrit en évoquant son adolescence, Louis Nicollin commence à travailler en balayant les rues de la capitale des Gaules lors de ses premiers pas dans l'entreprise familiale. En 1955, le groupe s'exporte hors agglomération lyonnaise dans des villes comme Limoges mais également à Reims, une ville que Louis Nicollin n'est pas près d'oublier.
« Un petit peu que je connais Reims ! Mon père m'y envoyait plusieurs fois dans l'année durant les vacances scolaires. Parfois j'y restais deux mois pour ramasser les poubelles, j'étais même derrière le camion pour ramasser les déchets au milieu des années soixante. Je me souviens très bien de cette époque, je couchais au Lion d'Or des fois pendant deux mois », se remémore le célèbre président du Montpellier Hérault Sport Club.

« L'opportunité de vendre »

En 1977, suite au décès de son père, Louis Nicollin prend les rênes d'une entreprise alors implantée à Lyon, Limoges, Reims, Marseille et Montpellier…
« A Reims, j'ai eu l'opportunité de vendre la Société Rémoise de Nettoiement (SRN) alors je l'ai fait, mais j'y garderai vraiment de très bons souvenirs », ajoute-t-il.
Si Loulou Nicollin est connu pour accumuler les dérapages verbaux (dont la fameuse « petite tarlouze » *), l'homme est aussi un véritable collectionneur de tout ce qui touche au sport. Il possède un musée personnel avec entre autres les gants de boxe de Marcel Cerdan, le vélo du Tour de France 2004 de Richard Virenque et bien évidemment sa collection de maillots de football composée de plus de 3 000 pièces.
Dans celle-ci figure des pièces rares dont certaines lient une nouvelle fois Louis Nicollin à la cité des sacres.

Kopa, Jonquet… la grande équipe

« Heureusement que j'ai des maillots du Stade de Reims (rires) ! Kopa, Jonquet… la grande équipe de Reims, j'en ai aussi des plus récents. Comme j'étais heureux lorsque le Stade est monté en Ligue 1 ! Je me suis de suite souvenu de ces grands matches : Reims-Saint-Etienne, Lyon contre Reims,… donc avec un nom comme Reims et son histoire, je me devais d'avoir des maillots dans ma collection », explique-t-il.
Et puisque les Rouge et Blanc accueillent ce soir Montpellier dans le cadre de la 5e journée du championnat de France de Ligue 1, est-ce que le président sera du voyage ?
« Oui, je serai là. En plus, je suis en bons termes avec Reims, donc comme je serai dans la journée sur Paris pour la Fête de l'Huma, un petit coup de bagnole pour venir à Reims pour assister au match, et je repartirai ensuite sur Montpellier en avion », conclut Loulou Nicollin.
Si la ligue 1 va permettre aux supporters rémois de voir de grandes équipes, de grands joueurs, elle leur offrira aussi la chance de voir de nombreuses personnalités du foot français et cela dès ce soir avec l'homme qui créa son club de toutes pièces et qui viendra avec la casquette du président du dernier vainqueur du championnat de France de Ligue 1. Loulou sera là mais sans sa crête rouge !
T.A.-F.
*Le 31 octobre 2009, il avait qualifié de « petite tarlouze » Benoît Pedretti, capitaine de l'AJ Auxerre (contre qui Montpellier s'était incliné quelques minutes auparavant).

spoucknick00 a écrit :merci merci merci merci merci ...enorme match des remois . Super but de glombart a voir car pour un lateral ...marqué ce but c est enorme ... Courtet qui marque gros frison apres ce qu il a vecu . Et notre nouvelle recrue Diego notre Bresilien qui marque a sa 1ere ...soirée de reve

Montpellier mis K.-O. à ReimsAvec une équipe un peu remaniée avant la réception d'Arsenal, mardi en C1, Montpellier s'est incliné à Reims (3-1), vendredi. Dominateur, le champion en titre a trop rarement réussi à mettre le promu en danger. Il s'enfonce au classement.
Parti dans le dos de la défense montpelliéraine, Diego a ajusté Jourdren d'un intérieur du droit parfait pour ouvrir le score en faveur de Reims. (L'Equipe)

