Re: Les Autres SPORTS
Posté : 27 mars 2015 06:35
dommage qu il part car vla ce qu il a fait sur la fin de saison
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Sebastian Vettel piège les Mercedes à Sepang
Porté par une bonne stratégie de course et la fiabilité de sa monoplace, Sebastian Vettel a remporté le Grand Prix de Malaisie dimanche. L'Allemand de Ferrari a devancé les pilotes Mercedes Lewis Hamilton et Nico Rosberg.
Sebastian Vettel a décroché sa première victoire pour Ferrari. (PREVOST JEROME) (L'Equipe)
La course:
Les détracteurs de la Formule 1 n'auront pas trop d'arguments à tirer de ce week-end en Malaisie. Après des qualifications spectaculaires en raison des changements climatiques samedi, la course disputée sous la chaleur de Sepang (33°C dans l'air, 61°C au sol au départ) dimanche a offert un scénario éloigné des précédents Grands Prix, jugés trop prévisibles et ennuyeux. Dès le quatrième tour, Marcus Ericsson (Sauber), parti à la faute dans le virage 1, a provoqué l'arrivée de la safety car. Mercedes a alors décidé de rappeler aux stands ses deux pilotes pendant que Ferrari, rassuré par ses performances depuis le début du week-end, laissait Sebastian Vettel (2e sur la grille) prendre les commandes de la course.
Un choix payant puisque l'Allemand a su garder un bon rythme, signant régulièrement un nouveau meilleur temps. Rentré au stand pour la deuxième et dernière fois à la fin du 37e tour, il est ressorti de justesse devant Rosberg, avant de menacer Hamilton. Ce dernier a dû effectuer un troisième stop et n'a jamais pu recoller en fin de course. Vainqueur du GP d'ouverture en Australie il y a deux semaines, il garde tout de même les commandes du classement général. Derrière Rosberg, qui est donc monté sur la troisième marche podium, Kimi Räikkönen, victime d'une crevaison dès les premiers tours, a pris la quatrième place et conforte le retour au premier plan de Ferrari. Les Williams (Bottas, Massa), les Toro Rosso (Verstappen, Sainz) et les Red Bull (Kvyat, Ricciardo) complètent le Top 10.
Le vainqueur:
Et dire que l'année dernière il n'avait passé qu'un seul tour en tête d'un Grand Prix... Dominé chez Red Bull par Daniel Ricciardo, Sebastian Vettel a eu le nez creux en rejoignant la Scuderia pour la saison 2015. «La manière dont l'équipe et les fans m'ont accueilli est incroyable», a lâché le quadruple champion du monde sur un podium de Sepang qu'il connait bien, après ses victoires en 2010, 2011 et 2013. Lors de ses neuf dernières courses, celui qui regrettait presque de ne pas avoir décroché la pole samedi, a systématiquement gagné au moins une place en course. Et il compte désormais 40 victoires en F1, soit seulement une de moins que le Brésilien Ayrton Senna. De quoi exploser de joie à l'arrivée, tout comme son écurie, qui renoue avec le succès deux ans après la victoire de Fernando Alonso à Barcelone.
Les déceptions:
«Putain... Je peux pas y croire!» Furieux dans sa radio, Romain Grosjean a perdu gros lors d'un accrochage avec Sergio Perez (Force India). Le Français, qualifié en huitième position mais dixième sur la grille suite à une suspension, termine à la porte des points, à la onzième place. D'autant plus rageant que le choc avec le Mexicain - qui a reçu une pénalité de dix secondes - n'est pas de sa faute. Pendant que Ferrari retrouvait le sourire, son ancien n°1, Fernando Alonso connaissait lui bien des galères. L'Espagnol, pour son premier GP de la saison, n'a tenu que 22 tours. La MP4-30 de Jenson Button est allée plus loin, avant d'abandonner elle aussi
Tensions entre Hamilton et...legende Hamilton était bien seullegende Mercedes, entre victoire et...legende
Hamilton maître en Chine
Au terme d'un Grand Prix largement maîtrisé, à l'image de son week-end, Lewis Hamilton (Mercedes) s'est imposé en Chine ce dimanche, devant son coéquipier Nico Rosberg et la Ferrari de Sebastian Vettel.
