Fifa Club Manager

Reims - Montpellier, les réactions
Jean-Pierre Caillot
J'ai beaucoup employé le mot fierté dans les premiers matches et ce soir on est très fier de cette victoire face aux Champions de France. Les garçons ont fait honneur au maillot. Je suis ravi. C'était un match bonus parce que Montpellier ne fait pas partie de notre championnat et il n'y a pas grand monde qui battra cette équipe de cette manière. C'est encourageant mais il va falloir continuer à travailler. C'est aussi sympa pour le départ d'Olivier de finir sur une belle victoire car beaucoup de joueurs lui doivent de jouer ici.


Didier Perrin
On a toujours ce premier quart d'heure difficile où on subit puis ensuite on s'est mis dans le match. On a été réaliste ce soir contrairement à Montpellier puis on a fait un très gros match. Félicitations aux joueurs pour cela !
Je dédie ce match à Olivier qui nous quitte et je trouve dommage qu'on l'ai encore insulté. Cela m'a attristé. Merci aux autres supporters qui ont été formidables ce soir. Il faut continuer sur cette dynamique.

Olivier Létang
On avait dit aux garçons cette semaine que le plus beau cadeau pour partir ce serait une victoire contre Montpellier et on l'a obtenue ce soir. C'est très bien pour le club. Je suis ravi. J'avais dit que cette équipe avait suffisamment de qualité pour très bien figurer dans ce championnat et qu'elle était sur de bons rails et on en a encore une fois la confirmation.
Il y a beaucoup d'émotion ce soir comme cela a été le cas toute la semaine mais aussi beaucoup de fierté de laisser le club dans cette situation.

Hubert Fournier
Battre le champion de France c'est très honorifique et c'est bien sur le plan comptable. Ces trois points font du bien pour la confiance. C'est la victoire du courage et ce qui m'a fait plaisir c'est le travail défensif appliqué à la lettre. On sait qu'on a les joueurs offensifs pour se procurer des occasions. Contrairement à Marseille on a été efficace ce soir et ça permet à Gaëtan et Diégo d'ouvrir leur compteur, ce qui est important. C'est une belle soirée qui j'espère en appellera d'autres.



Christopher Glombard(inho)
On a donc maintenant plusieurs Brésiliens au Stade de Reims (rires) ! C'est une superbe victoire et un superbe but perso !
Oui, c'est une superbe victoire. On a fait les efforts tous ensemble. On voulait gagner car on est à domicile. On a produit du jeu, on les a épuisés puis on a marqué sur la fin. Sur le but, je vois le champ ouvert alors je percute et essaye d'aller jusqu'au bout. Le gardien sort rapidement et je n'ai qu'une solution, piquer le ballon. Cela rentre et c'est super !

Antoine Devaux
Gagner face aux champions de France, c'est une belle victoire de prestige !
Oui c'est pas trop mal hein ? (rires) On l'avait dit avant le match, c'était un peu notre coupe d'Europe à nous. Une telle performance, la communion avec le public, c'est une belle soirée. Mais il faut continuer sur cette lancée. On est sur la bonne voie, on prend des points et c'est une très bonne chose.
Maintenant il ne faut pas se prendre pour d'autres. Montpellier avait dans un coin de la tête sa rencontre face à Arsenal. Ils nous ont aussi bien dominés pendant la première demi-heure. Il faut garder ces valeurs, tout le monde court, se bat et il n'y a que comme ça qu'on y arrivera.

Personnellement tu es sur ta dynamique de ta rencontre à Toulouse.
Oui, cette rencontre m'a fait énormément de bien. J'ai joué à domicile et cela a été le déclic. J'espère que ça va profiter au groupe.

Diego Rigonato
Première match à Delaune, première victoire, premier but, c'est une super soirée !
Oui et je suis très content ! C'est ue supebe victoire et je suis heureux d'avoir aidé l'équipe. C'était un très beau match et on est tous heureux d'avoir battu le champion de France. Mais ce n'est qu'un match et il faut continuer dans cette voie.

Gaëtan Courtet
Grosse satisfaction ce soir avec cette belle victoire et ce premier but en Ligue 1 !
Oui c'est clair ! L'important c'était déjà l'équipe bien sûr et gagner de cette manière c'est beau. Sur un plan personnel, un premier but fait toujours plaisir. C'était important de faire un gros match contre le champion de France et on voulait montrer que même un promu pouvait poser des problèmes à une grande équipe. C'est ce que l'on a fait ce soir et c'est bien.

