
bref vende du reve pour ces gros con de riche , ok c est bien mais le reste ???

D'étonnants retards de paiement
Décidément, la semaine dernière était propice aux révélations financières autour du PSG. Au lendemain de l'information L'Equipe, qui annonçait que les joueurs parisiens recevraient une prime individuelle d'un million d'euros en cas de victoire en Ligue des champions, Libération y est aussi allé de sa divulgation surprenante. Le club champion de France mettrait en danger un certain nombre de prestataires avec des retards de paiements, selon le quotidien. Ainsi, il devrait 1,2 millions d'euros à son organisateur officiel de voyages et 300 000 euros à un hôtel parisien où les hommes de Laurent Blanc ont pris leurs habitudes de mises au vert. Cet établissement aurait déjà averti au mois de novembre le PSG, dont la facture n'aurait donc pas été entièrement réglée depuis.
«Difficultés classiques dans le fonctionnement d'une entreprise en forte croissance» Dans un communiqué publié sur son site internet, Paris avait minimisé ces révélations en expliquant rencontrer «des difficultés classiques dans le fonctionnement d'une entreprise en forte croissance», dues à «la restructuration et la professionnalisation des systèmes administratifs» ainsi qu'aux «processus extrêmement rigoureux mis en place au club ces derniers mois».
Paris bientôt puni ?
Menacé par le fair-play financier et pas vraiment convaincant lors de l'un de ses passages devant l'instance de contrôle de l'UEFA, le club parisien saura fin avril-début mai s'il est sanctionné, même symboliquement.
Le PSG de Nasser al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc pourrait être sanctionné dans le cadre du fair-play financier. (L'Equipe)
Le PSG s’enorgueillit de faire désormais partie des cinq clubs les plus riches du monde, avec 398,8 millions d’euros de revenus, selon la dernière étude du cabinet Deloitte. Il se situe juste derrière le Real Madrid (518 M€), le FC Barcelone (482,6 M€), le Bayern Munich (431,2 M€) et Manchester United (423,8 M€). Mais il se vante moins de figurer parmi les formations européennes particulièrement surveillées par l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l’UEFA, chargée de mettre en place le fair-play financier (ne pas dépenser plus d’argent que les clubs en génèrent). Une première fois, le 28 novembre 2013, Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, Jean-Claude Blanc, le directeur général, et d’autres collaborateurs ont été auditionnés par l’ICFC à Nyon, en Suisse, au siège de l’UEFA.
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Une entrevue au cours de laquelle ils ont tenté de convaincre leurs interlocuteurs du bien-fondé de leur politique commerciale, notamment sur le fameux contrat passé avec QTA, l’office de tourisme qatarien, qui leur apporte une manne providentielle de 200 millions d’euros annuels. Un contrat en or qui doit permettre au PSG de ne pas dépasser les 45 millions d’euros de déficit autorisés en 2013-2014 et 2014-2015.
Moins convaincants à l'oral que les dirigeants de City
Au cours de cet échange, les dirigeants parisiens, habituellement soucieux de ne surtout pas paraître arrogants, ont été jugés un peu hautains, selon des sources internes à l’UEFA, réunie cette semaine à Astana, au Kazakhstan, pour son comité exécutif et son congrès. Et moins convaincants que ceux de Manchester City, empêtrés également dans les méandres du fair-play financier. Fin janvier, un nouvel examen des comptes du PSG a été mené par des membres de l’ICFC, cette fois-ci au siège du club parisien. Avant un troisième round, de nouveau en Suisse, le 7 mars dernier. Ce qui témoigne des interrogations des experts financiers de l’UEFA sur la nature de ce contrat. Car, même si Nasser al-Khelaïfi, le 2 janvier, assurait dans nos colonnes que «ce contrat n’est pas un artifice comptable», son montant astronomique, et jamais vu dans le football, pose question.
L'éventail des sanctions est très large, avec neuf degrés, allant de «la mise en garde» au «retrait d'un titre» Notamment du côté de la Confédération européenne, où on indique que «si le propriétaire d’un club injecte de l’argent par le biais d’un contrat de sponsoring avec une société avec laquelle il a des liens, les instances compétentes de l’UEFA étudieront ce cas et, si nécessaire, adapteront le calcul du résultat relatif à l’équilibre financier en prenant en compte les recettes de sponsoring dans la mesure appropriée en fonction du prix du marché». En clair, le contrat passé avec QTA pourrait connaître une décote. Ce qui placerait alors le PSG en situation de large déficit aux yeux de l’UEFA.
Dès lors, Paris peut-il être puni fin avril ou début mai, quand tomberont les premières décisions ? Le risque est réel, mais on oublie souvent que l’éventail des sanctions est très large, avec neuf degrés, allant de «la mise en garde» au «retrait d’un titre», en passant par «le blâme», «l’amende, la déduction de points, la rétention des recettes provenant d’une compétition de l’UEFA, l’interdiction d’inscrire de nouveaux joueurs, la restriction du nombre de joueurs ou l’exclusion de compétitions en cours et/ou futures.»