[CLUB] - STADE DE REIMS

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Troyes jette un froid à Delaune
Nicolas Fauvergue avait pourtant réussi à s'extraire de la nasse troyenne pour ouvrir le score.

Football (CdL-16es de finale). Favori face à son voisin aubois, Reims a déjà laissé filer un objectif de sa saison, en abandonnant prématurément la Coupe de la Ligue. Défaite 1-2. Une soirée à vite oublier.

C'était un souhait non dévoilé. Le Stade de Reims ne disputera plus de matches en semaine et pourra préparer tranquillement ses rendez-vous du week-end. Comme l'an dernier face à Nantes, l'équipe marnaise a quitté la Coupe de la Ligue après une seule et unique production. Son statut de favori ne lui a pas porté chance hier face à son voisin troyen que les malheurs en championnat (aucun succès et une défense passoire) ont finalement débarrassé de toute angoisse.
L'Estac, qui n'avait rien à perdre et qui craignait de rentrer chez elle avec un chapelet de remords, l'Estac qui avait laissé souffler ses cadres, s'est pourtant imposée le plus logiquement du monde. Cette qualification, si elle éclaircit le calendrier des Rémois, doit relancer des Troyens encore bien vivants.

Léthargie
L'environnement ne s'y prêtait peut-être pas : un petit vent frais, des tribunes clairsemées. Les ambianceurs de Ligue 1 étaient restés au chaud et cette première manche du derby champenois s'en ressentait terriblement. D'autant que, sur le pré, ce n'était pas très folichon. A force de répéter que ce match comptait pour du beurre, les Troyens ont fini par convaincre les promus rémois que seule comptait l'échéance du championnat.

Ainsi, la première mi-temps ressembla fort à un pensum. Rien de bon à se mettre sous la dent, sinon un festival de passes ratées, d'initiatives avortées. Sans un Agassa vigilant devant Darbion (27e) et surtout face à Marcos (30e), les Stadistes auraient pu payer lourdement leur manque d'inspiration.

Ils avaient pourtant réussi le plus difficile en ouvrant la marque par Fauvergue, reprenant de la tête un centre enroulé de Glombard (20e). Le scénario idéal face à un voisin craintif et mal à l'aise dans ses crampons. Mais voilà que l'Estac se relançait à la faveur d'un coup de pied arrêté. Après une faute de Ghisolfi sur Marcos, le coup franc, parfaitement brossé du gauche par Darbion, était repris de la tête au deuxième poteau par Ngoyi démarqué. Agassa pouvait légitimement manifester sa colère après ce manque flagrant de concentration, lui qui encaissait son troisième but de la saison à Delaune, après les réalisations de Cheyrou (Marseille) et Cabella (Montpellier) en championnat.

Cacophonie
Les Aubois n'avaient douté qu'à peine trois minutes. Et, tranquillement, ils bouclaient une première période insipide, rassurés par le manque de discernement collectif de leurs hôtes. Il faut croire que le quart d'heure de pause n'allait pas servir à grand-chose. Dès l'engagement, Fauvergue obligeait bien Thuram à une spectaculaire envolée, et puis, retour à la cacophonie. Visiblement pas dans un grand soir, les Rémois tentaient pourtant d'y mettre de la détermination. Sans grande réussite. Ils jouaient certes les uns à côté des autres, mais jamais ensemble.

Ils n'arrivaient même plus à communiquer. Comme en première mi-temps, un coup franc de Darbion, disputé par Brechet entre trois Rémois dans la surface, était d'abord repris par Marcos et prolongé victorieusement par Yattara (67e). Là, ce n'était plus la même limonade. Menés, les Stadistes s'enhardissaient certes, mais péchaient toujours dans l'avant-dernière ou la dernière passe, quand ce n'était pas sur Thuram simplement concentré. Fauvergue (72e et 81e) et Devaux (84e) bénéficiaient de trois balles d'égalisation. Marcos et Grax rataient, eux, deux balles de break.

Troyes, plus libéré, venait de réussir là où Sochaux, Montpellier et Nancy avaient échoué. Et remportait dans un Delaune dépité, son premier match de la saison. Merci qui ?

DIEGO SUR LE FLANC
Lors de la séance d’entraînement de mardi soir, Diego Rigonato a ressenti une douleur à la cuisse droite. L’IRM passée hier matin a décelé un décollement de l’aponévrose. Au repos aujourd’hui et demain, le Brésilien espère reprendre l’entraînement samedi matin et embarquer avec le groupe dans l’après-midi pour Saint-Etienne. Rien n’est moins sûr.

PAS DE MATCH AMICAL PENDANT LA TRÊVE
Le week-end des 13 et 14 octobre est consacré aux rencontres internationales. Pendant cette trêve imposée par la Fifa, quelques clubs ont organisé des matches amicaux. Pas le Stade de Reims qui avait déjà procédé ainsi lors de la première coupure, début septembre.

KERMORGANT OUT TROIS MOIS
Auteur d’un bon début de saison avec Charlton Athletic (deux buts et une passe décisive en six apparitions), Yann Kermorgant a vu son élan coupé net par une fracture de la cheville gauche. Le Morbihanais devra se faire opérer. Le promu en L2 anglaise devra se passer de ses services pendant trois mois minimum.

ERIC ROY EN CONNAISSEUR
Consultant sur France Télévisions, l’ancien joueur et coach de Nice, Eric Roy, a porté les couleurs de l’Estac (7 matches) en 2002. La saison dernière, il était venu superviser Lucas Deaux et Romain Amalfitano pour le compte du club azuréen.

LE RETOUR DE TINTIN
Entraîneur des gardiens de l’Estac, Olivier Tingry était de retour à Delaune hier. L’ancien portier stadiste (de 1997 à 2007) a serré beaucoup de mains avant l’échauffement.

HOMMAGE A TAITTINGER
Avant le coup d’envoi, une minute de silence a été observée en mémoire de Jean Taittinger, l’ancien maire de Reims, décédé dimanche.
« Soulagement »

Jean-Marc FURLAN (Troyes) : « C’est un soulagement. On craignait ce match. Il était important de montrer des valeurs de combativité. L’an dernier, nous avions été battus à la 93e. J’ai donc flippé jusqu’au bout. Cette performance n’est pas neutre. Elle nous rassure sur notre valeur. L’équipe a voulu démontrer sa solidarité. C’est un bon signe pour moi. »

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Le Stade de Reims coincé dans le couloir
Pape N'Diaye Souaré avait la lourde tâche de faire oublier le Brésilien Diego.

Fotball (CdL-16es de finale). Sans Diego, le Stade a tenté le pari Souaré à gauche. Pas concluant mais il n'a pas manqué que ça hier…

C'était sur son CV mais c'est une compétence qui n'était pas requise pour signer à Reims. Le Stade a pourtant été très heureux de pouvoir exploiter hier la polyvalence de Pape N'Diaye Souaré.