Diego a pris son envol
Diego a ouvert son compteur à Delaune, mettant sur orbite un promu qui a pris la mesure de la L1.

Déjà très utilisé dans le jeu pour son baptême à Toulouse, le Brésilien a ajouté l'efficacité hier pour ouvrir la voie au deuxième succès rémois de la saison.

SON intégration s'est faite à grande vitesse. Presque aussi rapide que sa course pour s'intercaler à la 38e hier entre Bocaly et Congré et les semer ensuite.
Le caviar de Devaux ne demandait alors plus qu'à finir dans les filets de Jourdren. Ce que le Brésilien n'a pas manqué de faire.
Du droit s'il vous plaît, pour ce qui était un modèle de contre mais aussi le premier but construit de la saison.
L'égal du flanc droit
Hier, Delaune a découvert Diego Rigonato et l'a adopté, lui dédiant une chanson. Quelques notes sur une portée que l'ancien Tourangeau n'a pas volées. Et a sans doute appréciées même si éloignées du tempo de la samba.
Car si les Rouge et Blanc l'ont emporté hier, c'est grâce au but de Glombard, emprunté au registre très argentin des Messi et Maradona. Mais, ils le doivent aussi à leur dernière recrue, brésilienne celle-là.
Avec Pape Souaré et lui (*), le Stade est plus équilibré. Il tiendrait même désormais son meilleur couloir gauche depuis longtemps.
Il a mis un peu de temps à s'en apercevoir, usant et abusant de combinaisons sur la droite dans le premier acte. Sans Fortes mais il est si dur de lutter contre la force de l'habitude…
En souffrance pendant quinze minutes (les premières) puis plus à l'aise quand il a adopté le 4-1-4-1, le promu s'était pourtant créé les situations les plus nettes en passant par l'autre flanc.
Sur un centre de Diego pour Fauvergue (17e) ou sur un autre de Souaré servi par le même Diego (23e), aussi précieux dans le jeu que dans le repositionnement défensif où ses efforts étaient constants et appliqués pour limiter l'influence de Bocaly.
Taillé pour la Ligue 1
Par sa vista, son art du dribble et des percussions, ce garçon est taillé pour la L1.
On le savait en Hongrie depuis son passage réussi au Honved Budapest. On en a eu la confirmation en France, surtout quand ses partenaires ont insisté pour le solliciter dès la reprise.
Le passage par les vestiaires avait fini de persuader tout le monde qu'il n'est pas raisonnable de ne pas utiliser une telle arme.
En deux matches complets avec le Stade, Diego affiche une stat intéressante. Sur ses quatre tirs, trois ont été cadrés.
Equipe qui a le moins frappé au but depuis le 11 août, Reims, qui s'est découvert un Glombard « barcelonesque » en seconde période, aurait tort de ne pas utiliser davantage cette menace à l'avenir.

(*) Peut-être faut-il y voir la conséquence d'une donnée. Souaré, avec la sélection olympique sénégalaise présente à Londres, et Diego, avec ses cinq matches de L2 à Tours, sont les Stadistes qui ont le plus de matches officiels dans les jambes.

Football (L1) / Au tapis, le champion !
Après son but à la Cristiano Ronaldo, Christopher Glombard a offert son premier but en L1 à Gaëtan Courtet. Sacrée soirée!

REIMS 3 - 1 MONTPELLIER. Deuxième victoire consécutive pour Reims à domicile. Après Sochaux, c’est Montpellier, le tenant, qui a subi la vaillance des Rouge et Blanc symbolisée par un Glombard tout feu tout flamme.

MONTPELLIER n’est pas Marseille. Les Rémois avaient retenu la leçon de leur match raté face à l’OM. Malmenés pendant une mi-temps, ils ont trouvé les ressources pour renverser une situation qu’ils ne parvenaient pas à maîtriser en dépit d’une grande générosité.

On les voyait mal partis, ils sont finalement bien arrivés. Avec une deuxième victoire en poche et une confiance à la hausse, ils sont désormais bien installés dans leur championnat.
Montpellier ne peut pas en dire autant. En concédant sa troisième défaite en cinq matches, la formation héraultaise ne s’est pas placée dans la peau d’un prétendant à une deuxième couronne. Et voilà l’Europe et Arsenal qui s’annoncent.

