[CLUB] - STADE DE REIMS

[spoucknick00]

non peuget a ete appelé , non mais serieux , pourquoi ecarter ghilas ???

[babar051]

Pour un sauvetage en direct
« A quoi cela servirait de battre le PSG et de tomber ensuite face à un petit ? », s'interroge Nicolas Fauvergue.


Performant face aux cadors, le Stade de Reims lâche régulièrement des points face à ses concurrents directs du deuxième chapeau. Un paradoxe qui freine sa progression.

LE discours est unanime : à ce stade de la saison, les confrontations directes entre les membres du « Top 8 » (de Bastia à Troyes, les huit équipes qui jouent le maintien) s'avéreront décisives.
Ainsi, pour des Rémois peu experts dans ce domaine, le déplacement de ce soir à Troyes revêt une sacrée importance. « À la limite, explique Hubert Fournier, ce match est plus important que celui contre Paris, même s'il vaut également trois points. L'impact d'une victoire au stade de l'Aube aurait une tout autre signification car il s'agit d'un concurrent direct ».

« Na pas prendre la grosse tête »
Cette analyse est partagée par l'ensemble de l'effectif, comme l'explique Nicolas Fauvergue. « Que signifierait de battre Paris et de tomber face à un petit ? s'interroge l'attaquant stadiste. Si on gagne ce soir, on met notre adversaire à 10 points et ce n'est pas négligeable ».
L'ancien Sedanais prévient ses coéquipiers : « Il faut faire attention à ne pas prendre la grosse tête après notre exploit de samedi. À Troyes, ce sera un autre match, sans doute plus difficile, car, mentalement, c'est plus facile d'aborder le PSG que l'Estac… »

Aucune marge de manœuvre
Au Stade de Reims, on ne s'explique pas ce relâchement constaté face aux adversaires du fond de la classe L1. Le tableau ci-contre illustre le bilan négatif des Rouge et Blanc face à leurs rivaux directs. 11 points sur 30 seulement, dont 8 sur 18 à domicile et 3 sur 12 à l'extérieur.
Les défaites concédées à Delaune face à Evian et Bastia, s'ajoutent aux nuls contre Brest et… Troyes. Même avec un succès face à Ajaccio le 4 mai, la balance serait encore largement déficitaire.
D'où l'insistance de Fournier pour oublier Paris et se concentrer à fond sur Troyes. « Notre résultat lors de ce derby va conditionner la suite de notre saison », prévient le responsable technique stadiste.
Le dire c'est une chose, le réussir en est une autre. Selon Nicolas Fauvergue, « ça se joue dans les têtes. La motivation est naturelle face aux équipes de tête, un peu moins face aux autres ». Il assure que le Stade de Reims doit faire les choses correctement : « Dans notre situation, nous n'avons pas à choisir nos matches ».
Son coach confirme : « Si on est capable de battre n'importe qui, on peut aussi perdre face à n'importe qui quand nous sommes moyens. Nous ne disposons pas suffisamment de marge de manœuvre pour nous autoriser un quelconque relâchement ».
Troyes ce soir, Evian et Brest un peu plus tard : trois occasions de régler directement ses comptes. Les yeux dans les yeux.

[babar051]

La Bundesliga veut Krychowiak
FOOTBALL (L1). Auteur face au Pris SG de son meilleur match sous les couleurs rémoises, Grzegorz Krychowiak (23 ans) attise les convoitises et il figure sur les tablettes de deux clubs allemands : le VfB Stuttgart et l’Eintracht Francfort.

Stade de Reims / Entre passion et crispation
Grzegorz Krychowiak face à Jérémy Bréchet : un des duels aériens de la soirée champenoise.

FOOTBALL (L1). L'horizon s'obscurcit pour Troyes, lanterne rouge, dont la victoire est impérative pour espérer. Pour Reims, l'occasion est belle de se débarrasser définitivement d'un voisin gênant.

UN derby se joue avec le cœur mais se prépare avec des chiffres. Derrière l'envie et l'émotion se dégageant d'un face à face entre voisins, se dissimulent des statistiques rassurantes pour les uns, angoissantes pour les autres. Troyens et Rémois, cousins de Champagne et parfaits compagnons de route du National jusqu'à la Ligue 1, en sont d'ailleurs convaincus.
Pas toujours à l'aise dans les confrontations directes (lire par ailleurs), le Stade de Reims a depuis longtemps flairé le piège qui l'attend ce soir au stade de l'Aube, une enceinte où il ne s'est jamais imposé en championnat depuis l'année 2004, marquant la véritable entame de l'ère Caillot. Une crainte se transformant en obsession, faisant de ce derby « un match plus important que celui contre le Paris SG », dixit l'entraîneur Hubert Fournier.

