[CLUB] - STADE DE REIMS

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H.Fournier : plus ambitieux, plus audacieux
Hubert Fournier était présent au point presse, ce mardi, au centre d’entraînement des Thiolettes. L’occasion de revenir, notamment, sur le match face à Montpellier. Extraits.

La victoire contre Montpellier :
Si j’écoute un peu les médias, Montpellier a été très mauvais. Nous suivons notre petit bonhomme de chemin, et nous sommes contents d’avoir pris les trois points…Même face à un adversaire, à priori, qui a raté son match. Côté enseignement, malgré ce que disent les médias, on peut voir que Montpellier est une équipe qui a une qualité technique de très haut niveau. Dans un sens, on les craignait un petit peu. Nous leur avons laissé la possession du ballon, et si effectivement ils ont profité d’une ou deux erreurs défensives pour se procurer deux bonnes occasions, nous sommes restés, malgré tout, bien en place. Tout au long des 93 minutes, nous sommes restés disciplinés et bien organisés. Ce qui nous a permis de remporter le match. Nous devons encore beaucoup progresser dans l’utilisation du ballon, que nous avons encore tendance à perdre trop rapidement après la récupération. Car le meilleur moyen pour bien défendre, c’est encore d’avoir le ballon dans les pieds.

Le but de Christopher Glombard :
C’est le type d’action que l’on ne faisait pas il y a encore trois ou quatre semaines. D’ailleurs, en deuxième mi-temps, nous avons été, d’ordre général, plus efficaces dans l’utilisation du ballon. Nous avons été plus ambitieux dans le jeu, et plus audacieux…à l’image du but de Christopher Glombard. Ce but est symptomatique de ce qui a pu nous manquer contre Marseille ou contre Bastia.

La rencontre face à Nancy :
J’ai regardé la dernière rencontre de Nancy face à Marseille (Victoire de l’OM 1-0). Cela ne veut pas dire que l’on aura une équipe nancéenne avec le même visage au Stade Delaune samedi soir. Nous serons face à une équipe qui sera déjà dans l’obligation de faire un résultat, et qui devra montrer quelque chose face à un promu. D’autant plus qu’ils sont venus gagner chez nous cet été, en match de préparation. Cela peut leur donner davantage de confiance. C’est pour cela que c’est un match que je crains particulièrement, et qui sera peut-être aussi dur, voire plus dur que celui contre Montpellier.

[babar051]

Stade de Reims / Fournier craint Nancy
Si le Stade a montré ses progrès à Toulouse et contre Montpellier, Hubert Fournier se méfie beaucoup de Lorrains plutôt « contreurs ».

S'il se félicite de la victoire face au champion de France montpelliérain, le coach stadiste sait qu'un tout autre type de match attend ses joueurs, samedi, à Delaune, face à l'ASNL.

COMME beaucoup de supporters rouge et blanc, Hubert Fournier a passé un bon week-end. La superbe performance réussie par son équipe vendredi face au champion de France, Montpellier (3-1), a été largement diffusée à la télévision et relatée dans la presse. Sous un angle très particulier. « Quand je vois et je lis ce qu'il se dit, j'ai le sentiment que, si nous avons gagné, c'est parce que Montpellier a été mauvais. »
Montpellier fait désormais partie du passé et le promu rémois souhaite poursuivre « son bonhomme de chemin » sans se laisser perturber. Une attitude qui, jusqu'ici, lui réussit plutôt bien.

« On devra utiliser d'autres clés »
Hubert, avec le recul, quels enseignements avez-vous tiré de cette deuxième victoire de la saison ?
« Notre performance d'ensemble est très satisfaisante, eu égard à la qualité technique de l'adversaire. On craignait cette équipe, ce qui explique qu'on lui a laissé le ballon. Son inefficacité nous a servis. Les deux occasions qu'elle s'est créée proviennent de deux erreurs défensives. Nous avons toujours eu le souci de rester organisés. »

Comment expliquez-vous votre difficile mise en route ?
« Nous avons un peu souffert sur le flanc droit face à la paire Bédimo - Utaka. Le côté gauche est le point fort de Montpellier, c'est sur lui qu'il s'est appuyé pour remporter le titre la saison dernière. Nous avons aussi péché dans l'utilisation du ballon dans les zones de transition. On le perdait trop vite. Nous devrons progresser dans cette phase de jeu. La meilleure façon de défendre, c'est de conserver le ballon. »


Pourquoi avoir positionné si haut Antoine Devaux ?
« Il fallait trouver une parade pour perturber le milieu de terrain montpelliérain. Antoine, placé haut, permettait d'annihiler leur jeu de passes. Dans ce rôle, on utilise davantage ses points forts. Dès qu'on a su le trouver, nous avons mieux construit. »

Que vous a inspiré Nancy - Marseille, dimanche ?
« Rien de plus que ce que je connaissais de cette équipe nancéienne que j'avais vue aussi contre Lorient. Mais samedi, elle montrera certainement un autre visage. Je crains ce match qui sera plus compliqué à gérer que celui contre Montpellier. »

Plus compliqué ?
« L'approche sera différente. Nancy a une autre philosophie de jeu et laisse volontiers le ballon à l'adversaire en essayant de profiter de ses erreurs. On devra varier notre jeu et faire preuve de patience. Pour gagner, on devra utiliser d'autres clés. »

Ayité a repris
Touché à la cheville contre Sochaux, le 25 août, Floyd Ayité a retrouvé l’entraînement collectif lundi. Si tout se passe bien, le milieu de terrain togolais pourrait être « apte » pour le match contre Nancy (samedi, 20 heures).
Même chose pour Johann Ramaré (cheville), alors que Mohamed Fofana est en phase de reprise.
Quant à Odaïr Fortes (adducteurs) et Julien Toudic (genou), ils devront patienter encore « entre dix et douze jours » selon Hubert Fournier.

Le chiffre : 7
Comme le nombre de points pris par le Stade de Reims au cours des cinq premières journées. Contre Montpellier, vendredi, l’équipe champenoise a disputé son troisième match consécutif sans défaite, ce qui lui permet de réussir le meilleur début de saison pour un promu depuis deux saisons, quand Caen avait glané 8 points lors des cinq premières journées de la saison 2010-2011.