Le forfait de Diego Rigonato, blessé à la cuisse droite, a bousculé les plans établis par Hubert Fournier. Le coach a été contraint de recomposer un flanc gauche qui lui donnait entière satisfaction depuis l'arrivée du Brésilien fin août. Il n'a pas agi dans la précipitation car le Tourangeau avait renoncé la veille mais le rendement du duo Signorino - Souaré devait le stresser. C'est que, sans Fortès d'un côté et Diego de l'autre, les ailes du Stade étaient coupées.

Séduisant à Londres

Il était donc logiquement demandé à Souaré de donner son meilleur pour faire oublier le Brésilien, pour qui les Ultrem chantaient pourtant. Et le meilleur, depuis les Jeux de Londres, on sait que ça peut être du tout bon !

Avec la sélection olympique du Sénégal, le Lillois (prêté à Reims pour une saison sans option d'achat) a démontré de réelles aptitudes à évoluer milieu excentré. Une drôle de reconversion pour un garçon formé comme défenseur central à l'Académie Diambars.

Ce repositionnement aussi haut, il le doit une initiative du sélectionneur-adjoint, l'ex-Parisien et Sedanais Aliou Cissé. Emballant du côté de Wembley où il a terminé parmi les meilleurs passeurs du tournoi en août, Souaré était revenu avec le soutien de beaucoup d'observateurs pour être promu à ce poste avec les Lions de la Teranga.

Sa prestation d'hier n'a pas renforcé son été londonien. Avec, devant lui, le néophyte troyen Maxime Colin et derrière l'expérimenté Franck Signorino, le Sénégalais a peiné à s'extraire d'un collectif d'où émergeait le seul Krychowiak.

Son duel d'anciens Ch'timis face à l'ex-Boulonnais Colin n'a débouché sur rien de concret à part un rush stoppé par Saunier (11e) et deux centres sans destinataire (28e, 58e). Et ce malgré sa volonté évidente d'aller de l'avant, de permuter si besoin et d'abattre du travail autre que celui de voler au soutien d'un Signorino en manque crucial de rythme. L'ancien Lavallois a vécu des heures douces en Coupe de la Ligue avec une demi-finale en 2003 avec Metz (et Agassa) mais, pour n'avoir pas joué depuis Marseille le 12 août, le gaucher a peiné au point de céder sa place à Courtet (62e).

Dépendant de Diego ?
Souaré a alors repris sa place de latéral, plus face au jeu. Avec davantage d'espaces pour se projeter vers l'avant aussi. Fin de l'expérience comme milieu gauche. A revoir dans un match où l'équipe affiche plus de détermination, de conviction dans ses initiatives… A moins qu'elle ne sache déjà plus se passer de Diego ? Son ombre a plané dans le couloir gauche durant les 90 minutes.

[spoucknick00]

faut arreter de tirer des conclusions , les mecs avaient la tete a St Etienne . Ils ont dejoué dé que le but a ete marqué . Ils se sont dit que sa va etre facile et ben non Troyes a montré qu ils avaient envis .C est tout

[Tobb]

Reims- Saint Etienne 1956 (Article des Cahiers du Foot)
Pépé a ouvert (une fois de +) sa mallette a souvenir, mais sur ce coup, lelé va lui dire merci

[spoucknick00]

pazs trop non vu qu on avait perdu ce jour la

j ai quand meme ouvert ton liens , quand tu vois l effectif du 11 Remois c est enorme ...un jour on renaitra , un jour ...j y crois

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L1 : Reims-Troyes, le 27 octobre à 20h00

Le match Stade de Reims-Troyes, comptant pour la 10e journée de championnat de Ligue 1, se déroulera le samedi 27 octobre, à 20h00, au Stade Auguste Delaune.

Reims en tête du Championnat de France des Tribunes

Après la 6e journée, la première place du Championnat de France des Tribunes RTL-UJSF est occupée par le Stade de Reims devant le LOSC Lille. Merci à tous les supporters pour votre soutien !

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Stade de Reims : « Notre pire ennemi, c'est nous »
Les Stadistes Ayité, Signorino, Courtet et Souaré se sont bien compliqués la tâche face à Troyes. Avec, au bout du compte, une élimination logique.

Football (CdL). Au lendemain de leur échec à domicile face à Troyes, les Rémois s'interrogent sur leur piètre production. Alors que le chaudron stéphanois les attend dimanche.

ILS ont eu tout faux. Excès de confiance, manque d'intérêt, d'inspiration ? « Comme si nous n'avions pas envie », lâcha un joueur s'estimant trop peu utilisé, alors que lui, au moins, « avait faim ». Comme sonnés après leur piètre prestation débouchant sur une élimination prématurée dans la plus lucrative des épreuves nationales. « C'est dommage, a reconnu Hubert Fournier, l'occasion était belle pour passer ce tour, mais nous n'avons pas fait grand-chose pour éviter de tomber dans le piège ».

Weber : « On a été mauvais »
Le coach stadiste, comme les 6 000 spectateurs de Delaune, s'est ennuyé mercredi devant la pâle et pauvre prestation de son équipe (lire notre édition d'hier). Sur le terrain, les Stadistes ont également ressenti cette impuissance à trouver la bonne carburation face à des Troyens pas plus fringants mais moins complexés.
« C'est une grosse déception, avouait Anthony Weber, on a été mauvais. On a manqué de rigueur, d'engagement. Je suis déçu de la manière. Nous avons le droit de perdre, mais pas de cette manière, qui plus est, devant notre public ».
Nicolas Fauvergue voyait même comme une malédiction le fait d'avoir marqué. « Suis-je maudit ? s'interrogeait le grand Nico, l'un des plus combatifs lors de ce derby. A chaque fois que je marque (ce fut le cas à Bastia), on perd. C'est embêtant ». L'ancien Sedanais mettait, lui aussi, l'accent sur l'indigence du jeu rémois. « Trop de déchets, trop d'approximations pour espérer se qualifier. C'est dommage, on laisse passer une belle occasion de jouer des gros matches. C'est rageant ».
Après le constat, une tentative d'explication. « C'était poussif, on a du mal à l'expliquer, poursuit Fauvergue. La fatigue ? Je ne pense pas. La tête ailleurs ? Nous sommes des compétiteurs et nous voulons tout gagner. Deux erreurs d'attention nous coûtent la qualification. Quand tu mènes au score chez toi, la moindre des choses, c'est de garder le résultat ».
Le meilleur buteur rémois (à égalité avec Diego et Courtet) raconte qu'à la mi-temps, le groupe a bien tenté de se remobiliser : « Après une mi-temps difficile, on s'est dit qu'on devait hausser notre niveau de jeu, reproduire ce qu'on réussit bien en championnat, c'est-à-dire du jeu, du mouvement, des appels, un état d'esprit irréprochable. Finalement, nous sommes retombés dans nos travers de la première mi-temps et on n'a pas réussi à les mettre en danger ».