LEDISPOSITIF
Hubert Fournier craignait Montpellier. Normal, c’est le champion. « Des joueurs de qualité dans toutes les zones du terrain », avait-il prédit. D’où un milieu un peu plus « conservateur », avec Devaux en meneur, Ca et Krychowiak en poste d’observation. Une stratégie déjà ébauchée à Bastia, mais vite chamboulée (4-1-4-1) face au pressing adverse.
En face, aucune surprise. Les Héraultais ont déroulé un 4-2-3-1, sans le cerbère Saihi, mais avec un turbulent Aït Fana, parfait pendant d’Utaka, puis de Camara dans les couloirs.

LA PHYSIONOMIE
Montpellier a longtemps mené aux points durant la première mi-temps. Maître du ballon et toujours dangereux grâce à d’incessantes permutations et un jeu offensif basé essentiellement sur des ouvertures aériennes dans le dos des défenseurs rémois. Le Stade devait à la vigilance d’Agassa de ne pas prendre l’eau, le portier togolais suppléant avec brio une défense ballottée.
Privés du ballon, c’est sur contre-attaque que les Rémois allaient prendre un avantage inespéré, grâce à la vista de Devaux et à l’opportunisme de Diego. Pas malheureux, les Rouge et Blanc.
La seconde période n’a pas confirmé la première. Obligé de prendre des risques, Montpellier s’embourba un peu dans la défense rémoise. Jusqu’au coaching gagnant de René Girard qui lançait Cabella, buteur dans la minute suivante.
Moins mobiles, moins généreux, les Héraultais se faisaient cueillir par un exploit de Glombard, puis par un contre concrétisé en force par Courtet.
Inquiétant, avant l’entame de la Ligue des champions, de baisser si vite pavillon devant d’ardents Rémois, plus combatifs et mieux inspirés après le repos.

LE TOURNANT
Deux temps forts :
1.La sortie d’Utaka (25e). Le couloir gauche de Montpellier qui faisait tant de misères aux Rémois a perdu de sa percussion avec Aït-Fana.
2. Le but de Diego (37e). Dominé dans la possession et dans le jeu, le Stade reculait dangereusement jusqu’à ce contre impulsé par Mandi et prolongé par Devaux vers Diego. Le Brésilien donnait un avantage immérité à son équipe, tout en assommant une équipe montpelliéraine très (trop?) sûre d’elle, mais ô combien inefficace.


LE CHIFFRE : 1
Soir de premières pour plusieurs Stadistes.
Diego : première titularisation à Delaune et premier but en rouge et blanc.
Ghisolfi : première titularisation en Ligue 1.
Courtet : premier but en L1.

Les hommes clé
Kossi AGASSA
Maître des airs en première mi-temps. Sauvant plus d’une fois son équipe dominée, le Togolais s’est montré décisif et rassurant. Le gardien le plus sollicité de la L1 a encore soigné ses stats.

Diego RIGONATO
Discrète à Toulouse pour ses débuts en rouge et blanc, la dernière recrue stadiste s’est montrée à son avantage. Livrant un beau duel à Bocaly, sollicitant sans cesse l’attention de ses partenaires. Et, cerise sur le gâteau, il marqua pour sa première apparition à domicile.

Christopher GLOMBARD
Le remplaçant d’Odaïr Fortes s’est découvert des talents de buteur et de passeur. Sa réalisation « à la Messi » tournera en boucle ce week-end. Il a rempli son rôle avec application et intelligence.


REIMS 3 -1 MONTPELLIER
REIMS. – Stade de Reims bat Montpellier Hérault Sporting Club 3-1 (1-0). Temps pluvieux. Bonne pelouse. Bon éclairage. 15835 spectateurs. Arbitre : M. Chapron. Buts : pour Reims, Diego (37e), Glombard (71e), Courtet (86e); pour Montpellier, Cabella (56e). Avertissements : au Rémois Glombard (52e); au Montpelliérain Bédimo (81e).
REIMS : Agassa; Mandi, Tacalfred (cap), Weber, Souaré; Krychowiak, Ca (Ghisolfi, 68e); Glombard, Devaux, Diego; Fauvergue (Courtet, 76e).
MONTPELLIER : Jourdren; Bocaly, Congré, Hilton (cap), Bédimo; Estrada, Stambouli; Aït Fana (Mounier, 73e), Belhanda, Utaka (Camara, 25e); Herrera (55e).