Canal + aime le PSG
Paris SG – Reims a été programmé le samedi 20 octobre à 17 heures et sera retransmis en direct sur Canal +. Quatre jours plus tard, le PSG se rendra à Zagreb en Ligue des champions. Il s’agira du huitième match retransmis par la chaîne cryptée en neuf journées de championnat. Jusqu’alors, seul PSG – Toulouse a été diffusé sur beIN Sport.

[spoucknick00]

tres interessant l interview de Fournier , c est tres tactique et enrichissant

[babar051]

Stade de Reims - Nancy, le groupe !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Nancy (6e journée de Ligue 1, Samedi 22 septembre, 20h00)

Stade de Reims : Agassa, Malherbe – Mandi, Signorino, Sekkat, Souaré, Tacalfred, Weber, Glombard – Krychowiak, Ca, Devaux, Ramaré, Ghisolfi, Diego, Ayité – Fauvergue, Courtet.

Blessés : Peuget (Adducteurs), Toudic (Genou), Fortes (Adducteurs), Liébus (Genou), Ghilas (Mollet)

Reprise : Fofana

Absents : Benedick, Pereira, Balamandji (choix de l’entraîneur)

Le mot d’Hubert Fournier : « Nous sommes satisfaits du match contre Montpellier, mais nous savons que nous vivrons un autre match, face à un adversaire qui est déjà dans l’obligation de décrocher des points. C’est un adversaire coriace : nous en savons quelque chose, nous avons subi sa loi pendant les matches de préparation, cet été (1-3 au Stade Delaune). Ce sera un match compliqué, face à une défense renforcée et une équipe qui excelle dans le contre. A nous d’être très vigilant face à tout cela. Ce sera l’occasion de faire preuve de moins de naïveté qu’en match de préparation ».

[spoucknick00]

il y a du beau monde qui manque le match , j espere qu ils se defonceront sur le match

[babar051]

Reims - Nancy / Le grand échiquier
En meneur avisé, Antoine Devaux sera chargé de diriger le tempo d'une partie qui ne sera pas évidente à contrôler.


REIMS (Marne). Sur sa lancée montpelliéraine, Reims vise un troisième succès de rang à domicile. Mais l'invité nancéien n'est pas du genre docile. Ce qui promet une sacrée partie d'échecs.

EN football, le match le plus important est celui que l'on va jouer. Partant de là, le Reims-Nancy de ce soir vaut forcément son pesant de cacahuètes.
« Nous sommes satisfaits de ce que nous avons réalisé contre Montpellier, mais là, il s'agit d'un tout autre match, face à un adversaire coriace, dans une obligation de points. Bref, ça s'annonce compliqué face à un solide bloc défensif, rampe de lancement de dangereuses contre-attaques ».
En plantant le décor de cette quatrième levée à domicile, Hubert Fournier ne dramatise-t-il pas trop le tableau ? Reims qui reste sur trois grosses perfs face à Sochaux, Toulouse et Montpellier, doit-il vraiment trembler face à ces Lorrains plus réputés pour leur aptitude à bien défendre (10e défense) que pour leur inspiration offensive (plus mauvais attaque de la Ligue avec 2 buts) ?
Nous engrangeons de la confiance, rétorque le responsable technique rémois, ce qui nous permet de lâcher un peu les chevaux. Mais ce serait stupide de penser que battre le champion de France suffira pour prendre la mesure de Nancy. Restons humbles, nous ne disposons pas de suffisamment de marge pour prendre ce match par-dessus la jambe ».

« Patience ne veut pas dire attendre »

Plus joueuse et sans doute consciente de sa supériorité, l'équipe héraultaise avait offert des espaces aux Rémois. Mais sans un manque de réussite, elle aurait pu plier l'affaire bien avant le réveil stadiste en 2e mi-temps. D'où cette alerte vigilance lancée par Hubert Fournier. « On devra être très exigeant dans le mouvement collectif afin que le porteur du ballon puisse disposer de solutions de passes. Le danger se résumera à nos pertes de balle dans des zones de terrain où on sera exposé. Nancy, lors de notre match de préparation, avait montré un certain savoir-faire dans ce domaine en nous plantons trois buts sur trois contres ».
On l'a compris : Reims a des arguments, Nancy aussi. Jean Fernandez, l'entraîneur lorrain qui, grand seigneur, s'était désigné responsable de la défaite face à l'OM (0-1) va forcément rectifier le tir. Exit le Nancy plutôt offensif aligné face à Marseille, et retour aux valeurs partagées la saison dernière.
« Nous devons revoir notre positionnement. On ne défend pas bien, laissant trop d'espaces, trop de liberté. Nous allons revoir nos ambitions. Notre souci prioritaire sera de ne pas prendre de but ».
S'appuyant sur son bloc en béton armé, l'ASNL va laisser le ballon à son hôte et tenter de le piéger en contres. « Notre maître mot sera la patience, répond Hubert Fournier. « Être patients ne veut pas dire attendre, mais prendre le temps dans la préparation des actions pour travailler leur bloc-équipe. En amical (1-3 début août), on avait l'impression de dominer, on avait la possession et on se fait contrer. Le risque est là ». Bref faire mieux que contre dix Sochaliens arc-boutés dans leur camp une mi-temps durant.
Le retour sur le banc du soliste Floyd Ayité n'est pas neutre. Même avec une seule semaine d'entraînement dans les jambes, le Togolais est capable de faire exploser n'importe quel verrou. D'autant qu'une victoire écrasante de 1-0 suffira au bonheur naissant du promu champenois.