Fauvergue : « Ne pas se miner le cerveau »
Pour Anthony Weber, il faut vite tourner la page et passer à autre chose. A Saint-Etienne par exemple : « On doit se souvenir de ce que l'on n'a pas bien fait et se concentrer sur Saint-Etienne. Il s'agit là d'un match très important ». Le Strasbourgeois prône la révolte : « Notre principal ennemi, c'est nous. Il faut se mobiliser pour bien négocier ce match important ».
Nicolas Fauvergue approuve : « Il ne faut surtout pas qu'on se mine le cerveau. On doit refaire le plein d'énergie afin de se rendre sereinement à Saint-Etienne ».

La phrase
« J’espère que c’est un accident mais je ne suis pas content de ce que j’ai vu sur le terrain. Certains avaient la possibilité de se montrer mais on a surtout vu ce soir que, dès que les titulaires étaient absents, cela devenait plus compliqué. On peut perdre les matches mais pas de cette manière. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un Stade de Reims aussi mauvais ».
De Jean-Pierre CAILLOT, le président du Stade de Reims, après la qualification de Troyes, mercredi à Delaune.

Diego : décision demain
Souffrant d’un décollement de l’aponévrose de la cuisse droite, Diego Rigonato a dû déclarer forfait pour la réception de Troyes, mercredi. Le Brésilien a été laissé au repos pendant deux jours. Une décision sera prise quant à sa participation au match de Saint-Etienne, dimanche à 17 heures.

Saint-Etienne avec Brandao ?
Buteur mercredi à Lorient lors de la qualification des Verts, le Brésilien Brandao a confirmé son retour en forme. Suffisant pour débuter contre Reims ? Pas sûr. Jusqu’ici, Christophe Galtier préfère s’appuyer sur la paire Gradel – Aubameyang.

Sablé retrouve les Verts
Julien Sablé, va-t-il réintégrer les rangs de son club formateur ? Sans club depuis la fin de son contrat à l’OGC Nice en juin dernier, il s’entraîne avec la réserve stéphanoise.

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L1 : Reims-Troyes, le 27 octobre à 20h00

Le match Stade de Reims-Troyes, comptant pour la 10e journée de championnat de Ligue 1, se déroulera le samedi 27 octobre, à 20h00, au Stade Auguste Delaune.

mon dernier jour de vacance ...ouf j y serais avec j espere une belle victoire

Reims en tête du Championnat de France des Tribunes

Après la 6e journée, la première place du Championnat de France des Tribunes RTL-UJSF est occupée par le Stade de Reims devant le LOSC Lille. Merci à tous les supporters pour votre soutien !

aller hop comme l année derniere

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Stade de Reims - Saint-Etienne, le groupe !
Hubert Fournier a communiqué un groupe de 18 joueurs pour le déplacement à Saint-Etienne, dimanche à 17h00 (7e journée de Ligue 1)

Stade de Reims : Agassa, Malherbe – Mandi, Signorino, Souaré, Tacalfred, Weber, Fofana, Glombard – Krychowiak, Ca, Devaux, Ramaré, Ghisolfi, Ayité – Fauvergue, Ghilas, Courtet

Football (L1) : Reims et Geoffroy-Guichard, souvenirs souvenirs !
La mythique enceinte de Geoffroy-Guichard n'a pas toujours réussi aux Rémois. Pourtant, ces derniers, fort d'un bon début de saison, espèrent y grappiller au moins un point.

Des buts, du spectacle, de l'émotion. Le Stade de Reims, souvent battu par Saint-Etienne, a vécu de drôles de galères à Geoffroy-Guichard. Demain, il y retourne avec humilité.

Deux monuments, deux références qui se retrouvent. À eux deux, l'Association Sportive de Saint-Etienne et le Stade de Reims cumulent seize titres de champion de France. Il y a eu le grand Reims des années cinquante-soixante, celui des Fontaine, Kopa, Piantoni. Il y a eu le grand Saint-Etienne des années soixante-soixante-dix des Revelli, Rocheteau et Lopez.

Après 33 ans d'attente, les retrouvailles s'annoncent excitantes demain dans le chaudron mythique pour ce 57e affrontement des anciennes gloires en championnat, entre 1945 et 1979. Un doux parfum de nostalgie accompagne ce rendez-vous forézien où les Rémois évolueront pour la 29e fois en Ligue 1.

La riche histoire des Verts et des Rouge et Blanc à Geoffroy-Guichard, regorge de croustillantes anecdotes.

Le plus facile (24 août 1952, Reims bat St-Etienne 6-2)

A cette époque, la préparation d'avant-saison n'a rien à voir avec ce qu'elle est aujourd'hui. Reims tient en Albert Batteux un entraîneur éclairé et très porté sur la condition physique. C'est donc un Stade affûté qui vient écraser les Verts lors de cette 1re journée de 1952-1953. Les Champenois sont dans une telle forme, leur jeu est déjà si bien rôdé qu'ils vont claquer 25 buts au cours de leurs cinq premiers matches !

Le plus spectaculaire (23 novembre 1958, match nul entre Saint-Etienne et Reims 4-4)

Ils sont encore nombreux dans chaque camp à avoir participé au Reims - Saint-Etienne (4-5) d'anthologie du 30 septembre 1956 à Delaune, l'un des plus beaux matches de l'histoire de la L1. Cette confrontation de l'automne 1958 ne sera pas mal non plus. Reims présente ses héros du mondial suédois, hormis Fontaine, blessé. Et les « stars » font le métier : le Stade mène 3-0 après 28 minutes. Poussé par ses supporters et sous l'impulsion d'Eugène N'Jo Lea, l'ASSE se rebiffe. En redonnant deux buts d'avance, Piantoni et sa patte gauche magique croient avoir mis à la raison les Foréziens mais ceux-ci arracheront l'égalisation en deux minutes.

Le plus important (28 mai 1967, Saint-Etienne bat Reims 3-0)

Cette 37e journée de 1966-1967 est « dramatique ». Les Verts peuvent être champions en cas de victoire. Les Rouge et Blanc risquent d'être relégués dans l'hypothèse d'un revers. La peur de perdre est la plus forte : pour le Stade, tout s'écroule dès la 17e minute, moment quand Hervé Revelli ouvre le score. Tétanisés, subissant le jeu, les coéquipiers de Raymond Kopa (qui dispute là l'antépénultième match de sa carrière) voient s'envoler leurs ultimes espoirs de revenir sur Toulouse, Rouen, Monaco. La Ligue 2 les accueillera pour une parenthèse de trois interminables saisons.