Dominateur tout le week-end, Hamilton s'impose logiquement en Chine. (Reuters)
La course
De course, en réalité, il n'y en a pas vraiment eu. Ultra-dominateur depuis le début du week-end, Lewis Hamilton a confirmé son aisance sur le circuit chinois, et n'a pas laissé le moindre espoir à ses rivaux, en dominant 54 des 56 tours (deux laissés à Rosberg en sortie de stand) avant de franchir la ligne d'arrivée le premier... ou presque. Puisqu'en réalité, c'est la voiture de sécurité, entrée pour les deux derniers tours après que Max Verstappen a abandonné suite à un problème moteur, qui est passée la première sous le drapeau à damier, concluant de façon étrange un Grand Prix déjà très calme.
Car auparavant, il n'y avait guère eu que le premier tour pour offrir un semblant de compétition. Kimi Räikkönen rassure immédiatement Ferrari en dépassant les Williams pour se repositionner derrière son coéquipier : les six premières places (avec Massa devant Bottas) resteront figées jusqu'au bout de la course. Derrière, la bataille pour les points a notamment tourné à l'avantage de Romain Grosjean (7e), qui renoue avec le Top 10 pour la première fois depuis Monaco la saison dernière, mettant ainsi fin à une série de 15 Grands Prix sans point - la plus longue disette pour les pilotes au départ en Chine, mis à part Stevens et Merhi (Manor) qui n'en ont jamais décroché.
Le vainqueur
Avec cette victoire presque tranquille en Chine, sa deuxième de la saison, Lewis Hamilton boucle un week-end parfait, dominé de bout en bout. Plus rapide lors de chaque séance d'essais libres, dominateur en qualifications et maître pendant la course, le Britannique prend ses aises en Chine, où il s'est imposé quatre fois : en 2008, 2011, 2014 et, donc, 2015. Cette 35e victoire en carrière lui permet de conforter sa place de leader au classement des pilotes, qu'il domine désormais avec 13 points d'avance sur Sebastian Vettel et 17 sur Nico Rosberg.
Les constructeurs
Après la déception malaisienne, Mercedes a haussé le ton et repris sa position dominante, ne laissant aucune chance aux Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, rapidement distancées et reléguées en bas de podium. Déjà dominateur lors des essais et des qualifications, l'écurie allemande a parfaitement géré sa course, notamment en termes de pneumatiques, pour prendre, comme en Australie, 43 points et creuser l'écart en tête du classement des constructeurs.
Le chiffre : 3
Comme le nombre d'abandons de Pastor Maldonado en 2015, c'est-à-dire tous les Grand Prix de la saison. Après un accrochage en Australie, et un problème mécanique en Malaisie, le pilote Lotus a été percuté par Jenson Button, ce qui a généré un problème de freins quelques minutes plus tard. Dans sa carrière, le Vénézuélien a toujours abandonné lors des deux premiers GP de la saison : c'est la première fois qu'il ajoute un troisième abandon consécutif.
Premier abandon pour Porsche
Les 6 heures de Silverstone lancent le championnat du monde d'endurance. Après une heure et vingt trois minutes de course, on enregistre le premier abandon dans la catégorie prototypes hybrides : la Porsche n°17 du trio Webber-Hartley-Bernhard, qui occupait la tête de la course, suite à un problème de boîte de vitesses.
snif j'ai loupé saPremière pour Audi: Tréluyer, Fässler et Lotterer gagnent à Silverstone
À Silverstone, la première manche du championnat du monde d'endurance a été remportée par Audi, avec son trio Fässler-Tréluyer-Lotterer. Après une fin de saison 2014 délicate, la marque aux anneaux renoue avec la victoire, ce qui ne lui était plus arrivé depuis Austin, en septembre dernier. Audi s'impose devant la Porsche de Jani-Lieb-Dumas et la Toyota de Buemi-Davidson-Nakajima. Cette première épreuve a été marquée par un spectacle et une intensité rares. Pour preuve, après six heures de course, l'Audi distance la Porsche de quatre petites secondes...