[babar051]

Pape Souaré : « On doit se libérer »
Pape N'Diaye Souaré est un taiseux. Poli, affable, un regard vif et silencieux, le jeune international sénégalais n'a pas tardé à conquérir le cœur des supporters stadistes.
« Je dois à mes coéquipiers de m'être si vite adapté. Ils m'ont ouvert la poste, ils m'ont fait confiance », avoue ce défenseur central de formation, aligné latéral gauche à Lille et évoluant « centre gauche » aux Jeux de Londres avec les Olympiques sénégalais.
À 22 ans, le natif de Mbao comptait dix matches de Ligue 1 dans les jambes lorsqu'il débarqua en Champagne, en quête de temps de jeu. « Je n'ai pas fait beaucoup de matches avec Lille, surtout dans la deuxième partie de la saison ». Et s'il accepta d'être prêté au Stade de Reims, c'est avec l'espoir de donner une autre dimension à une carrière que d'aucuns estiment prometteuse.
Partageant le même hôtel que le Brésilien Diego, il en profite pour évoquer leur rôle au sein de l'équipe, et échafauder des plans d'attaque pour dynamiser un flanc gauche resté trop longtemps sinistré.
Lucide, il sait que seule une belle performance collective permettra au Stade de rééditer sa victoire contre Montpellier. « Nancy, c'est solide, mais on doit pouvoir se libérer pour gagner ». C'est dit.

Ghilas forfait face à Nancy
Victime d’une élongation au mollet, Kamel Ghilas a déclaré forfait pour le match de ce soir face à Nancy. Un fait rare pour l’attaquant algérien qui n’avait raté qu’une seule rencontre de championnat jusque-là: c’était le 1er mai dernier, lors de la venue de Boulogne-sur-Mer (3-2).

Le groupe rémois : Agassa, Malherbe, Mandi, Signorino, Sekkat, Souaré, Tacalfred, Weber, Glombard, Krychowiak, Ca, Devaux, Ramaré, Ghisolfi, Diego, Ayité, Fauvergue, Courtet.

Blessés : Peuget (Adducteurs), Toudic (Genou), Fortes (Adducteurs), Liébus (Genou), Ghilas (Mollet)

Reprise : Fofana

[spoucknick00]

deux attaquant pure dans le groupe c est franchement peu surtout qu il y a fauvergue ...en gros on a qu un attaquant

[yepyepyep]

et bah diego , c est quand meme un gros client, j adore ce joueur depuis son passage à tours et à mon avis , on va beaucoup entendre parler de lui

[babar051]

Fournier :«Comme les écureuils»
Le Stade de Reims a remporté ce samedi contre Nancy (2-0) son deuxième succès d'affilée cette saison en Championnat. Hubert Fournier est ravi. Jean Fernandez est lui quelque peu inquiet. Son équipe est 19e avec 4 points.

Hubert Fournier (entraîneur de Reims) : «Je suis satisfait, ravi. On sait la difficulté de gagner deux fois de suite à domicile. Je suis aussi très satisfait du contenu. La victoire est méritée. Pour un promu, engranger des points au mois de septembre, forcément, c'est très positif. Mon équipe a été patiente, rigoureuse. C'est une belle soirée. C'était un peu l'inconnue pour nous ce début de saison en Ligue 1. On a été dans le dur tout de suite avec les deux défaites d'affilée pour commencer, mais on a vu aussi très vite qu'on avait de la qualité. Dans le jeu, on fait des choses cohérentes. L'équipe est disciplinée et dangereuse. Cinquième au classement à la sixième journée, ça ne compte pas. Ce qui m'intéresse, ce sont les points d'avance sur le premier relégable. On va faire comme les écureuils, prendre les points maintenant, et quand les mauvais moments se présenteront à l'hiver, on aura notre petit matelas.»

Fernandez : «Je suis un peu préoccupé par ce que je vois»
Jean Fernandez (entraîneur de Nancy) : «Je n'ai pas grand-chose à retirer d'une soirée comme celle-ci. On voulait un résultat, mais Reims est mieux entré dans le match et a marqué très vite. Ensuite, on a cherché à jouer, mais on n'avait pas beaucoup de profondeur devant. On a essayé de loin, mais sans vraiment mettre en danger Agassa. En deuxième période, c'était un peu mieux. On pouvait encore y croire à 1-0, mais à 2-0, c'est devenu compliqué. Le pénalty m'a paru sévère. Je suis un peu préoccupé par ce que je vois de mon équipe. On savait qu'en perdant, on serait relégable, et c'est le cas. Il faut que nous travaillions, que nous trouvions les solutions. Les Rémois ont mérité leur succès. Ils sont en confiance, ça se voit. Entre le match amical juste avant le début de la saison et ce soir, ça n'est plus la même équipe. Contre Montpellier déjà, même si on a beaucoup insisté sur la prestation de Montpellier, j'avais trouvé que Reims avait fait un bon match. Nous perdons contre un concurrent direct au maintien.» (AFP)

[babar051]

Stade de Reims - Nancy : 2-0
Feuille de match
Stade Auguste Delaune - Spectateurs : 13 413

Stade de Reims : Agassa – Mandi (Ayite, 58e), Tacalfred (cap.), Weber, Souaré – Krychowiak, Ca (Ghisolfi, 71e), Devaux, Glombard, Diego –Courtet (Fauvergue, 65e)

Nancy : Ndy Assembe – Sami, Andre Luiz (cap.), Sane, Muratori, Puygrenier – Mangani, Mollo, Moukandjo (Zenke, 72e), Karaboue - Bakar

Buts pour le Stade de Reims : Courtet (7e), Diego (61e)
Avertissements pour Reims : Tacalfred (43e), Agassa (69e)
Avertissement pour Nancy : Moukandjo (38e)

Les rouge et blanc ont pris leur revanche. Battus cet été par Nancy, en match de préparation, le Stade de Reims s’est imposé, ce samedi, 2-0 face à la formation dirigée par Jean Fernandez.
Les hommes d’Hubert Fournier ont débuté la rencontre de la meilleure des manières : Dès la 7e minute, Gaétan Courtet montre la voie et ouvre le score d’une superbe tête, à la réception d’un corner (1-0). Une entame parfaite qui a le don d’enflammer les supporters de Delaune. Le Stade de Reims domine les débats, et se montre dangereux, notamment sur le côté gauche par l’intermédiaire de Diego. Néanmoins les nancéens tente d’exploiter les contres : A la 23e minute, Mollo frappe à l’entrée de la surface, mais Kossi Agassa veille et capte le ballon. A la 30e minute de jeu, Nancy se procure sa première véritable occasion dangereuse, mais la frappe de Puygrenier frôle le poteau de Kossi Agassa. Le portier rémois sortira un dernier ballon chaud, à la toute dernière seconde de la première mi-temps.
Dès le début de la deuxième mi-temps, les Nancéens prennent le jeu à leur compte. Le public rémois en profite pour élever la voix et pousser derrière son équipe. Les efforts des supporters sont récompensés : A la 60e minute, Grzegorz Krykowiaks est accroché dans la surface. Pénalty ! Diégo se présente face au portier nancéen et double la mise pour le Stade de Reims (2-0).
Les supporters exultent. Les rouge et blanc conservent le score jusqu’à la fin du match et empochent trois nouveaux points en championnat. Avec 10 points en 6 journées de L1, le Stade de Reims se hisse à la 5e place du classement.