Le plus lourd (25 août 1971, Saint-Etienne bat Reims 9-1)

L'équipe d'Elie Fruchart est bancale au départ de la saison 1971-1972. Il manque un leader en défense mais aussi en attaque (Kuzowski parti à Nancy ; Galic, meilleur buteur rémois la saison précédente, rentré de vacances en surcharge pondérale)… Le club cherche à l'étranger mais n'a pas encore déniché l'oiseau rare (Onnis) au moment de se déplacer dans le Forez. L'ASSE, de son côté, a perdu Carnus et Bosquier - partis à Marseille dans la fureur et le tumulte déclenchés par le président Rocher - mais dispose toujours de sa perle Salif Keita, auteur de 42 buts la saison précédente. Le Malien sera juste un peu moins prolifique (29) mais en cette soirée d'août 1971, il inscrira 4 buts à des Marnais dépassés par les événements. Sur le banc stéphanois, Albert Batteux assiste avec un pincement au cœur à la plus grosse déconvenue de l'histoire de son ancien club.

Le plus implacable (23 février 1975, Siant-Etienne bat Reims 3-1)

Geoffroy-Guichard - vibrant déjà au rythme des exploits européens - est devenu une forteresse imprenable depuis le 23 mars 1973, date de la dernière défaite des hommes de Robert Herbin (Saint-Etienne - Nantes 1-2). Autant dire, pour ce Stade qui n'a pas encore retrouvé son goleador Carlos Bianchi, victime d'une fracture tibia-péroné subie 5 mois plus tôt, que la tâche est ardue. Or, pour inquiéter les Verts qui préparent un quart de finale de coupe des Champions contre Ruch Chorzow, il aurait fallu disposer de tous ses atouts. Le Stade s'incline en toute logique. Comme les 18 autres équipes de Ligue 1 qui fouleront l'herbe du Chaudron en 1974-1975. Un record de plus pour Sainté !

Le plus récent (19 septembre 1978, Saint-Etienne bat Reims 2-0)

Le Stade est déjà exsangue financièrement. Sportivement, l'équipe, trop juste pour la L1, est déjà engluée au point de s'être échouée dans la zone de relégation avant de devoir en découdre avec Rocheteau et ses compagnons verts. Réalisant un honnête match défensif mais en n'inquiétant quasiment jamais Curkovic, les Rémois confirmeront leurs difficultés offensives (6 buts inscrits lors des 10 matches précédents) qui, hélas, ne sont pas que passagères.

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Football (L1) : Gaëtan Courtet veut « Rejouer en équipe »
Gaëtan Courtet veut vite passer à autre chose.


Stade de Reims. Rencontre avec Gaëtan Courtet.

Deux fois titulaire et quatre fois remplaçants en six matches, Gaëtan Courtet, buteur lors des deux derniers matches des Stadistes, s'affirme comme une alternative crédible à Nicolas Fauvergue à la pointe de l'attaque. Marqué par l'élimination en Coupe de la Ligue mercredi, le Breton attend un rebond à Saint-Etienne.

Gaëtan, certains de vos coéquipiers ont utilisé le mot « honte » après l'élimination contre Troyes…

« Il n'y avait pas grand-chose à dire. Nous savions que nous n'avions pas mis les ingrédients nécessaires pour passer ce tour. C'était moche à voir des tribunes et, sur le terrain, ce n'était pas top non plus. Bref, sur ce qu'on a produit, on ne méritait pas de se qualifier ».

Vous pensiez déjà aux Verts…

« Non, pas du tout. On avait vraiment envie d'aller le plus loin possible. Mais nous avons entamé ce match sur un faux rythme duquel on a jamais réussi à sortir. Ça a été vraiment compliqué de prendre le match à notre compte ».

Vous enchaînez avec Saint-Etienne, ce n'est pas évident…

« On doit retrouver l'état d'esprit affiché en championnat. Le remède, c'est ça : rejouer ensemble, en équipe. À l'extérieur, la référence c'est Toulouse. Si on y ajoute l'expérience engrangée lors de nos victoires à domicile, ça suffira peut-être pour ne pas rentrer bredouille ».

Il n'y a plus d'effet de surprise, vous êtes attendus dans le chaudron…

« Nos bons résultats inquiètent aussi nos adversaires. Il n'y a chez nous aucun excès de confiance. On conserve notre statut de petit promu qui a envie de bien faire ».

Que représente Saint-Etienne pour vous ?

« J'ai entendu parler de sa grande épopée européenne. Ça va être grand de fouler la pelouse de ce stade mythique. Une raison supplémentaire d'y réussir un bon match ».

Vous avez enfin ouvert votre compteur but…

« Le rôle d'un attaquant, c'est de marquer. C'est ce qu'on me demande de faire. Je reste sur deux buts consécutifs. C'est bien pour moi et pour l'équipe ».

[spoucknick00]

quel match de merde que les remois nous ont pondu mais quel deception . St Etienne meriter largement de remporter ce match . Bon sinon pour moi le but est logiquement refusé pour St Etienne . Auba machin truc est bien hors jeu sur l action ...il etait hors jeu de position et dé qu il a vu que son collegue avait le ballon ...il est repartie dans le sens du but ...meme action quelques minutes plus tot pour reims et sa a ete sifflet . Donc pour moi c etait logique qu il siffle aussi ici . Mais alors Reims venir pour joué le 0 a 0 c est vraiment des petit kiki . Deçu d avoir regarder le match

[babar051]

Saint-Etienne - Reims : 0-0
AS Saint-Etienne – Stade de Reims : 0-0
Stade Geoffroy Guichard - Arbitre : Amaury Delerue

Saint-Etienne : Ruffier – Zouma, Perrin (cap.), Mignot (Cohade 68e), Ghoulam – Clément, Lemoine, Guilavogui – Hamouma (Brandao 77e), Gradel, Aubameyang

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Souaré – Krychowiak, Ca, Devaux (Ghisolfi 72e) – Glombard, Ayité (Ghilas 62e) – Courtet (Fauvergue 68e)

Avertissements pour Reims : Souaré( 37e), Ghilas (67e), Fauvergue (90e)