Reims au Parc le 20 octobre
La programmation télévisuelle de la 9e journée a été arrêtée par la LFP. Le Stade aura les honneurs des caméras de Canal Plus puisque le choc au Parc des Princes contre Paris a été fixé au samedi 20 octobre, coup d’envoi à 17 heures.

Bubble90 a écrit :En tous cas félicitations pour votre victoire!!!

babar051 a écrit :

Bubble90 a écrit :En tous cas félicitations pour votre victoire!!!

merci faut dire qu'on la mérite cette victoire

spoucknick00 a écrit :herrera tu met qui a la place ? Pour congré , c est un toulousain ...normal

JIPE, partenaire officiel du Stade de Reims
Jean-Pierre Caillot et Didier Perrin, Présidents du Stade de Reims, et Sébastien Chanel, PDG de la société Jipé, ont signé, en marge de la rencontre face à Montpellier, vendredi soir au stade Delaune, une convention de partenariat d’une durée de deux ans. Spécialiste de la construction modulaire haut de gamme, la société Jipé a notamment réalisé dans un temps record, les nouvelles infrastructures du club.
Jean-Pierre Caillot, Président du Stade de Reims s’est réjoui de cette collaboration et de ce partenariat avec Jipé. « Nous avons été impressionnés par le savoir-faire, la réactivité et le sur-mesure des modules Jipé qui nous ont permis d’implanter en un temps record le nouveau centre de presse, l’extension de vestiaires aux Thiolettes, l’espace de réception « le Patio » et la nouvelle boutique au stade Auguste Delaune. Nous sommes ravis de ce partenariat !».

Sébastien Chanel, PDG de Jipé à quant à lui déclaré que « ce partenariat avec le Stade de Reims est pour nous l’opportunité de renforcer l’image de Jipé dans le monde du sport et dans la région Champagne-Ardenne. L’histoire ancienne et récente, ainsi que la remontée du Stade de Reims au plus haut-niveau, présentent de nombreuses similitudes avec Jipé. Nous sommes très heureux d’accompagner le club dans la durée ». Seul acteur du secteur à réaliser des bâtiments modulaires de 5 étages, Jipé intervient dans les domaines de l’éducation, du BTP, de l’industrie, de la santé, de la restauration et nombre d’autres secteurs d’activité.

Glombard, el maestro du Stade de Reims
Monstre de virtuosité vendredi face à Montpellier, « Chris » Glombard a largement compensé l'absence d'Odaïr Fortes


Football (L1). Pour son premier but en L1, Christopher a choisi la grande classe : un petit ballon piqué au bout d'une course de 30 m. Un chef-d'œuvre pour battre le champion en titre. Rien que ça…

CHRISTOPHER GLOMBARD avait déjà marqué deux fois pour le Stade. Mais, c'était en Ligue 2 (*) et des buts sur coups de pied arrêtés. Plutôt « so british » donc…
Vendredi, en montant d'une division, l'ancien Bordelais a aussi changé de registre. Pour aider le Stade à dominer Montpellier (3-1), il est devenu plus sud-américain. Ou plus cap-verdien si on veut car sa série de dribbles n'avait rien à envier à celles d'Odaïr Fortes qu'il suppléait.
Plus qu'un symbole, tout est parti d'un ballon récupéré dans les pieds de Bédimo, qui lui avait fait mille misères en première période. Dans ce duel, le rapport de forces s'est inversé. Un condensé d'une soirée qui confirme que ce Stade-là peut vivre une belle saison.