De héros à zozos
Il ne faut pas le cacher : à ce stade de la saison, trois points glanés contre un cador de la L1, n'ont pas la même valeur que ceux conquis face à un concurrent direct. A une période où chacun tente d'assommer son rival, la formule prend de la consistance au coup d'envoi ce soir de Evian - Sochaux et donc de Troyes - Reims.
Après une invincibilité de cinq matches en 2013 (une victoire et quatre nuls), le surplace de l'Estac a pris fin douloureusement dimanche dernier à Marseille, où, en une minute (la 82e), les Aubois sont passés de possibles héros à vrais zozos, victimes d'un sursaut d'orgueil de l'OM (2-1). Une 13e défaite en 27 matches qui sonne comme un coup de grâce pour le désormais seul dernier dont la fluidité du jeu est toujours citée en exemple.

Marcos : « Il faut gagner »
Mais, à l'heure d'accueillir son voisin rémois, Troyes, qui possède la particularité d'avoir encaissé 16 buts après la 75e minute de jeu, 27 dans la dernière demi-heure, 11 dans le dernier quart d'heure, est hanté par une stat encore plus effrayante : depuis 1994, année de l'instauration de la victoire à trois points, aucune équipe possédant moins de 20 points après 26 journées n'a réussi à se maintenir…
Plombée par une défense en carton (l'avant-dernière de la Ligue avec 48 buts encaissés, soit 1,85 par match), l'équipe entraînée par Jean-Marc Furlan, portée à bout de bras par Benjamin Nivet (36 ans), auteur de 8 buts dont 7 à domicile, doit faire face à une terrible pression. « Dans notre situation, nous n'avons pas d'autre solution que de battre Reims », reconnaît même le buteur brésilien Marcos.
D'où le côté tragique de ce « match à six points ». Mais que les Rémois se méfient de cet adversaire qui peut encore se révolter même avec la tête posée sur le billot. L'Estac qui n'a jamais perdu à domicile contre un adversaire de « son » championnat, peut se relancer à la faveur d'un succès sur son voisin.
« Ce derby va conditionner notre fin de saison, assure Hubert Fournier, on va voir si nous sommes capables de nous mobiliser pour un match important ».

Furlan :« On doit gagner »
« Reims est en bien meilleure position que nous pour aborder ce derby. C’est une équipe en confiance, qui a les jambes légères après sa belle victoire face au Paris SG. Nous sommes dans la position inverse, ce qui rend le challenge encore plus difficile. Mais mes joueurs sont courageux et ils ne vont pas lâcher. Il faudra de la détermination pour contourner la 6e défense de L1, un adversaire qui défend bien en bloc avant de se projeter rapidement vers l’avant. Derby ou pas, et quel que soit l’adversaire, nous avons surtout envie de gagner ».

Fournier : « Les jambes et la tête »
« Ce match, effectivement, va conditionner la suite de notre championnat, même si nous avons moins une obligation de résultat que notre adversaire. Nous allons affronter une équipe qui jouera sans doute son dernier va-tout dans un match qui s’annonce compliqué où il s’agira d’avoir les jambes, mais aussi la tête pour maîtriser un match qui pourra être fou fou à un certain moment. On devra faire preuve de solidité, de patience, sans négliger l’aspect offensif ».

[spoucknick00]

bon grosse defaite ...celle la , c etait ecris , on a jamais gagné a troyes de toute façon . Mais putain on meriter pourtant mille occassion et que 2 dedans eux ben sans agassa , il devait perdre

ce qui est bien c est que le 1er but que reims se fait encaisser va faire le tour du monde ..au moins on ira pas nous le piquer cette ete

[babar051]

Troyes - Stade de Reims : 4-2

ES Troyes AC – Stade de Reims 4-2

Stade de l’Aube – 12.559 spectateurs

Ligue 1 – 28e journée

Arbitre : M.Lannoy

ESTAC : Thuram-Ulien – Colin, Bréchet, Jarjat, Othon – Faussurier, Ngoyi, Nivet, Darbion (Bahebeck 60e)– Marcos (Rincon 83e), Jean (Yattara 88e)