Le Stade de Reims poursuit son excellent début de saison en ramenant un bon point du Stade Geoffroy Guichard à l’occasion de la 7è journée de L1 ce dimanche après-midi. Les Rémois ont su rester solides défensivement afin de préserver leur cage inviolée.
Ces retrouvailles entre deux monuments du football français au Stade Geoffroy Guichard débutent sur un rythme élevé. Durant le premier quart d’heure les Rémois ne se laissent pas impressionner par l’ambiance de Geoffroy Guichard même si la première occasion est à mettre au crédit d’Aubameyang (5e) bien captée par Agassa (5e).
Les Stéphanois se font plus pressants après le premier quart d’heure mais l’arrière garde rémoise tient bon, grâce à la bonne sortie d’Agassa qui gêne la tentative de lob de Guilavogui (18e), et au tacle décisif de Souaré stoppant le plat du pied d’Aubameyang (21e).
La plus chaude alerte est à mettre au profit d’Aubameyang, intenable, qui pousse le ballon dans le but vide après un bon travail de Guilavogui (27e). Soulagement pour les joueurs d’Hubert Fournier, l’arbitre de touche signale tardivement une position de hors-jeu.
La fin de première période s’équilibre, Devaux en profite pour lancer parfaitement Floyd Ayité mais sa tentative de dribble sur Ruffier est bien captée par ce dernier (40e).
Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur le score vierge de 0-0 malgré la nette domination des Verts.
A la reprise, malgré un rythme légèrement plus bas, le jeu penche encore en faveur de Saint Etienne. Agassa veille toujours et dévie la frappe d’Aubameyang (58e).
Hubert Fournier tente alors d’apporter plus de poids sur le plan offensif avec les entrées successives de Ghilas et Fauvergue ; cela se traduit aussitôt par une très belle frappe de Grzegorz Krychowiak repoussée en corner par Ruffier (74e).
La fatigue du match de Coupe de la Ligue se fait ressentir dans le dernier quart d’heure pour les joueurs de l’ASSE. Les Rémois tentent de tromper la vigilance de la défense Stéphanoise par l’initiative de Ghilas et Fauvergue, sans succès.
Brandao peut faire basculer la rencontre en faveur de Saint Etienne mais, Agassa d’une superbe parade, puis la barre transversale (90+1e) repoussent ses tentatives.
Coup de sifflet final (0-0), soulagement pour Hubert Fournier et ses joueurs qui, au courage, enchainent un cinquième match consécutif sans défaite. Le Stade de Reims est 8ème , avec 11 points au compteur, à l’issue de ce match et tentera de poursuivre cette série dès samedi avec la réception de l’OGC Nice.

[babar051]

D. Perrin : « Un caractère hors norme »

ASSE-Stade de Reims - la réaction de Didier Perrin :
C’était un match extrêmement courageux. Ce résultat nul tient vraiment au courage des joueurs. C’était parfois un peu Fort Alamo, et ils ont fait preuve d’un caractère hors norme. L’ambiance dans ce stade est exceptionnelle. Quand vous voyez l’ambiance qu’il y avait derrière le but de Kossi Agassa en première mi-temps, cela devait être vraiment impressionnant pour lui. Ce sont des stades que l’on aimerait visiter à chaque déplacement. En tout cas, c’est un très bon résultat.

J.P. Caillot : « Des valeurs retrouvées »

ASSE-Stade de Reims - la réaction de Jean-Pierre Caillot :
Ce résultat confirme bien que mercredi en Coupe de la Ligue, il s’agissait d’un match que l’on n’avait pas en tête. Ce soir, nous avons retrouvé nos valeurs, avec une équipe très courageuse. Ne pas prendre de but à Saint-Etienne : je pense que l’on aurait signé dès le départ. Je suis très fier de la façon dont les garçons ont pris le point aujourd’hui. On peut se dire que l’on aurait pu faire un hold-up. D’un autre côté, ils auraient pu marquer en toute fin de match. C’est pourquoi le match nul reflète bien la physionomie du match. C’est vraiment encourageant pour la suite. Ce soir, on peut être fiers de la manière dont les joueurs ont défendu les couleurs.

H. Fournier : « un point chèrement gagné»

ASSE-Stade de Reims - la réaction d'Hubert Fournier :
Il y a parfois eu la tempête, mais nous avons su faire front. C’était un point difficile à aller chercher. Sur la deuxième mi-temps, nous aurions pu pousser plus loin nos opportunités offensives. Dans leurs temps faibles, il y avait moyen de les titiller un peu plus. Mais on va tout de même se contenter de ce point et surtout s’en satisfaire car c’est un point chèrement gagné. Nous aurions d’ailleurs pu concéder un but avec l’action sur la barre en fin de match, mais globalement nous avons retrouvé un Stade de Reims qui était aux antipodes du match que nous avons disputé il y a trois jours face à Troyes.

[spoucknick00]

mouai , j aurais aimé un autre discours mais bon c est comme ça ...on verra contre nice et j y serait

[spoucknick00]

http://www.supporters-stade-de-reims.co ... more-15128

hop plusieurs car pour aller au parc des princes 40euros l ensemble sa me vas ...j y serais

[babar051]

Infos billetterie : PSG - Stade de Reims

Le Stade de Reims se déplace au Parc des Princes pour affronter le Paris-Saint-Germain le samedi 20 octobre 2012, à 17h00, dans le cadre de la 9ème journée de championnat de Ligue 1.

Pour cette rencontre, le club va mettre à disposition de ses supporters des places en tribune Visiteurs au tarif de 20 euros par personne.

La vente de ces places se fera exclusivement aux guichets du stade Auguste Delaune, du mercredi 3 octobre 2012 au vendredi 5 octobre 2012 de 14 heures à 18 heures, dans la limite des places disponibles. La période de vente aux guichets pourrait être prolongée, le cas échéant, s'il reste des billets. Aucune vente ne sera mise en place pour les visiteurs au Parc des Princes le soir du match.

Un déplacement en bus sera également organisé par le groupement officiel des supporters. Il faudra s'acquitter d'un montant de 20 euros en supplément du prix du billet soit 40 euros par personne.

Le départ aura lieu à 13 heures au plus tard jour de match, et le rendez-vous se fera sur le parking "patinoire". Le déplacement en bus sera uniquement réservé aux personnes ayant acheté des places aux guichets.

Tous à Paris pour supporter le Stade de Reims !

[babar051]

A. Devaux : Nous sommes encore perfectibles
Antoine Devaux et Hubert Fournier étaient présents au point presse, ce mardi, au centre d’entraînement des Thiolettes. Extraits.

Antoine Devaux :
5 matches sans défaite en championnat : Au niveau comptable, c’est vrai que ce n’est pas mal. L’équipe a fait un match héroïque à Saint-Etienne, même si, au niveau du football, cela n’a pas été toujours très beau. On prend un point à l’extérieur, on engrange, on se rattrape après notre performance en Coupe de la Ligue : maintenant il faut bonifier tout cela contre Nice samedi à Delaune.

Nice, un adversaire solide : C’est la marque de fabrique de Puel. Derrière ils ont des joueurs qui ont de la qualité. Cela va être un match difficile. Devant, il y a aussi de bons joueurs. Marquer rapidement, comme contre Nancy, serait l’idéal. Sinon, il faudra être patient, et développer davantage de jeu que face à Saint-Etienne. Nous sommes sur une bonne dynamique, et ce serait vraiment bien de prendre trois points avant le prochain déplacement à Paris.

Les performances de l’équipe : Je ne suis pas surpris par ce que l’on réalise. Il y a beaucoup de travail effectué en semaine. Nous avons aussi beaucoup de réussite, et nous avons un très grand gardien. Mais nous concédons encore trop d’occasions. Nous sommes encore perfectibles. Pour l’instant çà tient, mais il faut faire attention et continuer de bonifier nos performances au maximum.


Hubert Fournier :

Le match contre Saint-Etienne : C’est un bon point de pris. Nous aurions signé avant le match pour prendre un point là-bas. Nous sommes satisfaits de la performance collective, même si il faut être plus exigeant dans la façon d’aborder nos phases offensives, sur lesquelles nous avons péché par manque de lucidité. Mais nous avions en face de nous une équipe qui nous a pressé, notamment en première mi-temps. C’était difficile de ressortir le ballon.