Le classement :
1. Tréluyer-Fässler-Lotterer (FRA-SUI-ALL/Audi R18 e-tron quattro), 201 tours
2. Dumas-Jani-Lieb (FRA-SUI-ALL/Porsche 919 Hybrid), à 4''610
3. Buemi-Davidson-Nakajima (SUI-GBR-JAP/Toyota TS040 Hybrid), à 14''816
4. Wurz-Sarrazin-Conway (AUT-FRA-GBR/Toyota TS040 Hybrid), à 1 tour
5. Duval-Di Grassi-Jarvis (FRA-BRE-GBR/Audi R18 e-tron quattro), à 4 tours
...
Abandon : Webber-Bernhard-Hartley (AUS-ALL-NZL/Porsche 919 Hybrid)
Carton plein pour Citroën
Jose Maria Lopez est toujours leader du championnat. (S. BOUE) (L'Equipe)
L'écurie Citroën, comme elle l'avait fait en ouverture en Argentine, a écrasé la deuxième manche du championnat du monde à Marrakech, avec les victoires du champion du monde argentin José Maria Lopez puis du Français Yvan Muller. L'écurie officielle a même réalisé deux triplés avec la deuxième place du Chinois Ma Qing Hua et la troisième de Sébastien Loeb dans la course 1. Dans la course 2, avec une grille de départ inversée, Muller a devancé Loeb et Lopez. Au classement général, l'Argentin mène toujours la danse devant les deux Français.
Les résultats :
Le classement de la course 1 :
1. José Maria Lopez (ARG/Citroën C-Elysée)
2. Ma Qing Hua (CHN/Citroën C-Elysée)
3. Sebastien Loeb (FRA/Citroën C-Elysée)
4. Mehdi Bennani (MAR/Citroën C-Elysée)
5. Yvan Muller (FRA/Citroën C-Elysée)
Le classement de la course 2 :
1. Yvan Muller (FRA/Citroën C-Elysée)
2. Sebastien Loeb (FRA/Citroën C-Elysée)
3. José Maria Lopez (ARG/Citroën C-Elysée)
4. Tom Chilton (GBR/Roal Motorsport)
5. Hugo Valente (FRA/Campos Racing)
Le classement provisoire après deux manches :
1. José Maria Lopez (ARG/Citroën C-Elysée) 93 pts
2. Sébastien Loeb (FRA/Citroën C-Elysée) 76
3. Yvan Muller (FRA/Citroën C-Elysée) 57
ayant vu quelques matchs , Charles Bertrand a marqué un but de classe mondial ...mais sa reste compliqué , le maintient va etre rudeEDF - Mondial. Les choses sérieuses démarrent
Publié le jeudi, 30 avril 2015 15:00
Après un mois de préparation, les Bleus vont enfin goûter aux joies et à l'adrénaline de la compétition à partir de ce samedi 2 mai, date de leur entrée en lice au Mondial Elite 2015 à Prague. Placés dans un groupe A relevé, les Tricolores vont successivement affronter l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche, la République tchèque, le Canada, la Suède et la Lettonie...
Les Bleus s'apprêtent à disputer leur 8ème Mondial Elite consécutif. Les Bleus s'apprêtent à disputer leur 8ème Mondial Elite consécutif. Xavier Lainé / FFHG
Après l'exploit du quart de finale l'an passé, une première depuis 1995 (défaite 3-0 face à la Russie), l'objectif pour les joueurs de Dave Henderson et Pierre Pousse restent avant tout d'assurer leur maintien. Les Français arrivent en République tchèque avec de la confiance, ayant gagné cinq de leur huit rencontres du mois d'avril.