[spoucknick00]

et bah diego , c est quand meme un gros client, j adore ce joueur depuis son passage à tours et à mon avis , on va beaucoup entendre parler de lui

je l espere de mon coté ...et babar aussi je pense .

[PPDMdu29]

L'entraîneur de Reims, Hubert Fournier était aux anges après la nouvelle victoire de son équipe face à Nancy (2-0), samedi soir lors de la 6e journée de Ligue 1.
"Je suis satisfait, ravi. On sait la difficulté de gagner deux fois de suite à domicile. Je suis aussi très satisfait du contenu. La victoire est méritée. Pour un promu, engranger des points au mois de septembre, forcément, c'est très positif", a-t-il jugé. "C'était un peu l'inconnue pour nous ce début de saison en Ligue 1. L'équipe est disciplinée et dangereuse. On va faire comme les écureuils, prendre les points maintenant, et quand les mauvais moments se présenteront à l'hiver, on aura notre petit matelas", a commenté Fournier après la rencontre.
Reims compte déjà dix points au compteur après six journées et reste sur quatre matchs sans défaite (3v, 1n).


moi j'en connait un de gros écureuil qui doit ètre content
éspéront pour reims qu'ils feront une réserve ( de point) aussi importante que le bide a spouck

en tout cas joli parcours pour l'instant

[spoucknick00]

mdr tu devrais dire de ton bide hein... car tu y viens 14 kilos c est ça ?

[babar051]

Reims - Nancy, les réactions !
Jean-Pierre Caillot
On sait que c'est difficile de gagner deux rencontres de suite à domicile et on bat une équipe qui est identifiée comme jouant "notre" championnat car notre championnat c'est toujours celui du maintien. Cela fait du bien. On prend de la marge sur le 17ème et plus on prendra des points, plus on prendra de la confiance. Restons dans l'ombre le plus longtemps possible mais je ne suis pas surpris quand je vois l'envie de nos joueurs sur le terrain. J'étais à côté de mon ami Jacques Rousselot (NDLR : le président de Nancy) et il me disait que la différence entre les deux équipes c'était l'envie. Je crois qu'on peut être fier de la façon dont nos garçons se donnent pour notre maillot. Ils ont fait preuve de beaucoup de courage et de beaucoup d'abnégation ce soir. 10 points après six matches, peu de monde l'aurait imaginé et on aurait tout de suite signé pour cela. C'est de bon augure pour la suite.

Didier Perrin
On a fait un très bon match, très posé en restant bien organisé. On se répète mais ce type de match donne de la confiance pour la suite. On a la chance de marquer très vite mais ça n'a pas fait sortir les Nancéens. On a donc continué, patiemment, à attendre l'ouverture et c'est venu en seconde période. On prend beaucoup de plaisir en ce début de championnat. Il faut continuer de la sorte.

Hubert Fournier
On est satisfaits, ravis, car on sait la difficulté de gagner deux fois de suite à domicile. On est aussi contents du contenu car la victoire est méritée même si tout n'a pas été parfait. On est en septembre et pour un promu prendre des points n'a pas de prix.
On a bien mairtrisé ce match en étant patient. On marque sur deux coups de pieds arrêtés mais on a vu des choses intéressantes dans le jeu. On a su tenir le ballon et j'ai apprécié le travail de récupération. C'est une belle soirée.

Aymeric Sougniez
Reims remporte sa deuxième victoire d'affilée à domicile...
Oui et c'est une vraie satisfaction. La prestation de l'équipe a été à la hauteur de ce que j'ai découvert depuis mon arrivée à Reims. On a vu beaucoup d'abnégation, de la solidité et du talent. Je ne peux rêver mieux comme arrivée à Reims.

Tu découvres un peu l'ambiance générale, quelles sont tes impressions ?
Cela me change un peu de Boulogne et les résultats portent tout le monde. J'avais la sensation en arrivant que le club était extrèmement bien préparé. Gagner trois fois lors des six premières rencontres quand on est promu c'est vraiment positif pour travailler. On a fait le quart du chemin en six matches car on s'attache au maintien. Il faut aller le chercher le plus vite possible. Ce début de championnat est une bonne base de travail pour l'avenir.

Olivier Guégan
On en avait parlé cette semaine, cette rencontre s'est donc bien joué sur des phases arrêtées...
Oui, le match s'est joué sur deux coups de pieds arrêtés. C'est une bonne chose car on les travaille beaucoup. C'était un match important pour nous car en cas de victoire, on était quasiment au quart de l'objectif donc il y a de quoi être satisfait ce soir. On a maitrisé le match. Tout n'a pas été parfait mais face à une équipe regroupée on a su être patient.

Cette victoire permet en ce qui concerne le championnat d'aller à Saint-Etienne avec le plein de sérénité !
On ira pour faire un résultat. On les a vus contre Montpellier où ils ont vraiment bien joué. Il faudra faire un grand match pour ramener des points de là-bas mais je ne me fais pas de soucis quant à notre implication.

Anthony Weber
Six points sur six consécutivement à Delaune, ce n'était pas évident !
Oui, on l'a fait et de belle manière je trouve. C'est le match que l'on voulait faire, jouer au ballon mais ne pas se faire contrer. C'est ce qui s'est produit. On a été un peu mis en difficulté sur les coups de pieds arrêtés mais Kossi était là. Cette soirée est très positive. On marque deux buts sans en prendre, c'est de bonne augure avant le déplacement à Saint-Etienne.