La défense : On ne prend pas de but effectivement, même s’il y a un facteur réussite en fin de match contre Saint-Etienne. Cela se joue à 5 centimètres : Si Brandao met le ballon un peu en dessous, on se retrouve comme à Toulouse, où l’on prend un but dans les dernières minutes. Mais au-delà du résultat, c’est encore une fois la prestation collective qui est à retenir.

L’équipe : Il y a une progression importante depuis le match contre Bastia par exemple. Par rapport à celui de Toulouse : nous étions parvenus à ressortir un peu plus le ballon. Nous nous étions créés beaucoup plus de situations dangereuses, nous avions marqué un but. C’est un peu le bémol du match contre « Sainté », où nous avons à mon avis beaucoup trop subi.

L’OGC Nice : Ils sont sur une dynamique positive. Ils ont fait de très bons matches contre Brest, Lorient…C’est une équipe qui reste sur une belle série. Ils n’ont perdu que leur premier match de championnat. C’est une équipe toujours dangereuse, bien organisée, avec des joueurs d’expérience en défense. On s’attend à un match compliqué. Mais pour nous, tous les matches ont cette configuration. Il faudra montrer à domicile un autre visage que celui montré contre Troyes. Cela ne devrait pas être très compliqué…après il va falloir aller chercher les trois points : et çà, ce sera bien sûr plus compliqué.

[babar051]

Les Verts butent sur Reims (article d'hier)
Les Rémois sont sortis indemnes de « l'enfer » de Geoffroy-Guichard.


FOOTBALL (L1). Un peu effrayé par la ferveur du chaudron vert, le Stade se satisfait du point récolté à Saint-Etienne. Le voilà à la 8e place, avec six longueurs d'avance sur le premier relégable.

RENOUANT avec ses valeurs de combativité et de solidarité, Reims est sorti indemne du Chaudron stéphanois. Le score vierge le maintient logiquement en haut de tableau et à distance des eaux troubles en préservant sa cage inviolée pour la deuxième fois de suite. Il faudra confirmer samedi contre Nancy, avec la rentrée de Diego annoncée par Hubert Fournier.

LE CONTEXTE
Pas traumatisé mais franchement vexé d'avoir été éliminé de la Coupe de la Ligue à Delaune en semaine (1-2), le Stade avait une revanche à prendre. Sur lui surtout car le visage montré contre Troyes avait été trop mauvais.
Dans un Chaudron bouillonnant et face à des Stéphanois en déficit de points à la maison (déjà deux défaites), il fallait donc à Tacalfred et aux siens faire le dos rond surtout que les résultats de la veille
avaient été favorables (défaite de Nancy, nuls de Nice et Evian TG…)

LA PHYSIONOMIE
Revenus en 4-2-3-1, les Stadistes étaient préparés à subir les initiatives des joueurs du Forez (56 % de possession pour les Verts). La domination stéphanoise a été nette mais improductive. Elle n'a pas produit l'effet escompter : marquer vite pour libérer des espaces.
Quand bien même Lemoine et Clément harcelaient les Rémois pour récupérer le ballon haut, les mouvements offensifs d'envergure ne se déclenchaient pas côté forézien. La faute à un Hamouma hors du coup. La faute surtout à des Rémois solides et solidaires.
Troyes avait servi de révélateur en semaine. Le Stade ne peut pas en garder sous le pied. Le Stadiste ne peut pas jouer tout seul. Il a besoin de l'autre pour exister. En économie, il serait une société coopérative plutôt qu'une association d'auto-entrepeneurs.
Au final, et malgré une barre de Brandao dans le temps additionnel, les hommes de Fournier auraient même pu espérer mieux après une seconde période où ils se sont moins exposés. Mais, sans Fortès et Diego, il manquait trop de percussions et de vitesse devant.

LE FAIT
À la 27e, M. Delerue a refusé un but à Aubameyang. Pour un hors-jeu passif logique ? Ce n'était pas du goût de tout le monde. Sollicité pour s'expliquer après le match, l'arbitre a poliment refusé
parce que « je n'ai pas revu les images ».
Entre-temps, il avait eu le temps de dire à Christophe Galtier « qu'il avait vu hors jeu. Cela va vite. Je ne critique pas ». Le coach était mesuré mais pas les joueurs. Le capitaine des Verts, Loïc Perrin, et le poumon de l'équipe, Fabien Lemoine, rappelaient le hors-jeu identique d'Ibrahimovic. Pastore en avait profité. On ne prête décidément qu'aux riches…

LE CHIFFRE : 5
Ce Stade 2012-2013 n'est plus très loin de son devancier. Celui qui avait bouclé son parcours en L2 par 4 succès et 2 partages des points. Hier, il a aligné un 5e match consécutif sans défaite et même
adopté un rythme de champion : nuls à l'extérieur, victoires à Delaune.
C'est le premier score vierge depuis le 0-0 ramené de Boulogne-sur-Mer le 14 janvier. Et c'est sur ce score que les Rouge et Blanc de 2002-2003 avaient quitté Geoffroy-Guichard en août (4e journée). C'était, jusqu'à hier, le dernier ASSE - Stade dans le Forez.

[babar051]

Grzegorz, roi du Chaudron
En hausse KRYCHOWIAK. - Omniprésent dans le combat, le Polonais a annihilé à lui seul beaucoup d'offensives stéphanoises et a réduit l'influence sur le jeu d'un Lemoine très sollicité (100 ballons touchés). Ghoulam (22e) ou Gradel (26e) ont aussi goûté à la détermination de l'ancien Girondin qui s'est même essayé de loin pour le seul tir cadré stadiste (74e).

En hausse MANDI. - Préservé mercredi en Coupe et sorti la semaine dernière contre Nancy, le défenseur droit, sûr de lui, est à créditer d'une grosse production. Le technique mais « tricoteur » Gradel a souffert. Au latéral droit, il faut associer un Tacalfred retrouvé pour bloquer complètement le couloir droit.

En baisse DEVAUX. - Dans le rôle de milieu offensif qui lui est désormais attribué à chaque sortie, l'ancien Toulousain n'a pas eu le même impact que face à Montpellier ou Nancy. A sa décharge, il faudrait aussi compter les ballons exploitables à négocier. Passeur quand même pour Ayité sur l'occasion rémoise la plus nette (40e).

«Krycho» était partout
La hargne et la combativité de Grzegorz Krychowiak ont été fort utiles en fin de rencontre.