Sur le plan des individualités, Stéphane Da Costa, avec huit points en trois matches (un but et sept assists), est le meilleur marqueur des Bleus durant la préparation, tandis que Charles Bertrand est le meilleur buteur, avec cinq réalisations. Yohann Auvitu s'est dans le même temps révélé être le défenseur le plus prolifique avec six points à son actif (deux buts et quatre assists). Et parmi les 25 sélectionnés, c'est Valentin Claireaux qui a disputé le plus de matches sous le maillot tricolore cette saison (16).
Concernant les futurs adversaires des Bleus, vous pouvez retrouver l'ensemble de l'historique des confrontations durant les précédents mondiaux en cliquant ici. Vous pouvez aussi écouter les interviews de Laurent Meunier et Dave Henderson, qui donnent leurs avis sur les trois premiers pays que la France va défier, en bas de cet article.
Retrouvez toutes les informations concernant les Bleus durant le Championnat du Monde Elite en République tchèque, avec notamment un live-tweets pour chaque match, sur notre compte Twitter @Hockey_FRA avec le #Prague2015. De plus, vous pourrez suivre l'intégralité des rencontres de l'équipe de France, ainsi que les meilleures affiches du Mondial, en direct sur Sport +.
Equipe de France - Sélection pour le Mondial Elite 2015 de Prague (1er au 17 mai) :
Gardiens : Florian HARDY (EHC Red Bull Munich, GER), Cristobal HUET (HC Lausanne, SWI), Ronan QUEMENER (Jukurit, FIN)
Défenseurs : Yohann AUVITU (Helsinki IFK, FIN), Nicolas BESCH (Tychy, POL), Florian CHAKIACHVILI (Briançon), Benjamin DIEUDE-FAUVEL (Quad City Mallards, USA-ECHL), Kévin HECQUEFEUILLE (SCL Tigers, SWI), Jonathan JANIL (Rouen), Antonin MANAVIAN (Rouen), Teddy TRABICHET (Gap)
Attaquants : Charles BERTRAND (Vaasa Sport, FIN), Valentin CLAIREAUX (LeKi, FIN), Stéphane DA COSTA (CSKA Moscou, RUS-KHL), Teddy DA COSTA (Pelicans Lahti, FIN), Julien DESROSIERS (Rouen), Damien FLEURY (Djugarden, SWE), Anthony GUTTIG (Jukurit, FIN), Loïc LAMPERIER (Rouen), Laurent MEUNIER (Straubing Tigers, GER), Damien RAUX (Briançon), Anthony RECH (Dijon), Antoine ROUSSEL (Dallars Stars, USA-NHL), Sacha TREILLE (Straubing Tigers, GER), Yorick TREILLE (Grenoble)
Mondial Elite 2015 à Prague - Programme de l'équipe de France :
Samedi 2 mai : France - Allemagne (16h15)
Dimanche 3 mai : France - Suisse (20h15)
Mardi 5 mai : Autriche - France (20h15)
Jeudi 7 mai : République tchèque - France (16h15)
Samedi 9 mai : France - Canada (12h15)
Lundi 11 mai : Suède - France (20h15)
Mardi 12 mai : Lettonie - France (16h15)
site fede France de hockey
La France se sauve en battant la Lettonie 3-2 aux tirs au but
Stéphane Da Costa et Sacha Treille, buteurs face à la Lettonie. (Reuters)
La France a eu peur jusqu'au bout de la séance de tirs au but, mardi face à la Lettonie, pour son dernier match du premier tour. Les Bleus, menés 2-0 après deux tiers-temps, ont égalisé en début de troisième tiers, avant de dominer la séance de tirs au but (3-1) et d'assurer, ainsi, son maintien dans le groupe mondial.
Les classements de la saison 2015Lopez: «Un week-end fantastique»
Premier pilote à s'imposer sur la Nordschleife en championnat FIA, depuis Ickx-Mass lors des 1000 kilomètres du Nürburgring 1983, José Maria Lopez, le champion du monde en titre de WTCC, a aussi réalisé une bonne opération au championnat, devant ses équipiers Muller et Loeb.
Jose-Maria Lopez est ravi des ses performances en Allemagne.