Stade de Reims : Agassa – Mandi, Weber (cap.), Fofana (Tacalfred 45e), Signorino – Ca (Ayité 67), Krychowiak, Ramaré – Fortes, Courtet, Diego (De Préville 53e)


Buts pour Troyes : Jean (6e ,70e), Faussurier (54e), Yattara (90e)
Buts pour Reims : De Préville (65e), Fortes (76e)
Avertissements pour Troyes : Nivet (24e), Jean (40e), Bahebeck (84e)
Avertissements pour Reims : Signorino (24e), Ramaré (42e), De Préville (74e)

Le Stade de Reims s’est incliné ce samedi soir au Stade de l’Aube dans le cadre de la 28e journée de Ligue 1. Un derby riche en buts, malheureusement ce sont les joueurs de l’ESTAC qui ont concrétisé un maximum d'occasions.


Frustrante entame
D’entrée de jeu, un coup du sort donne l’occasion aux Aubois d’ouvrir le score et de lancer ce derby. Ce but annonce la couleur, ce derby va se montrer généreux en buts. Le jeune Jean ouvre la marque sur une mauvaise appréciation du ballon de Kossi Agassa (1-0, 6e). Après une nouvelle occasion signée Jean (13e), les Rémois répliquent sur coup de pied arrêté. Diego frappe un coup franc au point de pénalty, Fortes reprend après un cafouillage mais Marcos supplée Thuram sur la ligne (16e). Sur le corner qui suit, Ramaré expédie un ballon tendu devant les buts, Krychowiak est tout proche de reprendre (17e). Les joueurs du Stade de Reims poussent et n’abdiquent pas. Gaëtan Courtet est lancé en profondeur par Diego mais est repris sur le fil par Bréchet (36e). On en reste là à la pause, les Troyens mènent au tableau d’affichage, seulement.


Des erreurs qui coûtent cher
A la reprise, l’ESTAC se détache. A la suite d’une touche concédée, Marcos ne peut reprendre mais Faussurier pousse le ballon dans le but vide (2-0, 55e). Cela se complique pour le Stade de Reims, pourtant le comportement des joueurs reste positif, l’équipe se montre solidaire. Cela va d’ailleurs payer puisque Nicolas De Préville, tout juste entré, récupère un ballon à l’entrée de la surface puis enchaine d’une frappe gagnante aux 20 mètres, Thuram est battu (2-1, 65e). Malheureusement, les Rémois commencent à peine à croire à un possible retour, qu’un ballon mal dégagé sur un corner cafouillé permet à Jean de redonner le break aux Troyens (3-1, 70e). Alors que l’on pourrait penser que l’avantage est ferme et définitif, les Rémois reviennent à nouveau en course ! Cette fois-ci par l’intermédiaire d’Odair Fortes, bien placé au second poteau, en reprenant un centre fuyant de Nicolas De Préville, dont la rentrée se sera faite ressentir. (3-2, 77e). Tout redevient possible notamment grâce aux apports des rentrants De Préville et Floyd Ayité. Mais un dégagement raté de Kossi Agassa à l’aube du temps additionnel profite à Bahébeck qui crucifie le gardien rémois. (4-2, 90e). On en restera là, le Stade de Reims s’incline, une semaine après avoir battu le Paris Saint Germain.


Trop d’erreurs ont permis à Troyes de s’imposer. A l’issue de ce match, tout est relancé en bas de classement, le Stade de Reims est 17e et compte 27 points. Prochain match samedi prochain et la réception du Stade Rennais à Delaune.

[babar051]

Jean-Pierre Caillot : Pas notre soir
On retrouve des faits habituels ce soir. On repart de Troyes avec la défaite, on a relancé un adversaire qui n'en menait pas large et on a vu moins d'engagement que la semaine d'avant.
Ce n'était pas la Saint Kossi aujourd'hui mais on ne peut pas lui en vouloir quand on connait l'ensemble de son oeuvre. Malheureusement il est directement impliqué sur trois buts et on ne peut pas gagner en Ligue 1 quand cela arrive.
il faut oublier ce match et ne pas rebondir dessus. Ce n'était pas notre soir, c'est tout.
Je suis déçu évidemment car on avait envie de faire quelque chose pour Flo Ghisolfi mais malheureusement on ne l'a pas fait alors qu'on se l'était dit.
J'espère que dès samedi prochain, on retrouvera notre football contre une équipe du haut du tableau.