« Pas la tête dans le guidon »

Christopher, avec un but et une passe décisive, vous êtes élu homme du match. Qu'éprouvez-vous ?
« Ça fait plaisir. Surtout que c'était le champion en titre mais il faut surtout retenir les trois points. L'équipe a été solidaire. On a fait les efforts tous ensemble pour s'imposer à domicile. On sait que notre saison se jouera à Delaune. A nous de faire le maximum, de mouiller le maillot et de réussir quelques trucs à l'extérieur. »

L'entame de match a pourtant fait craindre le pire tant Montpellier confisquait le ballon. Est-ce l'ajustement tactique et le passage en 4-1-4-1 qui ont permis de rééquilibrer les débats ?
« C'était dur au début et ça l'est resté tout le match. Montpellier a ses automatismes, c'est rodé. On a passé notre première période à défendre. L'ouverture du score a fait du bien. Elle nous a permis de poser plus notre jeu en seconde période. »

A titre personnel, vous avez aussi beaucoup souffert en première période. Etait-ce lié à votre positionnement comme ailier droit ?
« C'est un rôle différent. Défenseur, je pars de plus loin. Je suis surtout face au jeu et je préfère. En plus, il y avait Bédimo. Il était très ch… à jouer et très en forme. Heureusement, il a calmé ses appels offensifs en seconde période. Cela m'a permis d'avoir plus de coups offensifs à jouer. »

Dont celui qui amène ce but venu d'ailleurs. Aviez-vous décidé dès le départ de tenter le coup seul ?
« Dès que je récupère le ballon, je sais que je vais la tenter en solo. Je me sens dans une zone proche du but. Je suis dans ma lancée. »

« Le groupe a de bonnes valeurs »

Vous récupérez dans les pieds de Bédimo, résistez à Hilton, crochetez Congré et vous avez gardé la lucidité pour piquer le ballon…
« Je n'ai pas la tête dans le guidon. Je vois le gardien sortir très vite. Il va forcément choisir un côté. Le geste qu'il reste, c'est de soulever le ballon. »


Pour le plus beau but de votre carrière ?
« Forcément. Surtout que c'est le premier en L1. »

Peut-on dire que cette victoire lance définitivement la saison ?
« Elle est lancée depuis le premier match. On ne s'est loupé qu'à Bastia. Sinon, on est cohérent dans le jeu. On a juste eu l'efficacité que nous n'avions pas eue contre Marseille. »

Outre l'aspect comptable, l'autre bonne nouvelle de la soirée vient du fait que Reims gagne malgré les nombreuses absences...
« On a déjà connu ça la saison dernière. Il n'y a pas de place acquise. On aura besoin de tout le monde. Ce soir (vendredi), Odaïr était blessé et j'ai dépanné. Dès que je suis sur le terrain, je donne le maximum, au service de ce groupe qui vit bien. Il a de bonnes valeurs. »

(*) A domicile fin janvier contre Angers (3-0) et, une semaine plus tard, à Guingamp (3-2).

Football (L1). Allez ! Rien que pour le plaisir des yeux, on rembobine la soirée de vendredi pour savourer à nouveau la victoire du Stade de Reims qui s'est imposé 3-1 face à Montpellier, champion de France en titre. Delaune était ivre de joie...

Florent Ghisolfi : j’avais la rage
Florent, revenons sur le match de vendredi, pour un premier match en Ligue 1 ça s'est plutôt bien passé !
Oui, c'est beau. Premier match de l'année, premières minutes jouées... j'avais emmagasiné beaucoup d'envie. J'avais la rage. Je me suis régalé avec Aïssa sur le côté. On avait sorti la moissonneuse-batteuse et on a réussi à faire basculer le match en notre faveur. Les supporters nous ont poussés et on a tous passé, je crois, une bonne soirée.
Mais il ne faut pas s'enflammer. Si on ne joue pas tous les matches de cette manière, à cent pour cent, on n'y arrivera pas.

On a été dominé au début mais tout le monde est resté très solidaire et patient. Ce fut l'une des clés de la rencontre...
La patience oui. Cela a bousculé sur une contre attaque et c'est une de nos forces. Ensuite on s'est arraché pour aller chercher ce résultat et tout le monde a participé à cette victoire. C'est de bonne augure pour la suite.

La suite c'est encore à Delaune ce week end, face à Nancy...
On a vu lors du match amical de cet été que ce ne serait pas facile. Ils ont un grand potentiel offensif. On va bien se préparer pour être prêt samedi.

Reims à la table du champion
Les Rémois ont reçu le champion montpelliérain avec les honneurs… avant de lui chiper les trois points.

Football (L1). René Girard, l'entraîneur montpelliérain, a décelé chez ses vainqueurs rémois les saines vertus qui ont porté son équipe au sommet de la Ligue 1.