José María Lopez (Citroën, vainqueur de la course 1): «Tous les pilotes voulaient gagner ici, moi le premier ! C’est un sentiment incroyable de s’imposer sur un tel tracé. Dans la première course, ma tâche a été facilitée par le mauvais départ d’Hugo Valente. Comme je l’espérais, je me suis échappé dès le premier tour et Sebastien (Loeb) n’était pas en position de prendre mon aspiration dans la grande ligne droite. Lors de la seconde manche, je suivais Ma qui était à la limite, en permanence. Je n’arrivais pas à le passer et j’avoue m’être résigné à rester derrière ! Ça m’agaçait un peu car je savais qu’Yvan était en tête et qu’il allait me reprendre beaucoup de points. Quand Ma est sorti, jusqu’à la dernière seconde je n’ai pas su de quel côté de la piste allait finir sa voiture ! Nous étions aux premières loges, Sébastien et moi. Heureusement, c’est passé. J’ai dû freiner mais j’ai pu quand même pu revenir sur les Honda. Je pensais bien passer Tarquini, mais j’ai aussi pu prendre l’avantage sur Monteiro qui avait perdu l’aspiration sur Yvan. C’était vraiment un week-end fantastique.»
Yvan Muller (Citroën, vainqueur que la course 2): «Je crois que nous avons offert une belle course aux téléspectateurs Dans le dernier tour, j’ai fait une petite erreur sur le circuit du Grand Prix. J’ai donc cherché à garder une petite marge de sécurité jusqu’à la fin, car je savais qu’une fois engagé sur la Nordschliefe, les Honda derrière moi ne pourraient pas me doubler, de toute façon. Nous avions choisi des réglages agressifs, avec très peu d’appuis pour avoir la meilleure vitesse de pointe. Le comportement était plus délicat dans les virages. Le championnat? En ce moment, je n’entends parler que de Lopez et de ma future retraite! Fichez moi la paix! Pour l’instant, je prends course par course et on verra bien comment les choses évoluent…»
Loeb: «La bagarre continue»
Sébastien Loeb (Citroën, 2e de la course 1): «Les sensations sur ce tracé étaient sans commune mesure avec ce que nous connaissons habituellement! Quand j’étais derrière Pechito (Lopez), je le voyais décoller des quatre roues: c’est tout de même inhabituel sur un circuit! Dans la course 1, j’ai essayé d’attaquer en début de course, sans jamais réussir à réduire l’écart avec José-María. J’ai donc décidé d’assurer ma deuxième place dès la fin du premier tour. La course 2 a été plus frustrante. J’ai vraiment tout essayé pour gagner des positions, mais je n’ai pas pu faire mieux que cinquième. Je conserve de peu la deuxième place au championnat du Monde. Il faudra faire encore mieux la prochaine fois car Yvan n’est plus qu’à un point! La bagarre continue.»
Qing Hua Ma (Citroën, sortie de piste en course 2): «C’est encore un week-end au bilan mitigé, avec une course 1 sans histoire, qui me permet de marquer des points. Je suis parti derrière Michelisz et je n’ai pas trouvé d’opportunité pour le dépasser. Dans la seconde manche, je défendais autant que possible ma position, mais ça n’a rien d’évident quand on a José-María López dans son pare-chocs !»
Tiago Monteiro (Honda, 3e course 2): «Au départ, je suis bien parti et j’étais capable d’attaquer assez fort, j’étais confiant. Je ne m’étais jamais senti aussi bien avec l’auto de tout le week-end. Je me concentrais sur Yvan (Muller) devant moi. On ne sait jamais ce qui pouvait lui arriver, pour essayer dans profiter… Quand dans la dernière ligne droite, j’ai vu Lopez passer la Honda de Gabriele (Tarquini), derrière moi, je me suis dit que pour moi, ça passerait peut-être encore avant l’arrivée mais finalement, la Citroën m’a aussi doublé facilement, en fin de ligne droite. Ce n’est pas nouveau : nous connaissons nos faiblesses en moteur et en vitesse de pointe. Nous connaissons nos points forts aussi (en châssis, ndlr). Mais nous avons encore du travail…»
Gabriele Tarquini (Honda, 4e de la course 2): «J’étais vraiment content du comportement de la voiture. A chaque tour de piste, en essais, nous avions amélioré les réglages du châssis. Mon départ en course 2 a été bon. Mais une nouvelle fois, je n’ai pas pu défendre ma troisième place face à la vitesse de pointe de la Citroën de Lopez dans la dernière ligne droite. Je suis tout de même content d’avoir pris des points et surtout, j’ai vraiment aimé courir ici.»