Ils avaient peut-être les yeux déjà tournés vers les étoiles. Celles de la Ligue des champions, qu'ils vont découvrir mardi face à Arsenal. Les Montpelliérains avaient en tous cas la tête en l'air, vendredi, à Reims (3-1). Sur deux largesses défensives, ils ont laissé leur hôte mener au score, dans un match qu'ils dominaient. Résultat : une troisième défaite en cinq matches, quinze jours après leur premier succès de la saison, à Sochaux (3-1). Ils reprennent ainsi leur douce chute au classement, dont les contours plus précis seront dévoilés dimanche. A ce moment-là, Montpellier devra déjà avoir la tête ailleurs, loin de cette soirée pénible et du festival de Glombard.
Glombard, superbe premier but en L1
Il n'a pas la vivacité de Cazorla ou de Gervinho, mais Glombard, ce vendredi, avait du feu dans les jambes. Il a offert sur un plateau à Courtet le but du break (3-1, 86e). Surtout, parti balle au pied devant la ligne médiane, il s'est joué de la défense adverse en trois crochets, avant de piquer le ballon devant Jourdren (2-1, 70e). Glombard a ainsi redonné à Reims son avantage, alors que Montpellier, revenu au score un quart d'heure plus tôt, semblait monter en puissance. Jusqu'à cette perte de balle qui a mené au festival de Glombard, les Héraultais avaient eu le pied sur le ballon. Bédimo régnait dans son couloir ; il avait même donné des sueurs froides à Agassa, lobé mais sauvé par Weber, à 0-0 (34e).
La solution, pour le MHSC, est venue du banc, où se côtoyaient Yanga-Mbiwa, Mounier et Cabella au coup d'envoi. Ce dernier, entré en jeu quelques secondes plus tôt, est le seul à avoir concrétisé la domination héraultaise, après un une-deux avec Belhanda et grâce aux mains fébriles d'Agassa (1-1, 56e). Une réussite qui a contrasté avec la transparence de Herrera, qui lui avait cédé sa place (55e). Utaka était, lui, sorti sur blessure (26e). Ses facultés de percussion ont manqué à Montpellier, qui a subi celles de Diego. Parfaitement parti dans le dos de la défense, l'ancien attaquant de Tours avait tranquillement ajusté Jourdren (1-0, 38e). Mardi, c'est d'un autre ancien Tourangeau, qu'il connaît beaucoup mieux, dont le gardien de Montpellier devra peut-être se méfier.

Stade de Reims - Montpellier : 3-1

Feuille de match : Stade de Reims – Montpellier : 3-1
15 835 spectateurs
But pour le Stade de Reims : Diego (38e), Glombard (70e) Courtet (86e)
But pour Montpellier : Cabella (55e)
Avertissement pour le Stade de Reims : Glombard (51e)
Avertissement pour Montpellier : Bedimo (81e)

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Souaré – Glombard, Krychowiak, Devaux, Diego, Ca (Ghisolfi, 67e) – Fauvergue (Courtet, 75e)

Remplaçants : Malherbe, Signorino, Sekkat, Pereira, Ghisolfi, Ghilas, Courtet

Montpellier : Jourdren – Bocaly, Hilton (cap), Bedimo, Congré – Belhanda, Estrada, Ait Fana (Mounier, 73e), Stambouli – Utaka, Herrera (Cabella, 54e)

Remplaçants : Pionnier, Yanga-Mbiwa, Jeunechamp, Marveaux, Mounier, Cabella, Camara


Le Stade de Reims a fait chuter le Champion de France, Montpellier, ce vendredi au Stade Delaune. Et pourtant, ce match était loin d’être gagné d’avance. Les Montpelliérains, dès le début du match prennent possession du ballon au milieu de terrain. La première occasion est à mettre au crédit des hommes de René Girard : Lancé par Herrera, Aït-Fana se présente devant Kossi Agassa, et tente de le lober. Le portier rémois se saisit heureusement facilement du ballon. Il faut attendre la 13e minute, et un premier corner obtenu par Antoine Devaux pour mettre les travées d’Auguste Delaune en ébullition. Si l’occasion ne donne rien, elle coïncide avec le premier temps fort des Rouge et Blanc. Deux minutes plus tard, Diego déborde côté gauche et centre pour Nicolas Fauvergue. Ce dernier reprend le ballon en taclant, mais ne parvient pas à cadrer. Si les Montpelliérains restent dominateurs, les hommes d’Hubert Fournier parviennent à se procurer des occasions en contre. 23e minute : Sur un débordement, Pape Souaré centre pour Nicolas Fauvergue, mais l’attaquant rémois touche malheureusement le ballon de la main à la réception. Puis vient le premier tournant du match : A la 38e minute de jeu, sur une nouvelle attaque de Diego, intenable, le Brésilien se présente, lancé, devant Jourdren. Sa frappe à ras-de-terre, ne laisse aucune chance au gardien Montpelliérain. (1-0)
Les Rouge et Blanc débutent la deuxième mi-temps tambours battants. A la 48e, Diego déborde et centre pour Nicolas Fauvergue, dont la tête passe à côté du but adverse. Six minutes plus tard, Cabella, pour Montpellier, va jeter un froid sur Delaune. Tout juste entré en jeu, le joueur se présente dans la surface du Stade de Reims et trompe Agassa de l'intérieur du droit (1-1, 55e).
Tout est à refaire pour Reims. Et on se dit que la suite de la rencontre risque d’être difficile. C’était sans compter sur l’éclair de génie de Christopher Glombard. Ce dernier, suite à un contre favorable, accélère, enchaîne les dribbles et file vers le but avant de tromper Jourden ! (2-1, 51e)
Un but magnifique qui enflamme les supporters du Stade. Le chef d’œuvre des Rouge et Blanc s’achève sur un nouveau but, signé Gaétan Courtet, bien lancé par Christopher Glombard - une nouvelle fois décisif. Courtet reprend le ballon sur la gauche de la surface et donne définitivement la victoire au Stade de Reims (3-1, 86e), qui compte désormais 7 points après 5 journées de championnat.