EN football, comme dans la vie, on n'a que ce qu'on mérite. Trois points si on fait bien son travail en y incluant ce supplément d'âme indispensable à la réussite, la honte si on repart bredouille après avoir fait preuve d'une certaine suffisance.
Ainsi peut-on résumer le premier Reims - Montpellier en Ligue 1 de l'histoire moderne, qui a gâché le week-end des bookmakers.
La désolation montpelliéraine a donc été à la hauteur des espérances placées par le champion dans son deuxième déplacement de rang après celui de Sochaux (1-3), où il était quasiment certain d'avoir lancé sa saison. Le revers enregistré vendredi à Delaune - le 3e en cinq journées - sonne déjà comme un abandon de titre.

« On a perdu nos valeurs »
« Nous devons oublier que nous sommes les champions et retrouver l'état d'esprit qui a fait notre force la saison dernière », a lâché le Camerounais Henri Bédimo qui, en l'absence d'Odaïr Fortes, croisé une semaine plus tôt en match international à Praia (Cap-Vert), pensait passer une soirée plus tranquille. « Comme si nous étions trop sûrs de nous, nous réagissons au lieu d'agir. Si on continue de la sorte, on risque de rencontrer de graves problèmes ».
Moins diplomate, René Girard n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Le coach pailladin dégaina même sa kalachnikov : « On a tout fait pour ne pas gagner ce match en prenant des buts de juniors. Nous avons des occasions, mais on fait semblant ».
La deuxième couche est aussi épaisse : « Je ne dis pas que mes joueurs ont chopé le teston, mais il semble évident qu'on a perdu nos valeurs ».
Le champion, déjà placé sur orbite européenne, n'était pas venu en Champagne pour aider aux vendanges. « Les titulaires étaient tous là », rappela Nicolas Fauvergue. Rien de rassurant pour René Girard qui a découvert les vertus héraultaises… dans le camp rémois.
« Je félicite Reims qui a fait un match courageux. Ses joueurs ont été combatifs et efficaces ». Et de remballer ses regrets : « Nous aussi, on sait faire ça, on l'a déjà montré. Mais en est-on encore capable ? »
Si chaque match a sa vérité, celui de vendredi a mis en exergue la capacité de réaction du staff stadiste, face à l'équation inattendue proposée par Montpellier. Après une vingtaine de minutes de tâtonnement tactique et un flanc droit en plein naufrage sous l'impact de la tempête Utaka, le repositionnement plus classique du milieu de terrain, le Stade, toujours en vie, put alors dérouler son jeu habituel.
« René Girard a brouillé les cartes, a reconnu Hubert Fournier. On a mis du temps à se remettre en place. Une fois qu'on a trouvé comment faire, c'était très bien ».

« Notre ciment, c'est la confiance »

Comme d'habitude, Kossi Agassa se chargea de protéger l'édifice, en attendant que l'équipe retrouve sa stabilité. « On a souffert, avoue Fauvergue, mais ce n'était pas n'importe qui en face ». Le but de Diego, marqué en contre-attaque, changea alors les données tactiques et psychologiques d'une partie devenue plus équilibrée. Mais, contrairement au scénario de Sochaux, le champion n'en tira aucun avantage.
S'il est des victoires qui marquent les esprits, celle de vendredi en fait partie. En réussissant ce test montpelliérain, Reims confirme les progrès aperçus au Stadium de Toulouse. « C'est positif de gagner avec autant d'absents (Fortes, Ayité, Fofana, Ramaré), a expliqué Hubert Fournier. Notre ciment, c'est la confiance ».
Un sentiment conforté par la lecture du classement. Le Stade dans le Top 10 et leader des promus. Et avec désormais dans ses rangs l'inspiré Christopher « Ronaldo » Glombard, tous les espoirs lui sont désormais permis.
Gérard KANCEL



La phrase
« Il y a beaucoup d’émotion ce soir (vendredi) comme cela a été le cas toute la semaine, mais aussi beaucoup de fierté de laisser le club dans cette situation ».
Olivier LETANG, l’ancien directeur général du Stade de Reims, et directeur sportif adjoint du Paris Saint-Germain depuis ce matin.

Le chiffre : 3
Comme le nombre de buts inscrits vendredi par le Stade face à Montpellier (3-1). La dernière fois que les Rouge et Blanc avait marqué trois buts à Delaune, c’était le 1er mai dernier (3-2 contre Boulogne), avec notamment un doublé de Gaëtan Courtet (83e et 88e) sorti du banc à la 66e.