JOURNÉE TEST - LE POINT AU TERME DE LA MÂTINÉE
La pluie qui a commencé à tomber peu avant 10 heures ce matin a empêché toute amélioration des performances de cette Journée Test de la 83e édition des 24 Heures du Mans.
Les leaders de chaque catégorie sont donc restés les mêmes lors de ces deux dernières heures. Le meilleur temps absolu reste donc la propriété de la Porsche 919 Hybrid n°18 de Marc Lieb-Romain Dumas-Neel Jani. Ce dernier a établi en 3'21''945 le nouveau record (dans le cadre de la Journée Test) de la configuration du circuit telle que nous la connaissons depuis 2007. Il devance deux Audi R18 e-tron quattro (n°9 et 7), l'autre 919 Hybrid de Bernhard-Hartley-Webber et la dernière Audi de Duval-di Grassi-Jarvis. En catégorie LM P2, on retrouve donc la Ligier JS P2 n°34 de Vanthoor-Cumming, et cinq châssis différents aux cinq premières places : Ligier, Alpine, Oreca (la nouvelle 05 de l'équipe chinoise KCMG), Gibson (avec Jota Sport, victorieux en LM P2 en 2014) et Strakka Dome.
Trois constructeurs pointent dans le top 3 de la catégorie LM GTE Pro avec Corvette Racing (Gavin-Milner-Taylor), Ferrari (Fisichella-Bruni-Vilander) et Porsche (Henzler-Pilet et Sven Müller qui remplace Makowiecki, appelé en renfort sur la 919 Hybrid en LM P1). Ferrari domine la catégorie LM GTE Am avec quatre voitures en tête (meilleur temps pour la n°61), qui devancent la Corvette de l'équipe française Larbre Compétition.
A 11h50, un deuxième drapeau rouge a interrompu pendant huit minutes cette séance matinale, à la suite d'une crevaison du pneu arrière gauche du prototype CLM P1/01 (catégorie LM P1), alors pilotée par le Portugais Tiago Monteiro. La deuxième séance de cette Journée Test des 24 Heures du Mans 2015 aura lieu de 14h00 à 18h00.
Porsche domine la journée Test
A deux semaines de l'épreuve mancelle, Porsche a fait un premier pas encourageant en signant le meilleur chrono de la journée Test dimanche sur le circuit de la Sarthe. C'est Brendon Hartley, au volant de la 919 n°18, qui a été le plus rapide, en 3'21"061, en profitant d'une piste sèche en début d'après-midi. Aucune voiture n'a roulé plus vite que la Porsche depuis 2007 et la nouvelle configuration de la piste sarthoise de 13,629 km de long. La 919 Hybrid n°19 du trio Hülkenberg-Bamber-Tandy a permis à Porsche de signer un doublé, avec un chrono plus d'une seconde plus lent.
L'Audi R18 e-tron quattro n°7 de Lotterer-Tréluyer-Fässler complète le podium, devant la R18 n°8 de di Grassi-Duval-Jarvis. La première Toyota est celle de Davidson-Buemi-Nakajima-Kobayashi, 7e en 3'25"321. Les Nissan sont restées discrètes avec seulement quelques tours à cause de problèmes électriques.