Cinquième ce soir, c'est pas mal...
Oui mais c'est anecdotique. Certes c'est mieux d'être là qu'au fond du classement et on peut savourer cette place ce soir mais on va vite se reconcentrer car on joue dès mercredi un derby en coupe de la Ligue avant d'aller dans le Chaudron.

Kossi Agassa
Nouvelle grosse satisfaction ce soir en prenant trois points de manière très sereine.
Oui. On voulait prendre des points lors de ces deux matches à domicile et on a fait le plein. On savait que ce serait compliqué aujourd'hui car Nancy reste beaucoup derrière en jouant le contre. Cette victoire nous fait du bien tant pour le classement que pour le moral.

Tu t'es fait une petite entorse à l'échauffement. Qu'en est-il ?
Cela a l'air d'aller mieux. On verra demain ce qu'il en est.

[babar051]

Luigi Glombard : « Quel but ! » (article parru hier )
Luigi, un percutant attaquant droit comme... Christopher.

Même pas jaloux, Luigi Glombard, le grand frère de Christopher, dont le but « à la Ronaldo » marqué vendredi dernier face à Montpellier, a fait le tour du monde. « C'était pas mal en effet ». Surpris par la réussite offensive de son cadet ? « Non, pas vraiment, ça arrive qu'il marque des buts, même si je le connaissais plutôt défensif. Je l'ai chambré un peu… »
Christopher sur les traces de Luigi, inquiétant non ? « Je ne lui donnerai pas des conseils d'ailier droit car je pense qu'il préfère jouer défenseur latéral ».
À 28 ans, Luigi qui a disputé 29 matches en L1 avec Nantes et qui vient d'accéder en L2 avec Niort, suit de près l'évolution de son frangin. « Il progresse à son rythme et gravit régulièrement les échelons. Il est encore jeune et n'a pas atteint ses limites. Plus il jouera, plus il jouera bien, c'est une certitude. Il possède une belle marge de progression ».
L'attaquant des Chamois Niortais a vu son frère débuter « au poste de milieu offensif, puis en n° 6 et enfin en défense centrale. Mais comme il a besoin de liberté offensive, il se sent bien au poste de latéral droit. Avec Fortes, ils forment un duo complémentaire ».
Luigi regrette de ne pas avoir pu assister à un match du Stade de Reims en L1 : « Pas évident de trouver une date car nous jouons aussi le week-end ». Mais précise-t-il, « Je suis devenu un supporter de Reims ». Et de « Magic Chris ».

bon lui je le mettrai dans mon équipe

[babar051]

Courtet, appelez-le M. Delaune
Gaëtan Courtet, félicité par ses coéquipiers après l'ouverture du score, a décidément toutes les qualités pour conquérir les fidèles supporters du Stade de Reims.

Un temps double dernier buteur du Stade, Gaëtan Courtet, le Breton, a trouvé ses marques en L1. Sans rien perdre de son efficacité à la maison.

IL ne va pas faire toute sa carrière là-dessus mais Gaëtan Courtet était parti pour ne jamais avoir sa chance à Lorient. Il démontre pourtant aussi souvent que possible à quel point les Merlus n'ont pas eu l'œil pour évaluer son réel potentiel.
Hier, le Morbihannais du Stade a inscrit son 9e but en championnat (L1 et L2 confondues). En 18 titularisations et 37 apparitions totales, ce qui donne un ratio plus qu'honorable.
Chouchou de Delaune, Courtet sait rendre cette passion, confinant à l'amour, au public puisqu'il lui a offert huit de ses neuf réalisations (*). Mais, autant que son réalisme, c'est l'abnégation du joueur qui force l'admiration du peuple rouge et blanc.
Hier encore, l'avant-centre a donné de sa personne. Il a d'abord marqué de la tête sur un corner botté par Devaux, en profitant du laxisme d'André Luiz (7e). Censé donné plus de rigueur à sa défense, le capitaine lorrain a lâché le marquage quand Courtet a redoublé d'efforts pour lui disputer le ballon. Un but de fouineur. Une réalisation marquée « à l'envie », signalait Antoine Devaux, le passeur. « Un but d'attaquant », rectifiait l'intéressé.

La prime aux espaces
Au passage, l'attaquant rentabilisait le choix de Fournier de le titulariser. Une option certainement surprenante pour l'ASNL qui avait plus travaillé sur les centimètres et la verticalité de Fauvergue que sur la mobilité de Courtet. « Elle a posé des problèmes à la défens centrale de Nancy », se félicitait Hubert Fournier qui confirmait avoir recherché cet effet. « J'ai deux attaquants au pied chaud en ce moment. Ils ont des qualités différentes qui nous permettent de répondre aux caractéristiques de l'adversaire. »
Hier, c'était la prime aux espaces plutôt qu'au jeu en pivot de Fauvergue, trop attendu par les tours de contrôle nancéiennes, Puygrenier et André Luiz. « Le coach m'avait demandé de me déplacer derrière les défenseurs et de les gêner », commentait le buteur.
Ce but précoce était idéal pour faire douter les hommes de Jean Fernandez qui n'ont maintenant plus marqué depuis 415 minutes. « On est coutumier des entames ratées. On vient pour ne pas encaisser de but mais il faudra bien se découvrir à un moment », dévoilait avant l'échauffement l'ex-Stadiste de l'ASNL Thomas Ayasse.

« Rivaux mais dans le bon sens »
Une feuille de route biffée d'un seul coup donc d'abord par le Courtet buteur, malheureux à la 6e en glissant sur un centre de Diego. Mais aussi par le Courtet au service du collectif dans les tâches défensives. Sami, venu à 35 m d'Agassa, n'a jamais pu se défaire de son pressing (26e).
« Avec Diego, il nous a mis en difficulté avec un gros travail d'appel, un travail de sape », félicitait Jean Fernandez qui n'avait pas la chance d'avoir un attaquant dézonant avec autant d'efficacité.
A la 66e, le Breton pouvait quitter la pelouse sous les vivats de la foule, et avec le sourire après un petit mot de la part de son suppléant et néanmoins concurrent Fauvergue : « On est rivaux mais dans le bon sens. On commence aussi à être complices. J'ai aimé la réaction du public. Il nous pousse. Je me sens plus à l'aise devant lui. » Un début d'explication sur sa réussite à Delaune.