Didier Perrin : Réagir dès samedi
On a donné le match mais pour une fois c'est Kossi qui le perd alors que d'habitude c'est lui qui nous le gagne. Evidemment on ne lui en veut pas avec tout ce qu'il a apporté au club.
Malheureusement on relance un concurrent direct alors que dans le jeu on a rien à leur envier. On est donc à nouveau dans le dur et il va falloir réagir dès samedi.

Hubert Fournier : Ne pas accabler Kossi
L'analyse de ce match est simple. On prend quatre buts pour avoir fait quatre cadeaux. A partir de là, on ne va pas épiloguer sur cette défaite. Ce soir, Kossi Agassa fait trois bourdes dans le même match. Vous me direz qu'il vaut mieux en faire trois le même match plutôt que de les faire sur des matches rapprochés. Je voudrais dire aussi qu'il nous a tellement rapporté de points jusque-là qu'il serait mal venu de l'accabler. Avec un Kossi Agassa habituel, on aurait sans doute gagné cette rencontre. C'était un match important car Troyes revient à quatre points de nous. Et au goal average, la large victoire d'Evian ne nous arrange guère. Il faut vite se projeter sur le match contre le Stade Rennais.

[babar051]

Troyes plie Reims en quatre
Nicolas De Préville a marqué son premier but en L1, hier, mais il a aussi trouvé à qui parler dans les duels, avec Jarjat.

FOOTBALL (L1). Le derby d'en-bas a servi à relancer l'Estac, qui n'est plus lanterne rouge après son large succès face à son voisin stadiste apathique. Quatre buts encaissés, le danger guette…

C'EST une évidence : le stade de l'Aube ne réussit pas aux Rémois. Cela fait huit ans qu'ils ne s'y sont pas imposés. Hier, ils y ont même vécu leur soirée la plus difficile de la saison, encaissant pour la première fois quatre buts. « Une sale soirée », a résumé Hubert Fournier.
Les Troyens, eux, ont fait le match qu'on attendait d'eux. Volontaires, courageux, déterminés. Ils ont mordu dans le ballon de la première à la dernière minute, profitant au passage d'un jour sans de Kossi Agassa, auteur de trois bévues, pour remporter leur deuxième match en 2013, et laisser la dernière place à Nancy.
Après le beau succès face au leader parisien, plus dure est donc la chute pour les Rouge et Blanc. La lutte continue.

Le contexte
Pesant. Forcément. Ni Troyes, ni Reims n'est assuré de garder sa place en Ligue 1. Les deux voisins, promus inconstants, ont gâché nombre de jokers, surtout l'Estac, qui ne sait pas finir ses matches (19 buts encaissés dans le dernier quart d'heure).
Cette troisième confrontation de la saison entre les « Bleu » et les « Rouge et Blanc » sonnait donc comme l'ultime opportunité offerte à l'équipe auboise de se rapprocher de la ligne de flottaison. Pour le Stade de Reims, auréolé de son succès de prestige face au Paris SG, ce rendez-vous avait le goût de la confirmation agrémentée d'une pincée de revanche.

La stratégie
Pas de victoire possible sans prise de risques. En plaçant, dans un rôle de relayeur inédit, le meneur Nivet à la place habituellement occupée par Thiago, un coriace récupérateur, et l'offensif Faussurier dans le couloir droit, Jean-Marc Furlan, annonçait clairement ses intentions. Habituée à maîtriser le ballon, l'Estac souhaitait s'installer dans le camp adversaire, en obligeant les Rémois à reculer.
Le Stade proposait son traditionnel schéma, avec Courtet en pointe, Krychowiak en sentinelle devant une charnière Fofana - Weber. La présence de Ca laissait penser que les Rémois avaient décidé de presser le plus haut possible.