Le classement de la journée Test:
1. Webber-Bernhard-Hartley (AUS-ALL-NZL/Porsche 919 Hybrid) 3'21"061
2. Dumas-Jani-Lieb (FRA-SUI-ALL/Porsche 919 Hybrid) 3'21"945
3. Albuquerque-Bonanomi-Rast (POR-ITA-ALL/Audi R18 e-tron quattro) 3'22"307
4. Hülkenberg-Bamber-Tandy (ALL-NZL-GBR/Porsche 919 Hybrid) 3'22"322
5. Tréluyer-Fässler-Lotterer (FRA-SUI-ALL/Audi R18 e-tron quattro) 3'22"556
6. Jarvis-Duval-Di Grassi (GBR-FRA-BRE/Audi R18 e-tron quattro) 3'23"002
7. Davidson-Buemi-Nakajima (GBR-SUI-JAP/Toyota TS040 Hybrid) 3'25"321
8. Wurz-Sarrazin-Conway (AUT-FRA-GBR/Toyota TS040 Hybrid) 3'26"929
9. Prost-Heidfeld-Beche (FRA-ALL-SUI/Rebellion R-One) 3'30"508
10. Trummer-Kammer-Monteiro (SUI-ALL-POR/CLM P1/01) 3'38"904
JOURNÉE TEST - PORSCHE PREND SES MARQUES
23 000 spectateurs se sont rendus ce dimanche dans l’enceinte du Circuit du Mans pour suivre la Journée Test, grande répétition générale avant les 24 Heures du Mans 2015, les 13 et 14 juin prochains.
Les Porsche 919 Hybrid déjà très rapides lors des deux premières manches de la saison du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA sont aux avants postes avec un léger avantage sur Audi puis Toyota. En LM P2, les meilleurs temps sont signés par la Ligier du Oak Racing, au coude à coude avec Alpine et Oreca; en LM GTE Pro et LM GTE Am, Aston Martin a dominé ses adversaires.
Il était 9 heures exactement ce matin au Mans lorsque le feu est passé au vert pour les 64 voitures participant à la Journée Test.
L’histoire retiendra que le premier chrono significatif fut signé immédiatement par Kazuki Nakajima, pilote de la Toyota n°1, auteur de la pole position en 2014 et chronométré en 3’40 dans son premier tour lancé. Sur une piste sèche, les Audi R 18 e-tron quattro et les Porsche 919 Hybrid n’ont alors pas tardé à s’illustrer en s’offrant successivement la meilleure performance sur un tour. Le premier à claquer un temps n’était autre qu’André Lotterer, dès 9 h 15. Vainqueur de l’édition 2014, il s’offrait plusieurs tours rapides pour établir un temps de 3’22.930, avant d’être dépassé en performance par Neel Jani bien lancé dans sa Porsche 919 Hybrid n°18 qui améliorait la marque de près d’une seconde, en 3’21 946. L’arrivée de la pluie mettait un terme provisoire à la chasse aux chronos dans cette première partie de Journée Test. Deux neutralisations de séances sont intervenues dans la séance matinale. L’une pour permettre à la Nissan GTR-LM Nismo n°22 de se dégager de la piste où elle était arrêtée sous la passerelle Dunlop et la seconde suite à une crevaison de la CLK/LM01 n°4 de Tiago Monteiro et ayant perdu quelques éléments de carrosserie sur la piste entre Mulsanne et Arnage.
Pour son retour dans la catégorie reine, Nissan se mesurait aux 13,629 km du circuit des 24 Heures du Mans avec trois exemplaires de sa surprenante Nissan GTR-LM Nismo. La n°21, terminée dans la matinée, était la dernière des LM P1 à prendre la piste vers 10 h 30. Le meilleur temps réalisé par ces nouveaux prototypes à moteur avant était à mettre au crédit du français Olivier Pla en 3’43.383 avant que l’équipe Nissan n’ait à faire face à d’inévitables problèmes de jeunesse pour cette première confrontation avec la concurrence. Parmi les deux équipes privées LM P1 en piste, le Rebellion Racing a également fait l’expérience de quelques soucis pour ses nouvelles Rebellion R-One qui roulaient pour la première fois sur le circuit du Mans, équipées de leur nouveau moteur turbo AER.