(*) Seul Angers (0-1) lors de la 32e journée de l'exercice 2010-2011 fait exception. Le but inscrit à Nîmes avait finalement été attribué à Butelle contre son camp.

[babar051]

Le Stade sans trembler
REIMS (Marne). Face à une équipe de Nancy déjà dos au mur, le Stade de Reims n’a pas laissé passerl’occasion de glaner trois points supplémentaires. Le voilà cinquième!

[DIAPORAMA] Des tribunes à la pelouse toutes les images de la rencontre

CE n’est plus de la baraka ou une quelconque chance du débutant. On finira par reconnaître que c’est la récompense d’un talent collectif. Hubert Fournier qui souhaitait que ses joueurs se libèrent de leur légitime appréhension en trempant pour la première fois dans le chaud bain de la Ligue 1, peut être satisfait. Après son succès face aux champions montpelliérains, les Stadistes ont poursuivi leur série gagnante en s’imposant le plus logiquement possible face à des Nancéiens mal en point. Troisième victoire en quatre matches pour Reims, quatrième défaite en six rencontres pour Nancy: le bilan de ce début de saison, comme l’affrontement d’hier soir, penche largement en faveur des Champenois. Ces derniers, sereinement, engrangent des points avant l’hiver, profitant d’un élan d’enthousiasme porteur.
Voilà donc le promu de L2 installé dans le Top 5 de l’élite. Et même si, comme prévu, Bordeaux domine Ajaccio cet après-midi et le repousse un rang plus bas, il s’en contentera avec grand plaisir. Plus que 32 points, et le maintien sera assuré.


LE CONTEXTE
Avec trois défaites en cinq matches, Nancy, déjà sous pression, n’avait plus le choix des armes. «Si on n’encaisse pas de but, on est sûr de faire au moins un nul», affirmait même le président Rousselot.
Pour les Rémois, la mission consistait à remporter un deuxième succès consécutif à domicile. Pas toujours évident en temps normal. Compliqué face un adversaire venu pour ne pas perdre.
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LA STRATEGIE
Jean Fernandez avait annoncé la couleur. Rien de surprenant donc que l’ASNL installait son confortable 4-1-4-1 à Delaune, avec Sané en sentinelle devant la défense et le rapide Bakar seul en pointe.
Plus surprenant était le schéma rémois. Un 4-1-3-1-1, avec Krychowiak à la récupération, Glombard, Ca et Diego balayant le milieu de droite à gauche, et Devaux en soutien actif de Courtet, laissé en éclaireur devant la muraille Andre Luiz - Puygrenier.

LA PHYSIONOMIE
Paradoxalement, en dépit d’une belle maîtrise technique et d’une possession (54 %), Reims, pourtant en tête à la marque, voyait son gardien, Agassa, se dresser avec brio devant les incessants mais brouillons assauts adverses.
Après un début de partie en fanfare et un but sur corner signé Courtet, le Stade peinait à trouver l’ouverture dans le rigide système lorrain qui ne bougea pas d’un iota malgré le handicap à combler.
Agassa se couchait bien sur des tentatives de Mollo et Bakar, mais n’avait été finalement en danger que sur une reprise de la tête du chauve Puygrenier dans le temps additionnel de cette première manche.
Nancy, la pire attaque de la Ligue 1, éprouvait bien des difficultés à approcher la surface rémoise. À l’intérieur de laquelle le grand Kossi régnait en maître.
La seconde période, plus ouverte, débuta par un pressing plus haut des Lorrains. Insuffisant pour perturber la quiétude de la défense locale. Mieux, les Rémois allaient aggraver la marque sur penalty, donnant plus de relief à leur incontestable domination.

LE FAIT
Deux faits majeurs dans une partie, comme prévu, peu emballante:
1. Le sauvetage d’Agassa sur la tête de Puygrenier en fin de première mi-temps qui permit aux Rémois de regagner les vestiaires en tête.
2. Le mauvais réflexe du capitaine brésilien Andre Luiz, ceinturant Krychowiak au point de penalty, qui a définitivement enterré les derniers espoirs nancéiens. Ironie du sort, c’est son compatriote Diego Rigonato qui transforma la sentence.

LE CHIFFRE
2 : C’est la deuxième fois cette saison que le Stade ouvre son compteur dans les 10 premières minutes. Ce fut déjà le cas àBastia (Fauvergue, 5e) et hier (Courtet, 7e).

Les hommes clés...
Kossi AGASSA
C’est une ritournelle. Il est là pour s’opposer aux tentatives adverses. Mais Kossi ne s’en lasse pas. Tel un aigle, le Togolais déploie ses ailes sur chaque tir. Le patron, c’est lui. Toujours décisif comme sur la tête de Puygrenier en toute fin depremière mi-temps.
Gaëtan COURTET
Pour sa deuxième titularisation à Delaune, le Breton, malheureux contre Marseille, a confirmé son retour en forme. Déjà buteur contre Montpellier, il a récidivé, hier, de la tête sur uncorner bien tiré par Devaux. Surtout, il a su imposer un pressingconstant sur les deux géants centraux adverses.
Christopher GLOMBARD
Sans doute les mauvais effets de son super match contre Montpellier. Il n’a jamais trouvé le bon rythme hier. Discret en première mi-temps où il n’a que rarement pris le dessus sur Muratori. Même en retrouvant sa place de latéral droit après la sortie de Mandi, «Chris» a eu du mal à se mettre au diapason. Gueule de bois?

[spoucknick00]

mdr pour glombard...le coup de gueule de bois . Ben en lisant . Reims a fait un tres bon match et c etait meriter leur victoire ... tres content de cette victoire . Maintenant grosse semaine . La reception de Troyes et ensuite direction St Etienne ... ils vont devoir faire un choix ...lacher la CDL ou le match de St Etienne

[babar051]

CdL : Reims - Troyes, le groupe !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour la réception de Troyes (16e de finale de la Coupe de la Ligue, Mercredi 26 septembre, 20h55)

Stade de Reims : Agassa, Malherbe – Signorino, Sekkat, Souaré, Tacalfred, Weber, Fofana, Glombard – Krychowiak, Devaux, Ramaré, Pereira, Ghisolfi, Diego, Ayité – Fauvergue, Courtet

[babar051]

Stade de Reims : Kossi, un gardien magique
Football. Époustouflant depuis la reprise, le Rémois, souvent décisif, est pour l'heure le n° 2 des portiers de Ligue 1. Demain, il jouera son 100e match pour le Stade, et son premier en Coupe de la Ligue.