Milieu aux trois poumons, Grzegorz le Polonais a encore été le meilleur Stadiste. Sous les yeux de son sélectionneur national…

TOUJOURS aussi précieux par son impact athlétique, Krychowiak est la clé de voûte du Stade. Quand il va, l'équipe ne peut qu'aller.
Hier, l'ancien Bordelais a, comme de coutume, ratissé un grand nombre de ballons (19 gagné), joué juste (74 % de passes réussies) et même été l'un des plus dangereux, sollicitant Ruffier sur l'unique tir cadré marnais (74e). Derrière lui, la défense s'est retrouvée soulagée.
Grzegorz, que retenez-vous de ce match à Saint-Etienne ?
« On s'est réveillé par rapport à Troyes. On n'a pas forcément été bon mais ça fait un point. La façon de l'obtenir sera oubliée dans deux ou trois jours. On a mis de la solidarité, de la combativité. On continuer de prouver que l'on est capable de défendre dur pendant 90 minutes. On a eu plaisir à travailler ensemble. »
Avez-vous quelques regrets sur la seconde période ?
« On savait que ce serait compliqué. S'en sortir avec un point, c'était l'objectif. On s'attendait à bénéficier d'un peu plus de contres. Il y a bien eu deux ou trois occasions mais ce n'était pas évident de les mettre au fond. On est content de ce qu'on a eu. »
Vous attendiez-vous à ce début de saison du Stade ?
« Non mais personne ne s'y attendait. Faire quelques coups à l'extérieur, c'est bien. Mais, le plus important reste à domicile. Pour l'instant, on gagne à Delaune, il faut continuer. Le plus dur est de tenir ce niveau le plus longtemps possible pour faire face quand un creux va venir. Ce moment dur va forcément arriver. »

« D'abord le collectif »

Personnellement, vous avez encore sorti un gros match. Bordeaux ne vous ayant pas fait confiance, vous attendiez-vous à être aussi performant ?
« Je n'ai pas eu l'occasion de montrer ce que je valais par le passé. Ici, je joue. J'ai la confiance et l'équipe gagne. Ce n'est pas un homme qu'il faut retenir. C'est le collectif. Chacun fait sa part de job sur le terrain : les défenseurs défendent, les attaquants marquent et les milieux doivent courir partout. C'est ma façon de voir et de donner à l'équipe. »
Vous étiez scruté par votre sélectionneur qui prépare le match amical contre l'Afrique du Sud le 12 octobre et l'Angleterre le 16 en qualifications pour le Mondial. Waldemar Fornalik compte manifestement sur vous. Vous voyez-vous vous installer avec les A ?
« Je dois gagner ma place. Je veux retrouver cette place de titulaire. Je vais déjà essayer de jouer. C'est au coach de voir où je peux être le plus utile pour la sélection. Mais, ça, c'est dans un second temps. Il y a Nice à préparer… »

[babar051]

Un Stade mûr chez les Verts
Pape Souaré et les défenseurs rémois ont su contenir les assauts de Romain Hamouma et des attaquants verts.


FOOTBALL (L1). Modèles de maîtrise et de métier, les Stadistes ont éprouvé les Stéphanois. C'est la validation d'une compétence, celle à défendre dur et longtemps.

POUR un peu, le scénario des deux déplacements précédents se serait répété dimanche à Saint-Etienne (0-0). Il s'en est fallu de quelques centimètres pour que Brandao - Galtier a eu la bonne idée de tarder à le sortir du banc, celui-là - ne marque dans le temps additionnel. La barre est venue au secours des Stadistes. Là où aucun coup de pouce n'avait permis de sauver les points dans le money-time à Bastia (1-2) puis à Toulouse (1-1).
Entre les deux destinations estivales d'août et ce seul déplacement professionnel de septembre, il n'existe pas un monde. Surtout pas dans le comportement des Rouge et Blanc mais il y a un petit plus qui se rapprocherait bien du métier qui rentre. « Reims a défendu de manière intelligente », applaudissait d'ailleurs Christophe Galtier.

À court de solutions

Ses hommes ont pressé, poussé, étiré en passant par les ailes mais le bloc rémois ne s'est jamais déformé. « On n'a pas eu le bon geste », concédait Renaud Cohade qui n'avait pas sous-estimé la solidarité, l'envie rémoise : « On avait vu qu'ils procédaient comme ça contre Toulouse. C'est rigoureux. »
Le capitaine forézien, Loïc Perrin, a bien entendu l'impatience d'un Geoffroy-Guichard sifflotant par instant mais « on était obligé de faire circuler. Reims ne se désunissait pas. On ne pouvait pas balancer des longs ballons. C'était costaud derrière. » Aveu d'impuissance ? Un compliment de plus surtout pour les Stadistes et en particulier pour un duo Tacalfred-Weber haut de taille et de gamme.
Le reste de l'équipe était au diapason de la charnière même s'il faut mégoter un peu sur la production d'Ayité qui n'a pas eu l'étincelle toujours attendue d'un agitateur comme lui.
« Il faut souligner l'état d'esprit. J'ai bien aimé le travail collectif », insistait Hubert Fournier. Combatif comme il n'a pas le droit de l'être moins pour gêner la construction du jeu stéphanois, le Stade a limité ses frayeurs.
Avant la barre, Souaré a sauvé la patrie (21e), l'arbitre a vu juste sur le hors jeu (27e) et Agassa s'est remis d'un premier acte mitigé en s'interposant devant Lemoine (57e) et Brandao (81e). Des escarmouches dans le « Fort Alamo » twitté avec justesse par Antoine Devaux.

Manque de sprinters

Des banderilles si parcimonieuses que le Stade a consenti un moment à sortir de son plan de jeu pour porter l'estocade. « Sainté » piochait dans ses réserves de fraîcheur entamées par la prolongation et les tirs au but victorieux à Lorient le mercredi. C'est que le Merlu met parfois du temps à se digérer…
Sentant l'ouverture possible, Fournier a lancé Ghilas et Fauvergue.
Petit a pour ouvrir des espaces mais il n'y a pas eu de petit b : de la présence dans la surface. « On a manqué de percussion offensive », regrettait Hubert Fournier. On ne remplace pas Diego et Fortès comme ça. « Les aléas d'un effectif se sont fait ressentir en seconde période où on n'a pas appuyé assez », poursuivait le coach.
Dans le dos de la défense verte, il y avait des mètres de terrain à exploiter. La profondeur des appels des deux flèches aurait fait des ravages. En attendant leur retour, le Stade a fait avec d'autres arguments. Et il ne se trouve pas grand-monde pour se plaindre aujourd'hui du rendement…
Aujourd'hui, seuls Lorient et le PSG sont à la tête de plus belles séries d'invincibilité que Reims. Ça le fait, non ?

[spoucknick00]

tu vois babar ce qu ils disent sur Mandy ...je te l avais dis celle la alors que toi tu le critique connard

[babar051]

Infos billetterie PSG-Reims : Ventes suspendues le jeudi 4 octobre
Le quota de places allouées par le PSG ayant été épuisé en une après-midi, la vente concernant la rencontre PSG-Stade de Reims programmée le 20 octobre à 17h00, est donc suspendue pour la journée du jeudi 4 octobre. Elle devrait reprendre vendredi après-midi (5 octobre), à partir de 14h00 aux guichets du Stade Delaune, sous réserve que nous ayons reçu un nouveau quota de places.