La physionomie
Troyes avait décidé de foncer dès le premier coup de sifflet, s'appuyant sur un bloc placé haut. Les Rémois tentaient de s'organiser mais manquaient de justesse sur leurs relances.
Il aura fallu une cagade d'Agassa pour placer l'équipe locale sur orbite. Une occasion, un but, l'Estac ne pouvait pas faire mieux.
Un peu sonnés, les Rémois se ressaisissaient, misant particulièrement sur un Fortes bien en jambes, prenant régulièrement le dessus sur Othon.
Si les équipes se rendaient coup sur coup, le Stade, avec un brin de réalisme, aurait dû égaliser par Fortes ou Courtet.
Avec Tacalfred à la place de Fofana, sans doute blessé, les Rémois, qui espéraient revenir rapidement à hauteur de leurs hôtes, se faisaient crucifier par un but de Faussurier, profitant d'une inattention collective sur une touche.
La suite, un cauchemar. Trois buts encaissés et une défaite logique en dépit d'un sursaut offensif symbolisé par les buts de De Préville et Fortes.
Dominé dans l'impact, dans l'envie et aussi dans l'organisation, Reims est tombé à la régulière chez la lanterne rouge. Cette fois, le parfum du PSG s'est définitivement dissipé.

Le tournant
Quatre cent vingt minutes de jeu et une première offensive troyenne. Jean crochète Fofana et adresse un tir croisé à peine puissant. Agassa va s'en saisir, c'est sûr. Mais surprise, l'international togolais nous fait une « Arconada », du nom du fameux portier espagnol, en laissant filer le ballon sous son ventre. Kossi, solide rempart, piégé comme un bleu. Et c'est toute un édifice qui s'écroule. Le derby à peine débuté et Reims est déjà à la bourre. Et le vainqueur du PSG ne se remettra jamais de ce but concédé bien trop tôt.
Notez la prestation de chaque joueur du Stade de Reims dans ce derby

Le chiffre: 1
Le Stade de Reims n'a gardé sa cage inviolée qu'une seule fois en 14 déplacements en L1 cette saison (0- 0 contre Saint-Etienne, le 30 septembre). De plus, pour la première fois de la saison, il a encaissé quatre buts.

Paroles de coaches

Jean-Marc FURLAN : « On est satisfaits des trois points. C'est important dans notre situation où chaque victoire est capitale et même vitale. Les derbies sont comme des matches à élimination directe, il faut savoir les maîtriser et avoir du sang-froid. Il faut aussi avoir beaucoup de cran quand on n'a pas beaucoup de points. Avant le match, c'était plus facile pour Reims psychologiquement car battre le PSG est une énorme performance. On ne se projette pas sur le maintien, mais on fait plaisir à nos supporters et à nous-même. »

Hubert FOURNIER : « C'est une sale soirée que l'on vit rarement dans une saison. Nous avons subi la double peine : la défaite par quatre buts, alors qu'Evian l'emportait en inscrivant cinq. Ce n'est pas une bonne affaire pour le goal-average. A partir du moment où on prend quatre buts, quatre cadeaux, l'histoire de ce match s'est écrite toute seule. On sait pourquoi on a perdu et on ne va pas clouer au pilori Kossi Agassa, qui nous a fait gagner tant de matches. Je préfère qu'il en prenne quatre d'un coup… »

[patangus]

Il devrait peut-être faire un tour chez l'ophtalmo votre gardien car il a fait une belle boulette digne d'Edel sur le 1er but...

[spoucknick00]

lol 3des 4 buts pris sont pour lui , la defaite est pour lui ...c est un jour sans , sa arrive ...

[Matrimoni]

Avec Edel on disait le contraire... un match avec, ça arrive

[spoucknick00]

non mais il y avait des mec d angleterre qui venait le scruter ...bah il a joué a l anglaise quoi

[jld]

Comme l'a dit fournier, c mieux qu'il fasse 3 bourdes en un match que une sur 3 matchs

Par contre gaffe car ca va etre chaud chaud et de presville il est pas bon hein? ce but ha si gignac :papy:

[babar051]

Le Stade de Reims, une âme charitable
La grosse activité de Ca et de Signorino, la très bonne séquence de De Préville, n'ont pas permis au Stade de Reims de ramener au moins un point de Troyes. D'où la déception d'Hubert Fournier.

FOOTBALL (L1). Spécialisé dans la relance des adversaires en grande difficulté, le Stade de Reims a offert samedi à son voisin troyen les verges pour se faire fouetter. Désarmant.

Ce n'est pas une équipe de compétiteurs que dirige Hubert Fournier, mais une ONG à mission humanitaire. Ces Rouge et Blanc ont le cœur sur la main. Comment expliquer autrement cette générosité qui les conduit constamment à redonner espoir à tout adversaire dans la panade.