C'est bien lui l'homme de la situation. Du haut de ses 190 centimètres, Kossi Agassa, gentil géant, savoure délicieusement les louanges qu'on lui tresse depuis le début de la saison.

Comme souvent, samedi, son arrêt déterminant en fin de première mi-temps, a sans doute offert à son équipe un troisième succès à domicile. Mais n'attendez pas que le super pote de Cédric Fauré tire la couverture à lui. L'Epervier verse plutôt dans la modestie, et c'est tout à son honneur.

Kossi, vous avez brillé dans un match que vous avez failli ne pas jouer…
« C'est vrai. je me suis fait mal à la cheville lors de l'échauffement en heurtant la barre qui supporte le filet. Ma cheville a un peu tourné. Sur le coup, la douleur a été vive et j'ai craint de pas pouvoir jouer ».

Cette blessure vous a-t-elle handicapé ?
« Non, pas vraiment. J'ai essayé de ne pas trop y penser, même si, sur les dégagements au pied, je ressentais une douleur ».

Il en faut davantage pour vous empêcher de briller…
« Ça s'est plutôt bien passé. J'ai effectué l'arrêt qu'il fallait sur la reprise de la tête de Puygrenier en fin de première mi-temps. S'il avait marqué, les données du match auraient changé. Nous avons pu contrôler avant d'inscrire ce 2e but qui nous a libérés ».

Vous avez quand même connu quelques frayeurs…
« On savait que Mollo et Karaboué, lorsqu'ils partaient sur les côtés, rentraient toujours sur le pied opposé pour frapper. J'ai aussi eu de la chance de n'avoir pas eu trop de ballons dangereux à négocier ».

Reims, 5e, ça peut changer la donne ?
« Non. Nous sommes des promus et cette 5e place ne signifie rien. L'objectif c'est le maintien et on va essayer d'obtenir les points nécessaires le plus vite possible ».

Vos prestations actuelles ne vous incitent-elles pas à retourner en sélection nationale ?
« Je n'en ai pas envie. Je n'ai pas de problèmes avec la sélection et je n'ai pas encore mis un terme à ma carrière internationale. C'est une décision personnelle. Le dernier match au Gabon (*), je ne le sentais pas trop et j'ai renoncé à y aller. Là, ils m'ont rappelé pour le match retour. On verra… »

Avez-vous passé un accord avec votre coach pour ne pas jouer les matches de Coupe ?
« Non, rien n'a été décidé. Mais comme Yo (Johan Liébus) est blessé, il est fort probable que je joue contre Troyes ».

(*) Le 8 septembre, en match aller des éliminatoires de la CAN-2013, le Gabon et le Togo, sans Agassa et Ayité, se sont neutralisés (1-1). Le match retour est fixé au 12 octobre, à Lomé.

Le chiffre : 100
Demain soir, Kossi Agassa portera le maillot du Stade de Reims pour la 100e fois. Arrivé en Champagne en juin 2007 en provenance d’Hercules Alicante (Espagne), le Togolais a été prêté à Istres (L2) lors de la saison 2009-2010.
Revenu à Reims en juillet 2010, il est longtemps resté en quête d’un point de chute alors qu’il était encore sous contrat, l’ombre de Thibaut Ferrand planant au-dessus de sa tête.
Après une opération de la cuisse, le portier des Éperviers togolais a retrouvé ses réflexes et Hubert Fournier n’a pas hésité à le lancer dans le grand bain à l’occasion d’un derby contre Sedan. Depuis, Kossi est devenu le n° 1 et enchaîne les performances de haut niveau.

[spoucknick00]

c est claire que kossi est enorme ... quand je pense que certain le critiqué a cause de son age... ben belle reponse sur le terrain

[babar051]

Courtet : «Je me suis endurci»
C'est à Reims, loin de Lorient où il n'a jamais percé, que Gaëtan Courtet commence à s'affirmer. Auteur de deux buts, le jeune attaquant n'est pas étranger au bon début de saison du promu, en déplacement à Saint-Étienne dimanche (17h00).
Gaël Courtet n?est pas étranger au bon début de saison de Reims en Championnat. (L'Equipe)

Csc n'est plus l'unique meilleur buteur du Stade de Reims. Depuis les contributions involontaires du Sochalien Sloan Privat et du Toulousain Aymen Abdennour, les Champenois ne comptent plus sur les autres pour améliorer leurs statistiques offensives. Diego et Gaëtan Courtet ont inscrit chacun deux buts lors des deux victoires obtenues face à Montpellier (3-1, le 14 septembre) et Nancy (2-0, le 22 septembre), et Reims, surprenant cinquième du classement, en a largement profité. «Le groupe a bien réagi après les défaites face à Marseille (0-1, le 12 août) et à Bastia (1-2, le 18 août), insiste Courtet. Il aurait pu être perturbé.»
Fournier apprécie ses déplacements
L'attaquant rémois, âge de 23 ans, a en revanche moins bien vécu son passage sur le banc, après avoir été titularisé face à Marseille. «Je me suis demandé ce que je ne faisais pas assez bien. Alors, j'ai encore plus travaillé, car il faut accepter les décisions du coach.» Jusqu'à son but face à Montpellier, quelques minutes après son entrée en jeu, l'ancien Lorientais s'était contenté d'apparitions plus ou moins furtives et jamais décisives. «Je savais qu'il y aurait de la concurrence, notamment avec Nicolas Fauvergue. Mentalement, je suis armé pour l'accepter.» Et Hubert Founier, qui apprécie «ses qualités de déplacement, son adresse devant le but», ne veut rien s'interdire. «Ils peuvent jouer ensemble», assure-t-il.
Courtet a soigné une tumeur cancéreuse
Mais à seulement 23 ans, Gaëtan Courtet a déjà traversé des épreuves autrement plus perturbantes qu'une simple mise en concurrence avec un autre attaquant. A Lorient, Christian Gourcuff s'est longtemps interrogé sur ses aptitudes à jouer en Ligue 1. «Il avait raison. Je me mettais trop de pression, et il fallait que je quitte mon cocon familial. C'est à Reims que tout à commencé, en décembre 2010.» C'est aussi là-bas que Courtet a soigné une tumeur cancéreuse décelée au printemps 2011, après une demi-saison encourageante (5 buts en 17 matches). «Je me suis endurci après avoir surmonté la maladie. J'ai aussi voulu reprendre trop vite, après avoir subi un traitement lourd. Et j'ai récolté une pubalgie, qui m'a écarté des terrains pendant trois mois. Mais c'est du passé...»