Merci pour votre compréhension.

[babar051]

Un Stade mûr chez les Verts
Pape Souaré et les défenseurs rémois ont su contenir les assauts de Romain Hamouma et des attaquants verts.

FOOTBALL (L1). Modèles de maîtrise et de métier, les Stadistes ont éprouvé les Stéphanois. C'est la validation d'une compétence, celle à défendre dur et longtemps.

POUR un peu, le scénario des deux déplacements précédents se serait répété dimanche à Saint-Etienne (0-0). Il s'en est fallu de quelques centimètres pour que Brandao - Galtier a eu la bonne idée de tarder à le sortir du banc, celui-là - ne marque dans le temps additionnel. La barre est venue au secours des Stadistes. Là où aucun coup de pouce n'avait permis de sauver les points dans le money-time à Bastia (1-2) puis à Toulouse (1-1).
Entre les deux destinations estivales d'août et ce seul déplacement professionnel de septembre, il n'existe pas un monde. Surtout pas dans le comportement des Rouge et Blanc mais il y a un petit plus qui se rapprocherait bien du métier qui rentre. « Reims a défendu de manière intelligente », applaudissait d'ailleurs Christophe Galtier.

À court de solutions
Ses hommes ont pressé, poussé, étiré en passant par les ailes mais le bloc rémois ne s'est jamais déformé. « On n'a pas eu le bon geste », concédait Renaud Cohade qui n'avait pas sous-estimé la solidarité, l'envie rémoise : « On avait vu qu'ils procédaient comme ça contre Toulouse. C'est rigoureux. »
Le capitaine forézien, Loïc Perrin, a bien entendu l'impatience d'un Geoffroy-Guichard sifflotant par instant mais « on était obligé de faire circuler. Reims ne se désunissait pas. On ne pouvait pas balancer des longs ballons. C'était costaud derrière. » Aveu d'impuissance ? Un compliment de plus surtout pour les Stadistes et en particulier pour un duo Tacalfred-Weber haut de taille et de gamme.
Le reste de l'équipe était au diapason de la charnière même s'il faut mégoter un peu sur la production d'Ayité qui n'a pas eu l'étincelle toujours attendue d'un agitateur comme lui.
« Il faut souligner l'état d'esprit. J'ai bien aimé le travail collectif », insistait Hubert Fournier. Combatif comme il n'a pas le droit de l'être moins pour gêner la construction du jeu stéphanois, le Stade a limité ses frayeurs.
Avant la barre, Souaré a sauvé la patrie (21e), l'arbitre a vu juste sur le hors jeu (27e) et Agassa s'est remis d'un premier acte mitigé en s'interposant devant Lemoine (57e) et Brandao (81e). Des escarmouches dans le « Fort Alamo » twitté avec justesse par Antoine Devaux.

Manque de sprinters
Des banderilles si parcimonieuses que le Stade a consenti un moment à sortir de son plan de jeu pour porter l'estocade. « Sainté » piochait dans ses réserves de fraîcheur entamées par la prolongation et les tirs au but victorieux à Lorient le mercredi. C'est que le Merlu met parfois du temps à se digérer…
Sentant l'ouverture possible, Fournier a lancé Ghilas et Fauvergue.
Petit a pour ouvrir des espaces mais il n'y a pas eu de petit b : de la présence dans la surface. « On a manqué de percussion offensive », regrettait Hubert Fournier. On ne remplace pas Diego et Fortès comme ça. « Les aléas d'un effectif se sont fait ressentir en seconde période où on n'a pas appuyé assez », poursuivait le coach.
Dans le dos de la défense verte, il y avait des mètres de terrain à exploiter. La profondeur des appels des deux flèches aurait fait des ravages. En attendant leur retour, le Stade a fait avec d'autres arguments. Et il ne se trouve pas grand-monde pour se plaindre aujourd'hui du rendement…
Aujourd'hui, seuls Lorient et le PSG sont à la tête de plus belles séries d'invincibilité que Reims. Ça le fait, non ?

[spoucknick00]

on verra samedi ce qu ils ferront

[babar051]

Campagne d'abonnements terminée
La campagne d'abonnements 2012/2013 est officiellement terminée.
Nous tenons à remercier les plus de 6000 supporters abonnés cette saison au Stade de Reims.

Tous à Delaune !

Stade de Reims / Hubert Fournier : « On doit mieux utiliser le ballon »
Dans un Chaudron chaud bouillant, sous la pression de Renaud Cohade et des Verts, Florent Ghisolfi et les Rémois ont eu du mal à sortir les ballons.

FOOTBALL (L1). Hubert Fournier porte un regard lucide sur la prestation de son équipe à Saint-Etienne et s'attend à une opposition « compliquée » samedi face à Nice.

Hubert Fournier, que gardez-vous de la prestation de votre équipe à Saint-Etienne ?
« Je suis satisfait de la prestation collective, même s'il reste beaucoup à revoir sur l'aspect offensif. Nous avons péché dans ce secteur par un manque de lucidité face au pressing de notre adversaire. »

Peut-on penser que le Stade a trouvé ses marques à l'extérieur ?
« On a su faire face, ce qui n'avait pas été le cas à Bastia. Mais on doit reconnaître que nous avons connu une certaine réussite. A quelques centimètres près, la reprise de Brandao en fin de match aurait pu faire mouche. Disons que cette rencontre s'inscrit dans la lignée de celle de Toulouse où on avait quand même pu mieux ressortir le ballon et bénéficier de quelques contres mal exploités. A Saint-Etienne, on a beaucoup trop subi, alors que nous sommes capables de faire mieux. »

Comment améliorer cette lacune ?
« Dominés, nous rendions très vite le ballon à l'adversaire, laissant ainsi beaucoup d'énergie dans sa récupération. D'où un déchet très important dans les phases de transition. On doit parvenir à bonifier l'utilisation et la conservation du ballon, ce qui nous permettra de réduire nos efforts et de moins subir. »

Aubameyang était-il hors-jeu sur son but refusé ?
« Les règles changent souvent et les arbitres qui doivent sans cesse en assimiler de nouvelles, exercent sous la pression. C'est vrai qu'Aubameyang est hors-jeu dès le retour du ballon. Après, il se replace à la limite et ça se joue à pas grand-chose. Je pense que le juge de touche est honnête, mais que c'est la règle de hors-jeu passif qui est difficile à mettre en œuvre. Nous en bénéficions aujourd'hui, nous pouvons en être les victimes demain. »

Vous effectuez un quasi sans-faute à domicile, un élan à confirmer samedi contre Nice…
« Un test compliqué. Nice réussit de très bons matches à l'extérieur et reste sur une belle série de six matches sans défaite. C'est une équipe bien organisée, rigoureuse voire rugueuse, composée de joueurs d'expérience, notamment en défense. On s'attend à un match difficile, mais nous en avons l'habitude. Il s'agira de montrer un autre visage que celui montré contre Troyes. »