A 14 heures, profitant d’une piste séchante, les pilotes Porsche et Audi repartaient à l’attaque et amélioraient leurs performances, Brendon Hartley, coéquipier de Mark Webber et de Timo Bernhard, s’offrait la meilleure performance absolue de la journée sur la Porsche Hybrid n°17 en 3’21.061, soit mieux que la pole position 2014 de Kazuki Nakajima en 3’21.789. La pluie revenait rapidement empêchant toute nouvelle amélioration. La Porsche n°17 devançait finalement la n°18 de Jani. La n°19 de Tandy n’étant séparée de ses sœurs d’écurie que part la performance de Marco Bonanomi enregistrée le matin sur l’Audi n°9. Suivaient les deux autres Audi R18 e-tron quattro n°7 et N°8 à quelques dixièmes. Les Toyota pointaient à un peu plus de deux secondes et demi des Audi. Des chronos malgré tout peu représentatifs pour les Champions du Monde en titre compte, tenu des conditions météorologiques difficiles rencontrées aujourd’hui.
En catégorie LM P2, c’est la Ligier JS P2 n°34 du Oak Racing, pilotée par le belge Laurens Vanthor, débutant au Mans, dans la foulée d’une belle carrière en GT, qui s’est montrée la plus véloce grâce à un chrono de 3’ 41.919 établi le matin. Une performance plaçant cette Ligier à moteur HPD juste devant l’Alpine A450b de Paul Loup Chatin à nouveau le plus rapide chez Signatech-Alpine. La troisième performance était à mettre au crédit d’une Oreca, la n° 48 engagée par l’équipe irlandaise de Murphy Prototype. Parmi les nouveautés de cette catégorie très disputée, la nouvelle Dome S103 du Strakka Racing se situe à 2 secondes des plus rapides, devant les voitures russes BR01 de l’équipe SMP Racing dont la meilleure représentante évoluait 5 secondes moins vite au tour.
Comme à l’accoutumée, les écarts sont infimes dans la catégorie LM GTE Pro où l’Aston Martin officielle n° 97 a devancé la Chevrolet Corvette C7.R n°64 de moins d’un dixième. Derrière les deux Ferrari et Porsche officielles sont au coude à coude, la Ferrari n°51 devançant la Porsche n°92, idem entre la Ferrari n°71 et la Porsche n°91. Les deux autres Aston Martin n °99 et n°95 jouant au même niveau mais devant la deuxième Chevrolet Corvette C7.R n °63 qui ferme la marche des LM GTE pro. La grande bataille à quatre aura donc bien lieu dans la catégorie reine des GT.
Enfin, en LM GTE Am, c’est l’Aston Martin n°98 de Mathias Lauda, Pedro Lamy et Paul Dalla Lana engagée par Aston Martin Racing qui a été la plus rapide grâce à un chrono de 3’59.338 signé par Pedro Lamy. Il devance les quatre Ferrari, n°61, n 55, n°72 et n°66. A noter ensuite la belle performance de la SRT Viper n°53 qui fait jeu égal avec la Corvette C7.R n°50 de Larbre compétition.
Cette journée d’essais fut aussi l’occasion de tester à plusieurs reprises les nouvelles Slow Zones et les procédures de neutralisation avec ou sans la présence de voiture de sécurité en piste selon les circonstances de course. Les 56 concurrents des 24 Heures du Mans vont maintenant entamer la dernière ligne droite avant le départ samedi 13 juin. Une dernière séance de roulage est prévue le mardi 2 juin sur le circuit Bugatti où 14 voitures sont inscrites à ce jour.
Depuis vendredi, les spectateurs ont pu remonter la pitlane, découvrir les stands et approcher au plus près les équipes qui effectuaient les derniers réglages avant la Journée Test.
Aujourd’hui, ils étaient 23 000 venus assister à la grande répétition générale des 24 Heures du Mans malgré la pluie qui est tombée sur le circuit.
Les prochains rendez-vous de la grande semaine des 24 Heures du Mans sont : Dimanche 7 et lundi 8 juin, le Pesage, Place de la République, avant les deux soirées d’essais le mercredi 10 et le jeudi 11 puis le coup d’envoi qui sera donné le samedi 13 juin à 15 heures.