Cette politique de relance a parfaitement servi les desseins d'Evian (1-2), d'Ajaccio (2-0), de Sochaux (1-0), autant de rivaux dans la mouise, venus chercher auprès des Stadistes un déclic salvateur.

La proximité géographique a fait de Troyes un moribond à soigner avec davantage d'attention. C'est à Reims le 27 octobre (1-1), que les Aubois ont décroché leur premier point en déplacement, sur une pelouse où ils étaient venus se qualifier pour le 8e tour de la Coupe de la Ligue (1-2, le 26 septembre). Depuis samedi, à la faveur d'un succès aussi précieux qu'inattendu face à ce cher voisin, ils ont redonné du sens à leur fin de saison.

Le sursaut du condamné

Finalement, le dérapage contrôlé subi samedi sur la pelouse lourde et glissante du stade de l'Aube n'aura étonné que par son scénario empreint de folie. Six buts, sept cartons jaunes, un va-et-vient incessant animé par une ambition offensive partagée, en dépit d'une qualité technique laissant à désirer.

Et l'histoire s'est donc répétée : bon an mal an, le Stade de Reims de l'ère moderne ne gagne pas à Troyes en championnat. Ce sixième déplacement dans l'antre des « Bonnetiers » depuis 2004 s'est soldé, comme les autres, par une non victoire.

Sans doute un mauvais pressentiment, les Stadistes n'avaient eu de cesse d'insister sur l'importance de ce court déplacement arrivant très vite après leur exploit face au Paris SG (1-0). Hubert Fournier décrivant même ce rendez-vous comme un tournant : « Ce match allait conditionner notre fin de saison ».

Ses joueurs se sont certes battus, mais y ont quand même mis un peu moins de conviction que ces Troyens condamnés à gagner sous peine de dire adieu à l'élite.

« Pour ce derby, reconnaissait son homologue troyen, Jean-Marc Furlan, la pression était sur nos épaules. Car Reims venait de battre le Paris SG et avait bien plus de points que nous avant ce rendez-vous. Nous sommes allés chercher cette victoire en ayant su maîtriser cette rencontre, avec beaucoup de sang-froid. On a réussi une performance de grande qualité ».

L'Estac, qui n'en menait pas large, a surtout profité de la défaillance individuelle du mur porteur rémois, Kossi Agassa, qui, en bon coéquipier, propagea son incroyable fébrilité à toute son équipe.

« Kossi fait trois bourdes. Vous me direz qu'il vaut mieux en faire trois le même match plutôt que de les faire sur des matches rapprochés. Il nous a tellement rapporté de points jusque-là qu'il serait mal venu de l'accabler. Avec un Agassa habituel, on aurait sans doute gagné cette rencontre. C'était un match important car Troyes revient à quatre points de nous ».

Déçu, Hubert Fournier n'en dira pas plus. Comme lui, son équipe venait de passer, en huit jours, du champagne à la piquette, faisant honneur à sa réputation de bienfaitrice au grand cœur. Il suffit maintenant de patienter pour mesurer les effets de cet énième plan de relance… de l'adversaire.

[babar051]

Agassa sous protection
Quatre buts encaissés dont trois après des bévues inexplicables : un derby à vite oublier pour Kossi Agassa.

Le foot est sans pitié. Même pour les plus forts. Du haut de ses 190 centimètres, de ses 34 ans et de ses 52 matches en équipe nationale du Togo, on aurait pu croire Kossi Agassa indestructible.

L'Epervier de Lomé, dont les ailes déployées protégeaient efficacement son équipe des assauts adverses, a vécu sans doute samedi l'une des soirées les plus difficiles de sa carrière. Responsable directement de trois des quatre buts encaissés au stade de l'Aube, le grand Kossi paracheva son « œuvre » avec une séquence gag (mauvais dégagement) qui bénéficia à l'attaquant local, Yattara.

L'homme des grands rendez-vous, maître des airs, a quitté Troyes sans un mot, protégé par son entourage. Il a poliment refusé de s'exprimer. « Il faut le comprendre, expliqua l'un de ses coéquipiers, il a raté son match. Mais il sait qu'on ne lui en veut pas ».

« Pour une fois, c'est Kossi qui nous perd le match, alors que d'habitude c'est lui qui nous le gagne. Mais on ne lui en veut pas », lâcha Didier Perrin.