[babar051]

CdL : Stade de Reims - Troyes : 1-2
Stade de Reims-Troyes : 1-2
Stade Auguste Delaune. Spectateurs : 6175

Stade de Reims : Agassa – Signorino (Courtet, 61e), Tacalfred (cap.), Weber, Souaré – Glombard, Krychowiak (Ramaré, 74e), Devaux, Ayité, Ghisolfi – Fauvergue (Benedick, 81e)


Troyes : Thuram-Ulien – Saunier, Colin, Ngoyi, NSakala, Brechet – Darbion (Faussurier, 83e), Camus, Othon – Marcos (cap.) (Rincon, 86e), Yattara (Grax, 81e)

But(s) pour Reims : Fauvergue (19e)
But(s) pour Troyes : Ngoyi (22e), Yattara (65e)

Avertissements) pour Reims : Ghisolfi (51e)
Avertissements) pour Troyes : Marco (21e)


Soirée difficile pour le Stade de Reims, qui s’est incliné ce mercredi en 16e de finale de la Coupe de la Ligue face à Troyes. Les choses avaient pourtant bien débuté. 19e minute de jeu : Nicolas Fauvergue, à la réception d’un très bon centre de Christopher Glombard, place une superbe tête hors de portée du portier Troyens (1-0).
Un avantage de courte durée, puisque deux minutes plus tard, NGoyi, pour l’ESTAC, place à son tour une tête que Kossi Agassa ne peut stopper (1-1, 22e).
Tout est à refaire pour les hommes d’Hubert Fournier qui vont ensuite avoir bien du mal – au même titre que leurs adversaires du soir – à emballer la rencontre. Les Troyens se procureront tout de même une énorme occasion, par l’intermédiaire de Marcos qui se retrouve seul dans la surface rémoise suite à un centre de Yattara. Mais Kossi Agassa sort une belle parade et repousse le ballon en corner.
La deuxième mi-temps reprend sur le même rythme. Les deux équipes restent prudentes et cherchent à exploiter les erreurs adverses. A ce jeu, les Troyens prennent l’avantage : Suite à un coup de pied arrêté, Yattara parvient à reprendre le ballon et le catapulter au fond des filets (1-2, 65e).

Le Rouge et Blanc ne parviendront pas à revenir. L’aventure en Coupe de la Ligue s’arrête dès les 16e de finale. Reste maintenant à se replonger dans le championnat, dès ce week-end : A Saint-Etienne.

[babar051]

Reims - Troyes, les réactions
Jean-Pierre Caillot
Je suis déçu. C'était un match de Ligue 2 ce soir, avec 6000 personnes dans le stade. Il n'y avait pas d'envie du côté du Stade de Reims. Les joueurs n'ont pas eu ce supplément d'âme qui est nécessaire pour gagner les matches. J'espère que c'est un accident mais je ne suis pas content de ce que j'ai vu sur le terrain. Certains avaient la possibilité de se montrer mais on a surtout vu ce soir que dès que nos titulaires étaient absents, cela devenait plus compliqué. On peut perdre les matches mais pas de cette manière. Cela faisait lontemps que je n'avais pas vu un Stade de Reims aussi mauvais. J'espère que les garçons vont se rattrapper en championnat en réagissant très vite.

Didier Perrin
Ce type de match nous rappelle les mauvais matches de ligue 2. On n'a pas été à la hauteur de la tâche. Je suis amer car cette coupe pouvait entretenir notre dynamique. On va en plus relancer Troyes ce qui n'est pas une bonne chose.
Il faut maintenant vite rebondir en championnat.

Hubert Fournier
On ne méritait pas de se qualifier ce soir car on n'a pas mis les ingrédients qu'il fallait. C'était loin d'être un match de coupe. Il n'y avait pas d'intensité. Troyes a eu le mérite de marquer sur deux coups de pieds arrêtés et c'est tout. C'était finalement un tout petit match de Ligue 2.
On est tombé dans un faut rythme et on n'en est jamais sorti. Il y a eu un relâchement et on n'a rien fait pour gagner. On va maintenant bien récupérer pour préparer la rencontre à Saint-Etienne.

Florent Ghisolfi
On n'a pas pris ce match avec la hargne qu'on a d'habitude. On a fait un match très moyen et s'il y a eut quelques bonnes choses on n'y était pas dans l'impact. On ne mérite pas la qualification. C'est une piqure de rappel et il ne faudra pas oublier ce match. On voit bien que si on n'a pas envie de bousculer notre adversaire, on redevient une équipe avec moins d'allant.

Gaëtan Courtet
Dès le départ on a vu qu'on n'a pas mis la même envie que sur les maches précédents et donc le score est logique. On n'a pas fait le match qu'il fallait et on ne mérite pas mieux.

Anthony Weber
Je n'ai pas d'explication. On a manqué de tout ce soir. On prend deux buts sur coups de pied arrêtés alors qu'on était costaud jusqu'à présent. On a manqué d'envie, de jus et Troyes mérite sa qualification. Il faut corriger tout ça et aller à Saint-Etienne pour ramener quelque chose. On sait que quand on met de l'envie il se passe quelque chose sur le terrain et là il ne s'est pas passé grand chose. Il faut maintenant bien récupérer pour le match de dimanche.