L’info
Victime d’une entorse de la cheville contre Sochaux (25 août) qui l’avait conduit à déclarer forfait pour le déplacement à Toulouse (le 1er septembre), Floyd Ayité pourrait effectuer son retour dans le groupe pour la venue de Nancy, samedi. En fin de semaine dernière, le Togolais, également forfait pour le match aller des éliminatoires de la CAN-2013 contre le Gabon (1-1), a travaillé sous la conduite du préparateur physique, Laurent Bessières. Selon Hubert Fournier, il devrait reprendre l’entraînement collectif dès aujourd’hui.


Ghisolfi, l’éloge de la patience

La 20e aura été la bonne. Vendredi, le nom de Florent Ghisolfi était sur une feuille de match de Ligue 1 pour la 20e fois : 17 avec Bastia, son club formateur, et 3 avec Reims (Marseille, Toulouse et Montpellier). Et il a fallu attendre la 69e l’autre soir pour qu’il connaisse enfin son baptême du feu. A 27 ans et plus de sept saisons après ses débuts pros, en Ligue 2 (*).
Pour rebooster un milieu qui subissait, Hubert Fournier l’a lancé à 1-1 pour suppléer un Bocundji Ca intéressant mais en phase d’extinction progressive. Pour forcer le verrou constitué par les deux lignes de quatre défenseurs et milieux languedociens, Ghisolfi a amené sa grinta et provoqué un regain de peps chez Aïssa Mandi. « Avec lui, on s’est régalé sur la droite. On a sorti les moissonneuses-batteuses », confiait Ghisolfi.
En langage plus technique, ça veut dire que les deux joueurs ont multiplié les tacles. « Quand je suis entré, je ne me suis pas dit que c’était enfin le bon jour de découvrir la Ligue 1 », assurait le Corse d’adoption. « Je pensais au match, aux 25 minutes que j’avais pour me défoncer. J’avais une grosse motivation, une grosse envie. »
Son sens du devoir l’a emporté sur les émotions. « Il y a eu de la solidarité. C’est comme ça que l’on va s’en sortir. »
On peut compter sur lui pour jouer le jeu. Comme sur Courtet « qui avait le même état d’esprit que moi. C’est bien qu’il ait marqué. Il est récompensé », poursuivait « Flo » qui a aussi beaucoup apprécié Diego.
Sans son détonateur Odaïr Fortes, le Stade a trouvé son autre pistolero avec le Brésilien. « Il a été très fort. Surtout, il a un super-repli défensif. Ça va nous soulager, nous, les milieux. »
Une abnégation récompensée par un but, « le premier tournant du match. Le second, c’est le récital de Christopher Glombard. On marque trois buts sur des contres. Il y a quelque chose à exploiter. C’est une arme à utiliser », concluait Ghisolfi qui a mis « tout son cœur » dans la bataille vendredi et a envoyé un signal au staff. Les entraîneurs peuvent lui faire confiance pour la suite.
Ph.L.
(*) Le 16 août 2005, il avait remplacé David Sauget à la 85e d’un match remporté à Furiani contre Brest (4-1). Le capitaine breton ce soir-là était… Olivier Guégan.

A propos de la billetterie en ligne
Pour répondre aux différentes interrogations de notre public concernant la mise en place d'une nouvelle billetterie en ligne, voici quelques éléments d’information. Il s’agit d’un très gros dossier sur lequel nous travaillons depuis le mois de mai qui va au-delà de la problématique « billetterie ». En effet, le club a décidé de mettre en place un système de contrôle d’accès de type tripode. Dans cette optique, nous avons lancé un appel d’offre global et le fournisseur a été choisi. L’équipe projet travaille activement sur ce dossier dont la mise en place devrait se faire en deux temps. Une première phase avec un nouveau portail de vente web et un nouveau système de contrôle d’accès mobile. La capacité de etickets augmentera sensiblement (10 000 billets) par rapport au précédent système. Si tout se passe normalement, la phase 1 sera opérationnelle pour le match du 27 octobre.
Une seconde phase avec le réaménagement de certaines entrées du stade et l’implantation des tripodes est prévue pour la saison 2013-2014.