Rejoignant son coach peiné d'avoir à évoquer ce sujet brûlant, Jean-Pierre Caillot, s'en tirait par une pirouette : « Ce n'était pas la Saint-Kossi aujourd'hui, mais on ne peut pas lui en vouloir. Malheureusement, il est directement impliqué sur trois des quatre buts. Dans ce genre de situation, on ne peut pas gagner un match de Ligue 1 ».

[spoucknick00]

compare pas De Preville ET Gignac ...Gignac est deux fois plus gros que De Preville pas meme gabarie

[jld]

encore un petit qui file ailleurs, c ce que je voulais dire, dis moi ce que tu en penses plutot :papy:

[spoucknick00]

trop tot pour juger ...je suis comme DD . Je ne juge pas sur quelques semaine mais sur le long terme .

en plus juger un mec face a une equipe comme Troyes , ou le scrore ne reflete pas le match . Troyes etait depassé de partout . Reims les a bouffer dans tout les compartiments . Seul agassa a voulu leur laisser une chance de rester en vie (la pitier surement , sa bonté le perdra ) Rentré dans la defense troyenne equivaut a rentré dans du beurre a moitier fondu :siflotte:

[babar051]

Florent Ghisolfi : Vraiment fier de ce club

Florent, on sait que cela a été dur au moment de la blessure...
Oui...
Très très dur parce que je replonge pour un long moment. C'est usant, surtout dans une saison où j'espérais apporter un plus sur le terrain et sur le plan mental. Le moral était très touché et c'est vrai que tous ces soutiens que j'ai reçus m'ont vraiment fait prendre conscience qu'il fallait que je m'accroche. Je vais me battre pour revenir vite et aider mon club. A 28 ans, j'ai encore de belles saisons à vivre et je veux finir ma carrière sur de belles notes tout en oubliant ces difficiles épreuves.

Tu as reçu beaucoup de soutien...
Oui et je tiens vraiment à remercier tout le monde parce qu'il m'a été très précieux. Franchement cela a été énorme et ça m'a vraiment surpris !
Cela m'a permis de retrouver le moral. On dit que c'est dans les moments difficiles que l'on voit les hommes et j'ai pu voir la valeur de mes coéquipiers, de tout le club, que ce soit les Présidents, le staff, l'administratif mais aussi les supporters qui ont tous été fantastiques.
Je m'aperçois de la valeur de mon club et ça passe au-delà de toutes considérations sportives. Je suis vraiment fier de mes partenaires et de toutes les composantes du Stade de Reims.

Tu as forcément vu cette banderole des supporters à Troyes...
Cela m'a fait un gros coup de chaud quand je l'ai vue... ça m'a surpris et ça m'a fait plus que plaisir... ça m'a touché au plus profond de moi-même ! Ce sont des actes incroyables et je n'ai pas de mots pour les remercier. La meilleure des réponses sera de me battre pour revenir très vite en soutenant tout le monde à fond.

Tu en as donc pour 6 mois...
Oui, si ça se passe normalement. Ce qui serait bien c'est de reprendre la préparation athlétique avec le groupe en juillet sans toucher au ballon. Ce serait l'idéal et c'est mon objectif. Ensuite j'espère reprendre le ballon fin août.

En Ligue 1.
C'est ce que l'on espère tous ! J'envoie toute ma force à mes partenaires et à tout club pour cela. Tout le monde va devoir être uni pour réussir à nous sauver.


NDLR : Florent sera finalement opéré le mardi 19 mars.

[Matrimoni]

c'est toujours moche un joueur blessé, qu'il se rétablisse bien

[spoucknick00]

ils parlent de la banderole des supporteurs lors du match de troyes . Voila ce que les ultras ont fait . Perso je trouve ça vraiment super de leur part . Je ne sais pas si les Stefanois ont fait la meme chose pour leur joueur . En tout cas chapeaux aux remois

[jld]

j'ai vu que nice avait fait une banderolle pour le mec de l'asse et le mec de nice :papy:

[spoucknick00]

ah ouai c est bien ça

[jld]

comme quoi y a pas que des sauvages :papy:

[spoucknick00]

surtout pour les sudistes , je suis super etonné :siflotte:

[jld]

ouep a nice c chaud mais bon Puel ne doit pas etre etranger a tt ca :papy: